Event Cinéma en plein air (Sujet Commun)

Shallow
Feat John Doe.

Il me prend dans ses bras, c'est chaud, c'est doux. Pourquoi ce geste si simple me procure autant d'envie, de plaisir... Je ressent en mon bas ventre un fourmillement. Si agréable, si implicite. Une sensation que je sais ne pas avoir ressenti depuis des années c'est tellement bon. Je n'ai plus envie de bouger là. De ses bras, sentir la chaleur de sont corps qui réchauffe le miens. Ses bras si fort, si dessiné, me serrer contre lui. «De rien, je suis plus que ravie de partagé ce moment avec toi.» Si seulement il pouvait ressentir ce que je ressent en ce moment. Mais c'est peut être le cas et ça je ne le saurais peut être jamais. « Je ne comptais même pas venir tu sais, mais je suis vraiment contente d’être là. » avec lui, dans ses bras évidemment. Mon visage ce tourne quand je lui dis cette phrase pour essayé de capté ses yeux.

Mais trêve de bavardage Sophia, as tu vraiment envie de rester là, à parler de cette âne, de ces banalité ? Je sais bien que non, alors fonce ! Voila la réalité des choses je le veux lui et tout de suite. Alors mon regarde pris dans le siens, je sors mon bras droit de sont étreinte affectueuse et douce. Ma mains effleure sont avant bras gauche puis sont biceps, remonte doucement sur sa gorge avant de passer ma main derrière sa tête pour la tirer vers moi et l'embrasser. Un bisou tendre, affectueux, plein de simplicité. Mais ais-je vraiment envie de ça ? NON ! Alors je le pousse par les pecs, pour le plaquer contre l'enclos de l'âne. Il est fort cette homme devant moi, loin d’être un gringalet. Mais le voilà adossé a l'enclos, je reviens vers lui bien plus décidée. Cette fois je l'embrasse fougueusement, de façon passionné en essayant de mettre toute la passion dans ce geste qui me procure le plus grand bien et fait monter en moi une chaleur ardente.

FRIMELDA

Event Cinéma

TCs

Ils étaient bien les deux loin du monde. Il se sentait bien pour la première fois depuis des années. Il avait l'impression de retomber en adolescence. Les premiers flirts au cinéma, c'était léger, c'était doux. Pourtant il ne pensait pas plus loin que le moment présent. Il avait arrêté de penser au futur depuis des années. Il l'écoute attentivement quand elle lui dit qu'elle ne pensait pas venir au début. Le destin fait bien les choses. Si elle n'était pas venue, ils n'auraient pas pu profiter de ce moment. Et la soirée aurait eu une toute autre tournure, John se serait sûrement retrouvé seul et serait certainement rentré au bout de dix minutes de film.

Il sent qu'elle essaye d'attirer son regard, il sent qu'elle veut qu'il la regarde. Alors il le fait, ses yeux azur se plongent dans ceux de Sophia. Est-ce qu'il s'était attendu à la suite des évènements? Non pas du tout. Elle s'était légèrement décollée de son étreinte, pour passer sa douce main sur son avant-bras pour remonter doucement vers l'arrière de sa nuque. Il avait bien une vague idée de ce qui allait se passer. Il avait vu assez de film à la télé pour comprendre. Pourtant le contact des lèvres de Sophia contre les siennes le surpris. C'était chaud, c'était doux. Il se senti partir en arrière, elle avait de la force la petite. Il aimait bien ça. Elle retourne à l'attaque la brune. Plus sauvage. Et il se laissait faire John. Il passe ses bras autour de sa taille, il la serre contre lui tout en lui rendant ses baisers. Le feu était en train de monter en lui. Depuis combien de temps n'avait-il pas embrasser une femme comme ça? Trop longtemps. Le désir faisait monter en lui de l'adrénaline, sans rien dire il porta Sophia en passant ses mains sous ses fesses pour inverser les rôles. Elle contre l'enclos. C'était lui qui tenait les rênes maintenant. Il reprit un peu son souffle, passa le dos de sa main sur la joue de sa conquête du soir. Il voulait aller dans un endroit plus calme, plus intime. «Je te propose qu'on rentre à l'hôtel?» Et en fait il n'avait même pas attendu la réponse de Sophia qu'il la pris dans ses bras comme une princesse et marchait, suivi des deux chiens en direction de l'hôtel.

Gasmask

Soirée cinéma.
Feat Destiny.

Je la regarde qui se triture les doigts, qui n'écoute rien de ce qui se passe. Perdue dans un méli-mélo de pensées desquelles je ne pourrai pas la sortir.
Je soupire en détournant mon regard & en fixant Aubrey qui décide finalement de partir... Je ne lui ai même pas accordé un mot, trop perdu dans mes propres pensées. Mes propres doutes.
Y aller ou non ?
Une nouvelle fois, je soupire. Je savais bien que je n'avais rien à foutre ici, j'aurais du rester dans la chambre avec Willow à dormir ou faire l'amour. Rien qui vaille la peine d'être blessé. Succomber au plaisir charnel pour éviter la souffrance des sentiments éparses. La plèbe comme j'aimais l'appeler n'était bonne qu'à observer. En faire parti était détestable. Aussi, je finis par zyeuter au loin, suivant du regard Sophia qui se déplace avec son chef de syndicat jusqu'à l'hôtel... Beaucoup, beaucoup trop proche.
Les rattraper ? Les rattraper.
Je cours après eux, oubliant le reste du monde.
Ils ont trop d'avance pour moi & j'abandonne. Comme tout le reste aujourd'hui. Le film, Billie, Aubrey, Sophia...
Autant rentrer.

Fait chier, cette soirée de merde. Je regarde les trop heureux danser, chanter, rire, s'esclaffer devant un film. Un film que je n'ai pas vu depuis si longtemps... Je reste un instant les yeux fixés sur la toile tendu qui est secoué par moment par la brise, comme hypnotisé par les images & je me détourne pour de bon.
Bonne nuit la plèbe.

FRIMELDA

Je venais tout juste de poser mon pauvre sac à Destiny. On avait eu le temps de me donner une chambre, de prendre mon fusil, de m’expliquer le fonctionnement de la ville et pour terminer sur une touche joyeuse j’avais cru entendre que Dirty Dancing passait ce soir lors d’un cinéma en plein air. Dirty Dancing et moi, c’était une histoire d’amour. Je vivais et je mangeais comme Bébé quand mes yeux étaient rivés sur ce film. Patrick Swayze était un fantasme inavoué. Les pas de danse me rendaient folle. J’avais juste eut le temps de passer dans la chambre et de rencontrer John, je m’étais étirée et j’étais partie avec Balthazar à bout de bras. J’allais enfin rencontrer d’autres personnes que mon colocataire et ce connard de blondinet qui m’avait fait chier lors de mon entrée.

C’est en me rapprochant des autres habitants que je me suis rendue compte que John venait de se barrer avec Oscar. Je baissais le regard vers Balthazar, son pote était pas là et le mien non plus. Encore une fois, nous étions seuls. Valait mieux être seuls plutôt que mal accompagnés. Je reconnaissais la tête de Nael et je posais mes fesses dans l’herbe, prenant le film en route et avec envie. Je caressais mon chien en souriant. Pour la première fois, on retrouvait un semblant de vie normale.

(c) DΛNDELION

C'était une chose de parvenir à arriver sur le côté pour voir le film, ç'en était une autre de parvenir à rester immobile. Parce que la foule bougeait encore plus là où tu étais, forcément, certains s'étaient mis à l'écart pour danser sur les musiques qui passaient régulièrement. Du coup, t'avais dû te mettre un peu plus vers l'intérieur, évitant les danseurs comme tu pouvais, tout comme ceux qui bougeaient un peu trop.

A force, t'en venais presque à paniquer et tu regardais plus trop où tu mettais tes jambes qui te portaient déjà à peine. Et ça manqua pas, en reculant, tu percutas au niveau de ta cheville un genou, ce qui te fit tomber en arrière, directement sur les fesses, comme si tu t'étais assis juste à côté de la fille.

Réhaussé sur tes coudes devenus endoloris, tu te redressas aussi vite que tu pouvais : "Oh merde, je t'ai pas fait mal, désolé, je regardais pas où j'allais et je-" Tu perdis le fil deux secondes, voyant sur l'écran une scène que tu aimais tout particulièrement. Tu chantas même doucement, accompagnant la voix... Qui ne dura pas longtemps. Tu te reconnectas presque brutalement à la réalité, finissant ta phrase du coup à Cameron - que tu ne connaissais pas encore. "Je... Ca va ?"

Y avait des gens qui dansaient, d’autres qui chantaient, certains qui se roulaient des pelles et qui partaient faire un petit tour. N’est-ce pas John ? Je souriais en coin en regardant le film, il me rappelait de bons souvenirs après tout. Un peu d’enfance et beaucoup d’adolescence. Je chantonnais tranquillement, dans mon coin avec Balthazar près de moi. Je crois qu’il cherche Oscar mais le chien n’est pas là. Je repose mon attention sur le film quand je vois un grand brun passé devant moi. Premièrement, je râle parce qu’il passe devant moi et me bloque la vue. Mais en plus de ça, je sens son pied buter dans mon genou et là, je grogne. Je relève le regard vers lui, apparemment, je ne suis pas la seule à avoir mal. Il tombe à côté de moi, les fesses directement sur le sol. Je lève mon regard vers lui. Je ne sais pas si je dois l’étrangler ou non. Il prend la parole et je l’écoute, je ne dis rien. Je reporte mon regard sur l’écran quand j’entends sa voix accompagner la musique du film. Je reviens vers lui alors qu’il me demande si ça va. « Ouais, j’pense avoir un bon bleu demain mais ça devrait aller et toi ? Ta cheville ? » Je le détaille avec un petit sourire avant de regarder le film puis de me retourner vers lui. « Tu t’appelles comment ? » Je dois socialiser, c’est mes devoirs de la semaine, et même s’il a un prénom, dans ma tête ce sera « Trou du cul », parce qu’il y a les trous du culs qui tombent sur les gens.

(c) DΛNDELION

Tu étais vraiment désolé qu'elle finisse avec un bleu demain, du coup quand elle le souligna, tu murmuras encore : "Je suis désolé..." Puis tu n'osas plus bouger, ramenant tes jambes vers ton torse - tes vêtements n'étaient pas les plus chauds, sans compter que tu n'avais plus trop de graisse pour vraiment conserver la chaleur. Tu restas donc là, à regarder le film, imitant la fille à côté de toi, jusqu'à ce qu'elle finisse par te demander ton prénom.

D'un côté, c'était surprenant, étant donné que pas grand monde ne t'avait demandé ton nom pour autre chose que le marquer sur une feuille ou parce qu'il y en avait besoin. Là, visiblement, c'était juste pour savoir. D'un autre, tu avais perdu le sens de la sociabilisation, et elle était la première, en dehors de Billie pour l'instant, à te parler.

Tu mis bien pratiquement une minute pour répondre, gardant une tête de con, bouche ouverte et tout le toutim, pour finalement encore t'excuser : "Oh, désolée, je... Euh, j'ai perdu l'habitude. Tyrion. Je m'appelle Tyrion. Et j'veux dire, j'ai pas perdu l'habitude de dire mon prénom mais plus... de... parler. Herm. Bref. Et toi ? Ton prénom. Pas l'habitude de parler." En fait, t'avais l'air plus intelligent avec ta tête de con.

Messages : 141 Date d'inscription : 26/11/2018

Event cinéma en plein air

Film du jour : Dirty Dancing

Vous avez, pour la plupart, aimé le film, chanté, dansé, voire même râlé, parce que sérieusement, Dirty Dancing ? Hé bien, les râleurs vont être ravis : il y a un problème. Un gros. Et ce problème, c'est que le générateur coupe, plongeant tout le monde dans le noir et le silence. Oups. A quoi ? Vingt, trente minutes de la fin ?

Après un léger moment de flottement, il y a les personnes chargées de gérer le cinéma qui essayent de relancer le générateur, mais tout le monde le sait, le karma n'est pas un gentil garçon, le film ne reviendra jamais.

Avez-vous peur du noir ?

Fonctionnement de cet évent

Voici le premier évent de DLB ! Et c’est un grand moment pour les survivants, qu’ils aiment ou pas ce film, d’ailleurs. Et pour qu’on puisse tous s’amuser, voici le fonctionnement de l’évent.

A la suite de ce post, vous pourrez jouer vos personnages en sujet commun, interagir avec les uns et les autres, dans un maximum de 400 mots par post, en essayant aussi de ne pas monopoliser le sujet. N’hésitez pas à vous interpeller les uns les autres !

Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’idée de jouer dans un sujet commun, et que vous avez un partenaire pour un rp à part (à deux, trois, quatre, comme vous voulez), vous avez totalement le droit de créer votre sujet, dans lequel vous gérer vos nombres de mots, ordres de passage, comme vous le sentez. N’hésitez pas à lire de temps en temps le sujet commun. Cependant, vous devrez ouvrir votre sujet dans la même catégorie que cet évent.

Finalement, nous avons décidé de faire une DERNIERE intervention plus rythmée que prévue hihi

L'évent est considéré comme fini (sauf si vous faites intervenir une bêtise !). Amusez-vous à clôturer comme vous le souhaitez !

Fiche codée par Nîniel pour Don't look back

Le coup vient de partir et je sais d’avance que je vais avoir un bleu. Je regarde le grand brun s’installer près de moi et s’excuser. Je lui souris en retour. « Pas de problèmes. Rien de grave. » C'est vrai après tout, je ne saigne pas et je ne me vide pas encore de mon sang. Je me re-concentre sur le film avant de jouer les curieuses et de demander le prénom de l’homme qui me frappe impunément. Une minute passe et j’attends ma réponse, sagement. C’est quand il ouvre la bouche que je souris légèrement, entre l’excuse et le prénom. Je le regarde, j’écoute. « Je comprends. C’est relativement dur. » On se comprend, c’est déjà ça. « De parler, j’veux dire. ‘Fin, t’as compris. » J’esquisse un sourire. « T’aimes bien le .. le film ? » Bien évidemment, c'est au moment où je dis ça que le film coupe et que nous nous retrouvons dans le noir. Je n'aime pas le noir, il m'a trop hanté pendant ces dernières années. D'une main, j'attrape Balthazar contre moi, de l'autre, je cherche à tâtons la main du brun pour la prendre entre mes mains. « Je suis désolée mais j’ai peur du noir. J’veux plus. »

(c) DΛNDELION

Tu parlais avec quelqu'un que tu ne connaissais pas. C'était étrange quand ton monde entier s'était résumé à un petit groupe durant un temps très long, puis à toi seul ensuite... Mais elle semblait comprendre. On se comprenait. J'avais hoché la tête, histoire de montrer que tout allait bien. C'était tranquille. Pas de pression. Cool. Cool. Cool.

Et pile quand elle te demanda si tu aimais le film, tout coupa d'un coup, dans une espèce de "boum". L'électricité avait lâché, et il y faisait désormais tout noir. Tu sursautas, et tu retins à grand peine un cri de stupeur, tant ça t'avait surpris. Du moins pas autant que la main qui attrapa la tienne. "Que ?" Mais l'explication arriva. Une survivante, forcément, elle avait ses peurs... Le noir était probablement courant.

Mais le noir, tu l'avais bien trop connu pour en avoir peur. Alors, tu lâchas sa main, dans un élan de solidarité, pour passer ton bras par-dessus son épaule. "N'aie pas peur. Le noir ne peut rien faire, ce sont les gens qui sont pires. On va rester là... Le temps qu'ils partent tous. Ils ne peuvent pas nous voir. Le noir nous garde à l'abri..." Tu te rassurais aussi. Te répétant ce que tu te disais chaque nuit depuis des semaines et des semaines.

Et tu restas là à attendre tout simplement, que la foule s'en aille, ou que la lumière revienne.

Ma main attrape la sienne quand le générateur s’éteint et qu’il coupe le film. Je soupire en entendant sa réaction mais j’ai trop peur de retirer ma main de la sienne, à cause de l’obscurité. J’ai une main posée sur la sienne et l’autre posée sur mon chien que je serre contre moi. Il n’a pas l’air dépaysé lui, mais moi, je n’en veux plus de cette obscurité qui me serre les tripes comme si j’étais sur un échafaud. Je grimace en attendant que la crise passe mais elle refuse de s’en aller. Soudain, sa main s’échappe et son bras vient autour de mes épaules. Je me crispe avant de me décrisper lentement en entendant sa voix qui se veut rassurante. Il a sûrement raison. Le noir nous garde à l’abri. « Si tu le dis. » Je me resserre contre lui, tirant le chien près de nous. Tyron ne me lâche et bordel, ça me fait du bien de ne pas me sentir seule face à l'adversité. « T’as pas des allumettes ou un briquet ? Ou quelque chose qui fait de la lumière ? »

La lumière n’arrivant pas, je soupirais tout en restant dans cette position totalement débile. Il fallait parler pour faire passer la peur. « Tu viens d’où toi ? »

(c) DΛNDELION

C'était une drôle d'expérience de rassurer quelqu'un que tu ne connaissais pas, alors que tu étais toi même la personne qui avait peur de tout, tout le monde, tout le temps. Mais le noir, vraiment, c'était un compagnon bien trop fidèle pour que tu ne l'acceptes pas avec un minimum de philosophie.

Mais c'est vrai que t'aurais apprécié avoir un petit briquet ou des allumettes, sur ce coup. Tu répondis donc désolé : "Non, j'ai rien... Désolé." T'aurais bien voulu l'appeler par son prénom, mais t'avais un peu buggé avant tes excuses. Parce qu'avec la coupure de courant, elle n'avait pas répondu à ton "et toi", et tu n'osais pas insister.

Elle te demanda d'où tu venais, et tu crus comprendre qu'elle te demandait de quel endroit. Parmi tes pérégrinations post-invasion. Mais tu n'avais pas envie de parler de choses qui faisaient mal, qui faisaient peur, alors que vous étiez plongés dans le noir. Tu préféras parler de ta vie, avant, celle qui était plus agréable, au final. "Fresno. C'est pas très loin d'ici, ça fait bizarre de me dire qu'il n'y a sûrement plus personne là bas... Et toi ?"

Je lui demande pour les allumettes, j’ai peur du noir. Je n’y peux rien après tout. C’est le fait d’être restée dans la cave pendant quelques heures et aussi le fait d’avoir dormi toutes ces nuits dans rien. J’ai pleuré le jour où mon briquet à rendu l’âme, cette fois-ci, je savais que quand la nuit tomberait, il n’y aurait plus de lumière, plus rien. J’ai prié pour avoir un déluminateur comme dans Harry Potter. J’en pouvais plus et ce soir, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Je me sentais en sécurité, maintenant, j’ai juste peur. Le bras de Tyrion m’entoure et je me blottis contre lui. Il n’a rien de ce que je lui demande, on doit simplement attendre.

Ma curiosité pousse légèrement et je me met à faire la conversation. Ses origines ? J’attends la réponse et quand je l’ai je souris. Je suis incapable de savoir où c’est mais j’ai sans doute dû y passer quand je marchais pour venir ici. Il me retourne la question. Un sourire s’étire sur mes lèvres. Il faut croire que mon accent disparaît petit à petit. « Je viens de Berlin, en Allemagne. » J’essaye de le voir mais avec l’obscurité, c’est compliqué. Je caresse mon chien. « T’as quel âge, toi ? » C’est une question tellement con, mon dieu.

(c) DΛNDELION

Elle était allemande... Okay. Tu fus surpris de ne pas avoir calé son accent, mais fallait croire que t'étais plus aussi attentif qu'avant, car maintenant qu'elle le disait, tu entendais cette subtilité dans les prononciations de certaines lettres. "Oh, okay, sympa." Tu pensas alors qu'il s'agissait d'une vacancière qui avait fini piégée avec l'invasion. Tu n'imaginais pas un instant qu'elle avait réellement traversé l'océan sur un bateau il y avait pas si longtemps que ça.

Tu savais aussi que si elle te posait des questions, parlait, c'était pour occuper le temps, dans le noir, pour ne pas avoir peur. Alors, tu renforças ta prise sur son épaule, la frottant un peu, te disant que si ça consolait autrefois Ivy, ça pouvait marcher sur cette fille. Pour autant, tu fus surpris par la question. Ton âge. T'en savais fichtrement rien. Tu pourrais avoir 30 ans comme en avoir tout juste 26. Peut être même 35. Tu ne savais même pas l'année qu'on était.

Tu fus légèrement démuni par ce fait. "Je... J'en sais rien en fait. J'ai pas tenu le calendrier... Et personne m'a dit qu'elle date nous somme. Je... J'suis né le 1er avril 1994. Et toi ?"

C’était le noir qui me serrait le ventre. L’idée de l’obscurité me faisait peur et quand la nuit tombait sur Destiny, je venais me caler rapidement dans les bras de John pour me sentir rassurer mais ici, John n’était pas là et il n’y avait que Tyrion. Tyrion qui ne me connaissait pas mais qui allait assez me connaître pour savoir que j’étais totalement folle. Un soupire sortait d’entre mes lèvres alors que je me serrais contre lui. Je lui demandais vite quel âge il avait, histoire de savoir un petit peu à qui j’avais affaire. Je soupirais doucement en attendant ma réponse. Si mes comptes étaient bons, chose que j’espèrais, nous étions en 2023.. Tyrion allait donc avoir.. je comptais sur mes doigts. « 29 ans. T’as 29 ans. J’crois qu’on est en 2023.. » Je me suis amusée comme j’ai pu à compter les saisons. Je baissais les yeux pour venir un peu plus contre le brun. « C’était quoi ta chanson préférée ? »

(c) DΛNDELION