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A little note for you, sir ft. Copenhague

Sujet: A little note for you, sir ft. Copenhague   Mer 1 Mai 2019 - 0:14 —
Cameron I. Landermann
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Bonjour Odense,

Je suis sincèrement navrée d’avoir dû écourter notre dernier moment ensemble à cause du froid de l’eau. On dit souvent que l’Allemagne est un pays froid mais tu sais, on est quand même bien lotis avec nos degrés au dessus des températures de saisons. Pour me faire pardonner en bonne et due forme, je te propose que tu me rejoignes dans ma chambre, la n°7 au septième étage, vers 21h. Mon très cher colocataire ne sera pas là, je me suis arrangée pour qu’il soit bien occupé pendant la nuit et ce, jusqu’au petit matin. Je n’ai pas prévu de plan particulier, j’ai simplement envie de passer un peu plus de temps avec toi que d’habitude. Je dois dire que ta compagnie m’est plutôt agréable, voire très agréable.

Tes lèvres et ton petit cul me manquent beaucoup,

A ce soir,

Berlin.





Voilà le petit mot que Gabriel à dû retrouvé ce matin dans le garage, coincé entre une clé à molette et un petit marteau bleu. Il est presque 21h et je l’attends avec impatience. En l’attendant, j’ai réussi à trouver un petit bouquin qui me plaît bien. Celui que j’avais trouvé dans l’armoire à l’infirmerie, je suis passée le prendre en douce tout à l’heure, un sourire aux lèvres. Je redresse la tête quand j’entends les coups à la porte. J’ai le coeur qui bat beaucoup trop vite en venant ouvrir la porte mais mon excitation retombe rapidement quand je vois John tout affolé, à la recherche d’un t-shirt. Je soupire et je lui en tends un. Il repart aussi tôt, je le dégage gentiment en lui expliquant que la brune doit l’attendre. Il repart, sourire aux lèvres. Je me pose dans le fauteuil et j’attends patiemment en essayant de me concentrer. Cette fois-ci, ça retoque. Je grogne en râlant. Je tombe sur le Danois, auquel je souris en coin. Je suis heureuse. « Donc, tu as eu mon petit mot. »

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Sujet: Re: A little note for you, sir ft. Copenhague   Mer 1 Mai 2019 - 15:16 —
Gabriel Mortensen
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Gabriel Mortensen
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A little note for you, sir

Je contemple ce petit mot entre mes mains alors que le sourire s’agrandit au fur et à mesure des mots. Je l’ai trouvé en venant travailler, délicatement placé parmi mes outils. Mon cœur a fait des bonds tout au long de la lecture. D’abord sur ce surnom, autrefois Copenhague, à présent Odense. Elle m’a écouté, elle a compris mon histoire et a changé ses habitudes en conséquence. Et cette semi déclaration, ces mots si bien trouvés. J’ai le cœur au bord des lèvres et une sensation étrange là au fond de moi. Comme du bonheur, mélangé à de l’appréhension. J’suis heureux de ce qu’il se passe entre elle et moi et j’apprécie sincèrement sa compagnie. J’ai d’ailleurs hâte de la rejoindre. Mais j’ai peur de ce que je vais faire un jour ou l’autre. Parce que je sais que rien ne dure avec moi et que je suis passé maître en démolition de toute relation. Alors notre idylle a-t-elle une date de péremption ?

Je ris une dernière fois en lisant sa dernière phrase avant de me décider à ranger le mot dans la poche arrière de mon jeans et de me remettre au travail. C’est qu’avant de rejoindre la belle, il faut finir la journée. Et celle-ci promet d’être longue.

C’est quelques heures plus tard, le garage loin derrière moi, le ventre plein et le cœur toujours prêt à exploser que je me dirige vers cette fameuse chambre. La n°7, au septième étage. Il y aurait presque un message caché là au milieu, mais ce soir, j’ai envie de passer du temps avec elle, simplement. Juste elle et moi, peu importe ce qu’on fera. Je respire un bon coup avant de frapper à la porte. Il y a du bruit derrière la porte et lorsqu’elle s’ouvre, je souris à l’Allemande. Je suis content de la voir. Je ris légèrement et sors le mot de ma poche. « Trouvé oui. » Je le brandis fièrement avant de le replacer à sa place initiale. « Bonsoir Cameron. » J’aurais pu l’appeler Berlin, comme dans son mot, reprendre notre ancien jeu, mais je n’en ai pas envie. Elle est devenue Cameron et dire son vrai prénom me provoque toujours quelque chose de spécial. Je me penche vers elle pour déposer un baiser sur sa joue avant de m’avancer dans la chambre, les mains dans les poches. « Alors c’est là que tu te terres avec le chef des Nourriciers ? » Petit tour de la pièce avant de me tourner vers elle, un sourire en coin.
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Sujet: Re: A little note for you, sir ft. Copenhague   Mer 1 Mai 2019 - 15:38 —
Cameron I. Landermann
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Mon sourire s’étire face au brun qui se tient devant ma porte. Ma question est relativement bête, s’il est là, c’est qu’il a eu ce petit mot. Je le regarde me le montrer avant de le remettre dans sa poche. « Chouette alors. » Je lui souris en le regardant. On va enfin passer un peu de temps ensemble. On a en déjà passé du temps tous les deux mais jamais dans un endroit aussi intime. J’ai l’impression de faire un saut dans le temps, comme à l’époque où j’invitais mes copains dans mon appartement. La sensation d’envie mêlée à celle de l’appréhension. Je l’adore cette sensation, encore plus parce que c’est avec lui. Je souris en l’entendant m’appeler par mon prénom. J’aime le voir rouler entre ses lèvres. « Bonsoir, Gabriel. » Je le regarde avec ce petit sourire en coin qui ne veut plus partir de l’embouchure de mes lèvres. Il dépose un baiser sur ma joue et j’ouvre la porte un peu plus pour qu’il puisse passer. Son baiser me fait un effet de dingue, je craque littéralement. Il entre avec les mains dans les poches quand son fessier tombe sous mes yeux. Je me passe un coup de langue sur les lèvres et c’est à ce moment là que je vois les chiens remuer dans leur coin. Balthazar arrive pour le sentir. « Gabriel, je te présente Balthazar. » Je souris. « Ouais, c’est ici qu’on vit tous les deux. » Je referme la porte derrière nous. Je l’observe faire son petit tour dans la pièce. Je n’ai aucune idée de quoi nous allons parler mais je sais que le brun à la langue qui se délie facilement. « Je t’aurais bien proposer un truc à boire ou à manger mais y a pas grand-chose ici. » Je me frotte l’arrière du crâne, presque gênée. Mon idée était con en fait. Je grimace en le regardant, je me sens rapidement gênée. « T’as passé une bonne journée ? » Je m’avance vers le lit et je referme mon bouquin.

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Sujet: Re: A little note for you, sir ft. Copenhague   Mer 1 Mai 2019 - 17:07 —
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A little note for you, sir

Je fais un tour de la pièce avant que l’un des chiens ne vienne me dire bonjour. Je m’agenouille face à lui pour lui caresser la tête. « Salut Balthazar. C’est donc toi qui as détruit la moitié de mon garage. » Je rigole et lui fais une tape sur le flanc avant de me relever et regarder Cameron. « C’est plus sympa de les voir là que courir partout. » Je pose mon regard sur le second chien. Il remue la queue dans son coin mais je le caresserai s’il vient vers moi. Je ne veux pas lui imposer ma présence.

Cameron me répond et je retourne la tête vers elle. « J’ai mangé quelque chose avant de venir. Basamed ramène parfois des trucs de la cuisine. » Je lâche mon sourire en me rendant compte qu’elle n’en a pas vraiment le droit. « Mais chut. Elle est pas censée le faire. » Privilège d’être le jumeau de la cuisinière. J’aurais d’ailleurs bien ramené quelque chose à l’Allemande, mais je n’aurais pas été discret avec ma nourriture.

C’est là que le silence décide de s’installer. Ça fait bizarre. Je me sens presque gêné. C’est sûrement que pour une fois, notre rencontre est prévue, qu’on y a pensé toute la journée. Je sors mes mains de mes poches et m’approche d’elle lorsqu’elle me demande comment a été ma journée. « Ca a été. Un peu longue. » Sûrement l’envie d’être auprès d’elle. « Et toi ? » Elle s’avance vers le lit pour fermer son livre et je la suis du regard. « Tu lis quoi en ce moment ? » Je fais un mouvement de tête vers le bouquin qu’elle vient de fermer. Non pas que je m’intéresse à la lecture. Je lis d’ailleurs très rarement. Mais il faut bien faire la conversation et je sais que c’est quelque chose qu’elle apprécie.

Mais le silence retombe rapidement et ce n’est pas un de ces silences agréables, de ceux qui s’installent sans qu’on s’en aperçoive et qui ne nous dérangent pas. Non, celui-là est lourd. La complicité du fleuve me parait si loin. Même si j’apprécie sa présence, la relation n’est juste pas tout à fait pareille. Ça viendra avec les minutes qui passent, certainement. Mais là tout de suite, je n’ai pas cette impression de bien-être. Juste une sensation lourde au creux de mon ventre.

Je me retourne dans la pièce, suis les murs des yeux, découvre encore, et je tombe sur leur salle de bain. Intrigué, je m’avance vers la porte. « Vous avez tout modifié ? »
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Sujet: Re: A little note for you, sir ft. Copenhague   Mer 1 Mai 2019 - 17:59 —
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Je les regardent, eux deux. Gabriel est penché vers mon chien tandis qu’il remue la queue allègrement. Je crois qu’il est heureux de rencontrer quelqu’un d’autre. Oscar est couché dans son panier, sagement. Je sais bien qu’il n’est pas forcément des plus avenants mais je sais aussi qu’il n’hésite pas à squatter le lit. Je lui souris en ricanant légèrement. « Je suis vraiment désolée qu’ils aient mis le bordel dans ton garage, tu sais.. » Je baisse la tête en regardant Gabriel et le chien. Ils sont beaux tous les deux.

Par politesse, comme avant, je lui dis que je lui aurais bien proposé quoi que ce soit mais que je n’ai rien. J’apprends alors que sa sœur ramène certaines choses dans leur chambre et je souris en coin mais c’est son sourire à lui qui s’efface. « Je ne dirais rien, ne t’inquiète pas. » Vu qu’on est sur les confidences, j’en profite. « John me ramène des courgettes et je vais les faire cuire la nuit. » Oui, ça paraît con comme ça mais je mange pas assez sinon et j’en ai besoin. J’hausse les épaules. « Du coup, j’en ai quelques une dans l’armoire. » Je ricane en le regardant avant que la gêne ne se ramène à grand pas.

Nos questions deviennent communes, même pour nous deux. Je lui demande comment s’est passée sa journée. « Je vois. » Je lui souris. « La mienne aussi. » Je triture mes doigts avant de plonger mon regard dans le sien. « Je crois que j’avais envie de rentrer pour te voir. J’espérais que t’allais trouver le message et que ton autre collègue ne l’ai pas vu avant. » Je ricane. « Je me serais retrouvée bien conne avec lui à ma porte. » Je me pince les lèvres en souriant. Je me rapproche du lit pour fermer mon livre et venir dessus, tranquillement. « Tu sais, quand on a été chercher la tequila ? » Je souris en repensant à cette journée. « J’avais vu un petit livre dans l’armoire de l’infirmerie, j’suis partie le rechercher. Du coup, c’est Les contes de Perrault. » Je secoue le petit livre dans ma main. Je m’étale doucement sur le lit et je viens me mettre en tailleurs. « Tu lis pas toi ? » C’est une question comme une autre après tout. « Pose tes fesses dans le lit si tu veux, bébé. » J’espère que ce petit surnom effacera la gêne un instant. Ce serait agréable qu’on retrouve la simplicité qu’on possède habituellement. Il se tourne vers la salle de bain et je souris. « Ouaip, on en a fait une petite salle de calme. J’aime bien m’y mettre et me poser le soir. C’est agréable. » Je le regarde. « Fais comme chez toi, hein. » Je me cale sur le lit, contre les gros coussins en l’observant évoluer dans la pièce. J’attends qu’il revienne vers moi pour oser faire un petit pas vers lui.

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Sujet: Re: A little note for you, sir ft. Copenhague   Mer 1 Mai 2019 - 22:05 —
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A little note for you, sir

Je me retourne vers elle alors qu’elle s’excuse du comportement des deux chiens. « T’en fais pas. Ça m’a obligé à ranger. » Petit clin d’œil avant de me retourner vers Balthazar, le caresser un instant et me lever. Viens le sujet de la nourriture et elle me confie que John lui ramène des courgettes. Je réfléchis un instant au sens du mot, ne le reconnaissant pas tout de suite puis me mets à rire. « Des courgettes ? J’ai donc devant moi une fane ? » Je ne ferai aucun commentaire sur le double sens que les jeunes s’amusent à donner à ce légumes. Je rigole cependant de plus belle en l’imaginant la nuit avec son tas de courgettes. « Je donnerais cher pour te surprendre en pleine nuit avec tes courgettes. »

Mais voilà que le silence revient et qu’on se pose des questions bateaux. Elle joue avec ses doigts et je ressens la gêne qui s’installe, se propage tel un virus. Elle pose son regard dans le mien et je le soutiens, bien vite hypnotisé. Je souris en coin à ses aveux. « Ca aurait été tragique qu’un autre vienne oui. » Nouveau clin d’œil.

On parle ensuite de son livre, elle me remémore l’épisode de la téquila et je fais mine de réfléchir. Le début de cette journée est encore flou, seule la suite m’est restée en mémoire. Mais je la laisse continuer, hochant la tête. Elle est donc retournée chercher ce livre. « T’as dû faire gaffe aux médecins ou ils t’ont laissé le prendre ? » Je me balade toujours dans la pièce, posant parfois mon regard autour de moi, parfois sur elle.   « Je lis pas beaucoup non. J’arrive pas bien à lire l’anglais. » Et trouver un livre en danois relèverait certainement de l’impossible.

Elle s’installe sur le lit et me dit que je peux m’y installer aussi. Je souris, tout en continuant ma ronde dans la pièce. Je compte bien la rejoindre, mais j’aime bien découvrir son univers d’abord. Surtout si ça peut me donner des idées pour rendre le quotidien de Basamed encore mieux. Pourtant, son surnom me fait l’effet d’un électrochoc. Celui qu’elle utilise assez souvent avec moi, mais surtout qu’elle a utilisé dans le garage. Il me rappelle tant de choses, de belles choses.

On parle de leur salle de bain réaménagée et j’y jette un autre coup d’œil, plus prolongé. « C’est trop bien ! Ils auraient dû faire ça dans toutes les chambres ! » Sauf qu’il aurait fallu avoir une tonne de coussins et de couverture et que j’imagine que les trouve-tout ne tombent pas dessus à tous les coins de rue. Pas après cinq ans en tout cas. Je me retourne vers elle alors qu’elle s’installe mieux et me redit que je peux m’installer. Deuxième fois qu’elle me le dit, ce n’est pas un hasard. C’est une demande. Je retire alors mes chaussures, ne voulant pas salir son lit, avant de l’y rejoindre. Comme elle juste avant, je m’installe en tailleur, non loin d’elle, jetant un œil aux chiens avant de me concentrer sur son regard à elle. Je soupire une fois. « J’aurais tout donné pour avoir une télé ou un ordinateur, ou n’importe. M’installer devant Netflix et ne pas bouger pendant des heures. » Mon regard se perd dans le vide. C’était le bon vieux temps. Calé au fond de la couette, la pluie à l’extérieur et cette impression d’invincibilité.

Je souris à ce souvenir avant de revenir dans le temps présent et reposer mon regard sur Cameron. Je réalise mon absence et soupire un coup. Ça m’arrive de plus en plus ce genre de retour dans le passé. Mais je secoue la tête pour chasser tout ça et viens m’installer à côté de Cameron, regardant d’abord devant moi avant de me tourner vers elle, un sourire en coin, retrouvant mon énergie légendaire. « C’était quoi ton excuse pour te débarrasser de ton coloc’ alors ? »
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Sujet: Re: A little note for you, sir ft. Copenhague   Jeu 2 Mai 2019 - 0:48 —
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Le bordel que les chiens ont mis l’a forcé à ranger. Je souris en coin. « Serais-tu d’un naturel bordélique ? » Je ricane en le regardant puis je me met à lui expliquer le coup des courgettes, apparemment, ça le fait rire. Je l’observe du coin de l’oeil avant que son rire emplisse toute la pièce. « Oui, des courgettes. Ne te fous pas de moi mais j’adore ce légume. J’ai remué ciel et terre pour en retrouver. » Je souris en coin. « On a fait un deal avec John, courgettes contre des cours de yoga. » Je fais remuer mes sourcils de bas en haut avant d’éclater de rire. « Tu devrais m’y retrouver un soir, j’y suis généralement entre une heure et deux heures du matin. Je les mange en rapide mais j’suis prête à partager mon butin avec toi. » Et c’est dire à quel point je l’apprécie si je suis prête à partager mes courgettes avec lui. On revient sur l’idée que son collègue aurait pu se pointer à sa place. « T’imagines même pas la gueule que j’aurais tiré, je pense. » Je dois bien avouer que j’aurais été sacrément déçue de voir un autre homme se pointer devant ma porte. Son clin d’oeil me fait vriller, littéralement, alors que son regard est ancré dans le mien. Je ne m’en lasse plus.

La conversation part sur le livre que j’ai chipé dans l’infirmerie et je lui souris gentiment quand il me pose la question. « J’y suis allée quand ils étaient en pause. Y en a un toujours un qui tape sa sieste l’après-midi, alors je m’y suis glissée et je l’ai pris avant de partir en douce. » Décidément, Gabriel aurait des choses à raconter s’il voulait me faire du mal. Je grimace à cette pensée mais j’essaye de rester concentrée sur ses dires. « Tu comprends mieux l’allemand ? » Parce qu’il me reste encore quelques livres allemands dans ma petite bibliothèque. « Et si j’essayais de te les lire ? » C’est une idée comme une autre après tout. Je l’invite à me rejoindre dans le lit mais il a l’air absorbé par notre chambre à John et moi. Surtout sur notre petite pièce et je ris. « Mais tu sais.. quand je suis arrivée, y avait encore la douche, le lavabo et les toilettes, hein. » Je souris en coin. « C’est nous qui avons tout pété pour se faire ce genre de petite salle. » Je le regarde alors. « D’ailleurs, pas un mot là dessus sinon tu dis au revoir à ton Allemande, bébé. » Je ne déconne plus vraiment quand je lui dis. Je ne sais pas si on pourrait se faire jeter pour ça mais je peine à ne pas y croire. Je grimace et je lui redis de faire comme chez lui. Visiblement, il comprend le message puisqu’il vient se mettre sur le lit en faisant attention, il retire ses chaussures et se met au bout du lit, en face de moi. Mon regard jauge le sien et je lui souris. Son soupire amène le mien quand il évoque les soirées Netflix. « Et moi donc, une petite soirée Netflix and Chill avec toi. Ca aurait été le pied, bordel. » Je me mords la lèvre. On sait très bien ce que ça donne les soirées Netflix and Chill avec une autre personne dans son lit ou dans son canapé. Je ricane un petit peu. « Tu crois qu’on se serait rencontré sans l’apocalypse ? » Je lui pose cette question mais le Danois n’a pas l’air d’être très présent, là tout de suite. « Gabriel ? » J’attends de voir s’il est vraiment parti dans ses pensées ou non. A ma grande surprise, il revient rapidement et il vient s’installer près de moi. Je lui souris et je dépose tranquillement ma tête contre son torse. Ouais, c’est devenu mon spot. Juste là, près de son cœur. Sa question me fait beaucoup rire et je le regarde. « Je me suis débrouillée pour qu’il soit en très bonne compagnie ce soir. » Je souris en coin désormais, je suis diaboliquement douée. « Et toi ? T’as dis à ta sœur que tu découchais ? » Je le regarde, je veux vraiment savoir ce qu’il lui a dit. « Je t’en voudrais pas si tu lui a dit que tu passais la nuit au garage, hein ? J’sais très bien imiter les voitures. » Y a son odeur qui emplit mon nez et je me laisse doucement aller contre lui. « Tu m’en veux pour la dernière fois ? D’avoir coupé court à notre petit jeu parce que je grelottais ? » Je grimace en plongeant mon regard dans le sien. « Je m’en veux un peu, moi. »

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Sujet: Re: A little note for you, sir ft. Copenhague   Jeu 2 Mai 2019 - 21:26 —
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A little note for you, sir

« Disons plutôt que le rangement n’a jamais été mon truc. » Sans pour autant vivre dans une décharge. Je garde ce sourire en coin alors qu’elle m’explique l’épisode des courgettes. Je n’arrive pas à croire que l’Allemande apprécie autant ce légume. Mais la vie est pleine de surprises comme on dit. Exactement la suite de sa phrase qui me fait à nouveau éclater de rire. « J’ai du mal à imaginer John le fermier en pleine séance de yoga, tu m’excuseras. » Elle qui le qualifiait de « bien battit » ou quelque chose comme ça et mon souvenir de lui qui contraste totalement avec ce que je m’imagine des mecs exerçant le yoga. Des clichés, comme toujours. Mais des idées tout de même. Puis elle me propose de la rejoindre un soir, face à ses courgettes. Sur le coup, je suis touché par sa proposition. J’imagine que c’est un moment bien à elle et qu’elle n’a pas spécialement envie de partager. Pourtant, elle me propose de venir et ça me touche sincèrement. Je ne dis rien cependant, me contente de garder un sourire débile sur les lèvres.

On parle livre, comment elle a récupéré ses contes et j’hoche la tête. Elle se met autant dans la merde que moi avec ses aveux, mais je ne dirai rien. J’ai beau être un connard parfois, ce genre de trucs, je les garde pour moi. Une fois de plus, je ne dis rien et elle enchaîne. « Oui je comprends mieux l’allemand. » Au point de lire un livre entier je ne sais pas. Mais sa langue est plus proche de la mienne que l’anglais, c’est donc plus facile de faire un parallèle. Elle me propose ensuite de me faire la lecture et là encore, je suis touché. Des petites attentions paraissant anodines mais si importantes. Je plante mon regard dans le sien durant un instant. « Pourquoi pas oui ! » Je suis sûr que l’écouter lire doit être passionnant. Elle fait ça durant ses journées, c’est qu’elle le fait bien. Je me promets d’ailleurs intérieurement d’aller une fois l’écouter, si je ne travaille pas.

On parle de leur salle de bain et je perds mon sourire. « Pas un mot promis ! Mais tu penses que vous pourriez avoir des problèmes pour ça ? » Après tout, la chambre est la leur à présent. Ou alors les chefs désirent que tout reste comme c’était en arrivant, au cas où les propriétaires changeaient ? Mais John est chef, ça doit bien lui donner un petit avantage, non ? A quoi bon mener un groupe si c’est pour ne rien avoir de plus. Bien pour ça que le pouvoir ne m’a jamais intéressé. Beaucoup de responsabilités pour pas grand-chose.

Je m’installe sur le lit en face d’elle et nous parlons Netflix. Je rigole à sa remarque. Oh les soirées Netflix and Chill, c’était quelque chose.  J’en aurais bien fait une avec elle, moi aussi. Mais déjà je me perds dans mon monde alors que sa question résonne un instant au loin. J’entends même mon prénom, ce qui me fait revenir à la réalité. Je la regarde, sans répondre à sa question, trop perdu sur le coup. Et je me couche à ses côtés, et vite, elle vient s’installer dans son coin à elle, sur mon torse. Les vieilles habitudes reprennent et mon bras passe autour de ses épaules pour caresser sa peau. On parle de John et je ris avec elle. « Il doit pas être trop déçu de se faire mettre dehors alors. » Elle me retourne la question et je lâche son regard pour regarder devant moi. « Je lui ai rien dit de spécial, je t’avoue. Elle a l’habitude que je disparaisse de temps en temps. » Parfois elle s’inquiète, parfois elle a confiance. Elle sait que je peux être con et vite me mettre dans la merde, mais elle sait que je ne partirai pas là-dehors sans elle. Donc en soit, s’il m’arrive un truc, je ne serai pas loin. Et de toute façon, généralement, si je disparais, c’est pour aller chez une fille. Mais ça, Cameron n’a pas forcément besoin de le savoir. Ma réputation me suit de toute façon. Je ris lorsqu’elle dit savoir imiter les voitures. « Une belle Audi alors ? »

Je m’installe plus confortablement, plie l’un de mes jambes et doucement, ma seconde main vient chercher la sienne. Elle se laisse aller contre moi et je sens cette sensation de bien-être refaire surface. A côté d’elle, je me sens toujours bien. Je tourne la tête vers elle lorsqu’elle reprend la parole. Si je lui en veux ? Je soupire et la lâche pour me mettre sur mon flanc, faire face à elle, comme au bord du fleuve, mes mains recourbées devant moi. « Pourquoi je t’en voudrais ? Je commençais à avoir froid aussi de toute façon. » Je souris quand elle dit s’en vouloir un peu, elle et ma main vient caresser le bord de son visage et se perdre dans les mèches près de ses oreilles. « C’est sûr que ça aurait certainement été chouette d’y rester. Mais y’a plus sympa qu’un… » Je cherche le mot durant quelques secondes. « …un rhume ! » Je souris, fier d’avoir trouvé mon mot avant de me concentrer sur les iris de l’Allemande. « On est bien mieux ici, non ? » Et pour lier la parole aux gestes, je l’attrape par la taille et l’attire délicatement vers moi, la retournant pour me retrouvant en cuillère derrière elle. Mes bras viennent s’enrouler autour d’elle et ma tête se pose dans son cou. J’hume un instant son odeur alors que mes doigts s’emmêlent une nouvelle fois aux siens. « T’as travaillé tôt ce matin d’ailleurs ? »
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Sujet: Re: A little note for you, sir ft. Copenhague   Jeu 2 Mai 2019 - 22:12 —
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Plus son rire emplit la pièce, plus je sens mon pauvre cœur fondre. Il en a vu des vertes et des pas mûres mais ce rire, mon dieu. Il emplit la pièce, remplit le vide autour de nous, fait en sorte que la bonne humeur soit avec nous et j’entends mon propre rire se mêler au sien. Les deux forment alors une symphonie singulière que je prends le temps d’écouter lentement avant de lui répondre, manquant de m’étouffer entre deux rires. « Il a du mal mais il s’en sort. » Je lui souris doucement en continuant à propos de mes fameuses courgettes, ce doux légume qui me rend totalement dingue. Je lui propose même de me rejoindre s’il en a envie, un soir. Ce serait assez agréable de pouvoir manger en tête à tête avec lui, sans le brouhaha des autres et sans cette pression qui nous entourent, lui comme moi. J’observe son sourire avant de passer à autre chose. Une autre chose que j’aime, les livres. S’il ne lit pas beaucoup, c’est parce qu’il a dû mal avec l’anglais et c’est vrai que nos langues sont tout de mêmes plus proches. Bien qu’éloignées, je sais que nous arrivons à nous comprendre tous les deux, avec nos accents à couper au couteau. Je lui souris en coin. « Il me reste deux livres en Allemand. » Je le regarde en lui proposant de lui lire, s’il en a envie. Cette chose que je fais si souvent, elle me paraît si intime avec lui. Mon regard croise le sien et s’illumine quand il me répond par la positive. « Et si tu as besoin d’aide en anglais, je veux bien t’aider aussi. » Je ne veux surtout pas qu’il le prenne mal. « J’étais plutôt douée en langue à l’école. » Pour lier le geste à la parole, je sors ma langue et je la fais bouger en ricanant. « Je serai ravie de te lire quelque chose, Gabriel. »

Je me mords la lèvre en le regardant mais son regard est vite attiré par la salle de bain. Je lui raconte alors comment ça se fait que nous ayons cette pièce, je lui indique aussi la peur que j’ai tous les jours avec cette histoire de salle de bain cassée. Je lui dis même qu’il pourrait peut-être me dire au revoir si les chefs sont au courant. Je me met dans la barbamerde si quelqu’un le sait. Il ne sourit plus lui non plus. Il comprend l’enjeu. « Je.. je ne sais pas mais je ne veux pas avoir de problèmes et être obligée de partir d’ici. » Loin de lui aussi, je pense que ça me tuerait, même si nous ne sommes rien de sérieux, il y a quand même une symbiose entre nous. Je suis sûre qu’il la sent.

Dans le lit, l’un contre l’autre, nous retrouvons nos positions, comme celles que nous avions au fleuve. Ma tête vient contre son torse et ses doigts contre ma peau. Les caresses provoquent quelques frissons. La douceur est présente, comme souvent lorsque nous sommes ensemble. John revient dans notre conversation et je souris en coin. « Je crois que personne n’est a plaindre actuellement. » Ma tête vient se caler doucement et je lui retourne la question. La réponse me fait sourire. « C’est parfait alors. » Je n’ai rien à ajouter de plus, je n’ai pas envie de savoir ce qu’il fait d’habitude, ça ne me regarde pas. Je lui assure cependant que je sais très bien imiter les voitures. « Les Mercedes, surtout. » Je ricane en l’observant. « Non, je ne ferais pas le bruit d’un moteur. Tu oublies cette idée. Maintenant. » Je ris encore plus alors que je m’enfonce.

Il s’installe un peu mieux et je me redresse avant de venir me remettre contre lui. Sa main vient chercher la mienne. Le contact se fait si naturellement que je m’entends pousser un petit soupire d’aise quand nos mains se touchent. Sa chaleur me donne une impression d’habitude, celle des bonnes habitudes, les habitudes qu’on veut garder. Par curiosité, je lui demande s’il ne m’en veut pas. J’ai coupé court à nos amusements à cause de ma frilosité. On se retrouve l’un face à l’autre et je lui souris légèrement, j’attends ma réponse mais je viens mettre ma jambe droite contre la sienne. Je plante mon regard dans le sien. « Je ne sais pas.. T’attendais peut-être autre chose de ma part ? » Je me mords la lèvre, c’est vrai, il aurait pu penser que nous allions remettre le couvert dans le fleuve. Sa main vient caresser mon visage alors que je me frotte contre celle-ci. Son contact est toujours aussi bon, bordel. Je l’écoute jusqu’au moment où il galère un peu et je souris en le laissant réfléchir. Son sourire quand il trouve la réponse me fait sourire à mon tour. Ma main glisse dans sa nuque, je viens le caresser doucement. Il est fier de lui et moi je suis fière de lui. « C’est sûr, d’autant plus que ça aurait été compliqué de me soigner ici. Même avec toutes les courgettes du monde. » Oui, ma réponse est totalement conne mais ce n’est pas grave. Je n’ai pas de hontes avec lui. Aucune. Sa question me fait sourire. « Oui, on est bien mieux. » Je me pince les lèvres en observant ses beaux yeux. C’est alors qu’il m’attrape par la taille. Ses doigts contre ma peau me font frémir mais je me laisse faire quand il me retourne. Je sens son torse venir contre mon dos. Je me mords la lèvre. Ses bras s’enroulent contre mon corps et j’attrape ses mains. Je me serre encore plus contre lui. Son souffle vient dans mes cheveux, j’en frémis. Sa présence me fait énormément de bien. Il n’y a rien de sexuel pour le moment, juste du bien-être en barre danoise. L’arrière de ma tête vient contre son front. « Je me lève à 6h30, tous les matins. » Je ricane. « Ca ne change pas grand-chose mais au moins, je dors bien mieux ici. » Plutôt qu’en forêt. Je baille un peu et je viens me coller à lui. Mes fesses contre son entrejambe, je me câle bien. Histoire d’être cajolée. Mon pouce caresse doucement sa main. « Et toi ? » Une autre question me vient. « Dis, t’avais une petite copine.. avant ? » Avant l’apocalypse, avant cette drôle de merde qui nous ait tombé dessus. Avant que nos vies soient tellement chamboulées.



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Sujet: Re: A little note for you, sir ft. Copenhague   Sam 25 Mai 2019 - 21:21 —
Gabriel Mortensen
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A little note for you, sir

Elle ricane, sort sa langue et je ris avec elle. « Je l’sais que t’es douée en langue. » Clin d’œil avant que le sérieux ne revienne. « Mais je veux bien alors que tu me fasses la lecture un de ces jours. » Je n’ai jamais été un grand lecteur, ni maintenant, ni dans ma jeunesse, mais avec tout ce qu’il s’est passé ces dernières années, je suis sûr qu’un peu de lecture pourrait me fait du bien et que je pourrais même l’apprécier. Le temps passe, on s’installe et on parle voiture en riant. « Une Mercedes de luxe. » Elle me dit ne pas vouloir imiter un moteur et je ris encore. « Même pas un petit moteur ? » On est comme deux adolescents qui découvrent le plaisir de la présence de l’autre et ça me fait un bien fou. Retrouver cette innocence, cette légèreté de ma jeunesse. Et à nouveau le temps passe, les discussions avec, et on revient sur l’autre jour au fleuve. « Je me serais pas plaint qu’on fasse autre chose, ça c’est sûr. Mais être ici avec toi me va aussi très bien. » Je souris, sincèrement. Car tout est vrai. Je suis bien ici, avec elle, à oublier ce qu’il se passe là-dehors, à oublier que la vie est dure, à oublier que demain sera peut-être totalement différent. Sa main vient se loger dans ma nuque et je frémis. « Pourtant les courgettes font des miracles sur toi, non ? » Sourire taquin. Elle dit des choses idiotes, mais je m’en fiche. C’est la suite du moment, de l’innocence.

Et puis on change de position et elle se retrouve dos à moi. Je la sens se serrer contre moi et je souris encore. Je n’ai pas forcément envie de plus, mais si je pourrais certainement l’obtenir de sa part. J’ai juste envie de profiter du moment, de ce bien-être devenu si rare ces derniers temps. Et on passe aux questions banales mais qui me donne une sensation de mieux la connaître au fur et à mesure qu’on les pose. Des questions pas forcément utiles, mais que j’ai envie de poser. Elle baille en me répondant, se colle encore à moi et je la serre plus fort contre moi, ma tête venant se loger dans son cou. Elle me retourne la question et je réfléchis un instant. « J’ai pas de montre qui va encore, mais au lever du soleil. » La notion d’heure est devenu quelque chose de lointain. Je sais plus ou moins me repérer grâce au soleil, imaginer quelle heure il serait, mais de toute façon, au Danemark, le chemin du soleil était tellement différent que ça ne veut plus rien dire pour moi. Et ce n’est pas en deux semaines de vacances que j’avais eu le temps de m’y habituer. J’avais une montre au début, de quoi me repérer, mais j’ai vite compris que ça ne me servirait plus à rien. Tout s’est confirmé lorsque les piles ont lâché. De toute façon, nous dormions quand nous étions fatigués, nous mangions quand nous avions faim et les choses se limitaient à ça. Sa tête vient s’écraser contre mon front et doucement, je viens déposer un baiser dans son cou, tout en la serrant encore contre moi.

Elle me demande si j’avais une copine autrefois tout en me caressant la main. Je soupire un instant. « Non… » Je n’ai jamais été dou pour les relations, ni maintenant, ni avant. « J’en avais une quand j’étais encore à l’école. Mais après… » Mes conneries, mon envie de repousser tout le monde, ma peur de l’attachement. « …j’ai arrêté de m’attacher aux autres, j’imagine… » J’aurais pu lui dire que je les faisais toutes fuir, que toutes celles qui s’étaient risquées dans une vraie relation étaient reparties le cœur brisé, que j’avais tout détruit sur mon passage. Mais à quoi bon ? Nous sommes bien, elle n’a pas besoin de savoir tout de suite que je suis un sombre connard. Je dépose un nouveau baiser dans son cou, me replaçant contre elle, fermant un instant les yeux. « Et toi ? T’avais un Roméo ? » Ou était-elle définitivement comme moi, jusqu’à la moelle.

J’attends un instant, écoute sa réponse avant de reprendre la parole. « Tu faisais quoi avant ? Avant que le monde devienne un enfer… Tu faisais un peu ce que tu fais maintenant ? » J’ai envie de la connaître encore. Savoir ce qu’elle était, ce qu’elle aurait dû être si la vie n’était pas autant partie en couilles. On avait tous des rêves avant qu’ils s’envolent devant nos yeux. Qui était Cameron, avant Destiny ?

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Sujet: Re: A little note for you, sir ft. Copenhague   Dim 26 Mai 2019 - 13:02 —
Cameron I. Landermann
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Je crois que ça le fait rire que je lui dise que je suis douée en langue, après tout, il le sait, il l’a eu plusieurs fois sur différentes parties de son corps alors, il sait et il me dit tandis que je ris dans mon coin. « Elle ne s’oublie pas comme ça ma langue. » Je lui glisse un clin d’œil tandis qu’il accepte ma proposition de lecture. Ce qui me fait vraiment plaisir. « Je t’en ferais alors, quand tu voudras. » Je lui souris en me posant dans le lit, j’attends qu’il m’y rejoigne et quand il arrive, notre conversation vient sur les voitures. J’apprends que je suis une Mercedes de luxe et je souris de toutes mes dents. « T’es une bagnole de luxe toi aussi, genre une Mercedes SLS. » Je viens embrasser sa joue en ricanant. « Non, je n’imiterais pas le moteur et puis, tu l’as déjà entendu mon moteur. » Il sait même très bien comment le faire tourner et comment me faire crier. Le tout me ramène au garage, puis au fleuve, là où nous étions si bien mais le froid était venu s’immiscer entre nos âneries. Je lui demande alors pardon pour l’avoir abandonné si lâchement. « On pourra toujours faire autre chose ici, si l’envie nous prends. » Je lui rend son sourire puis je me laisse aller contre lui, je me laisse faire avec tendresse en venant caresser sa nuque avec mes doigts fins. « Oui mais c’est pas non plus le remède du siècle. » Je souris en le regardant. Ce mec est terriblement beau, je ne sais pas s’il le sait. 

Dos à lui, je me colle et je me cale correctement pour qu’on soit à l’aise tous les deux. Sa tête vient se glisser dans mon cou tandis qu’on se serre l’un contre l’autre. Il ne fait pas chaud à Destiny mais il ne fait pas froid non plus. On est juste biens ensemble je crois, sa chaleur ne m’envahit pas de trop mais son parfum, oui. Je me laisse aller contre lui. Je lui réponds simplement, je crois que mon corps ou mon cerveau à garder le rythme que j’avais avant. Me lever à 6h30, manger, aller courir, rentrer, prendre une douche, me préparer, aller au travail etc. Vivre comme un robot synthétique. Je lui dis retourne la question et je souris. J’aime la candeur et la simplicité qu’il possède. C’est tellement rare. Je caresse sa main en me recalant encore une fois. C’est à ce moment que ses lèvres apparaissent contre la peau de mon cou. Un petit gémissement sort de ma bouche mais je me dépêche de le couvrir par un petit rire gêné. Il me serre encore contre lui et je me laisse faire, encore une fois. Je crois qu’avec lui, c’est le laisser aller qui devient un mot d’ordre. Nos moments sont plus doux que le coton, plus chouettes que l’accrobranche, plus sympathiques qu’une orgie. Ils sont pourtant simples, mais tellement agréables. 

Ma curiosité pointe le bout de son nez, sûrement trop d’ailleurs. Je me trouve bien nulle une fois que j’ai posé ma question mais maintenant, j’attends la réponse. Quand je l’ai, je le laisse s’expliquer, je le laisse m’en parler sans jugement. Chacun fait ce qu’il veut de son cul. « Ah.. toi aussi t’as arrêté ? » Je souris en coin en caressant sa main entre mes doigts. Ses lèvres reviennent contre ma peau et je souris légèrement cette fois, pas de gémissements, rien. « J’en ai eu, oui. » Je soupire un peu. « J’en ai eu quelques uns, des réguliers ou pas. Je m’en foutais un peu tant que je pouvais me défouler au lit. » Je ricane légèrement. « Tu sais, je suis assez égocentrique comme nana. Tant que j’ai ce que je veux, je m’en cogne du reste. » Cette fois, je grimace. « Tout ça pour te dire que.. non, j’avais juste deux ou trois plans culs. » Je me pince les lèvres en tournant la tête vers lui, je reviens face à lui et je viens embrasser le bout de son nez. « Tu dois être en train de te dire que t’aurais pas pu me blairer avant, je me trompe ? »

Il reprend la parole et je souris, toujours face à lui. Mes jambes s’enroulent le long de son corps. « Avant ? » Je souris en coin. « Avant, j’étais professeure de yoga pour les Berlinois trop stressés par leur boulot. » J’hausse les épaules. « Je détendais les gens, donc oui, c’est un peu le même principe. » Je me colle à son torse. « Et toi, tu faisais quoi ? » 

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Sujet: Re: A little note for you, sir ft. Copenhague   Dim 26 Mai 2019 - 13:32 —
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A little note for you, sir

Collés l’un à l’autre, on se confie, on ose dire ces choses qu’on gardait en nous depuis bien longtemps. C’est en tout cas le cas pour moi. Ça fait cinq ans que je me contente de survivre, de ne rien éprouver par peur du lendemain, par peur de moi-même. Et là, tout parait si simple. Je pourrais lui confier les moindres petits détails de ma vie sans soucis. C’est cette impression de simplicité qui me fait tant de bien. Il suffit qu’elle demande et je réponds sans hésiter.

Pourtant, lorsqu’elle me pose des questions sur mes relations passées, j’hésite. J’hésite parce que je ne veux pas qu’elle fuit. J’hésite parce que moi-même je ne sais pas ce qu’elles représentaient, où j’allais. Et sa réponse me soulage légèrement. On se ressemble vraiment bien plus qu’on ne pouvait l’imaginer. Elle est mon double sur tellement de points que ça en devient troublant. Je l’écoute me répondre, respecte son temps de parole comme elle l’a fait pour moi. Je ricane avec elle, la resserre contre moi alors qu’elle se confie. Une égocentrique ? Je ne saurais même pas comment me qualifier tant mes conneries dépassaient le raisonnable. Je soupire légèrement tout en l’écoutant continuer.

Et elle finit par se tourner à nouveau vers moi et je l’accueille avec un petit sourire. Elle dépose un baiser sur mon nez et ma main vient se perdre dans sa chevelure alors que mon autre bras est toujours enroulé autour de sa taille pour la garder tout contre moi. « Non, j’me dis surtout que justement, t’aurais été le genre de fille vers qui je serais allé. » Mes lèvres vient se déposer doucement contre les siennes, juste pour quelques secondes avant que je m’écarte de nouveau et plante mon regard dans le sien. « T’es égocentrique et je suis du genre à me plonger dans tout ce qui peut m’attirer des ennuis. T’as du coup l’air du genre de fille qui m’aurait trainé dans les problèmes, je me trompe ? » Petit sourire taquin avant que le regard ne se perde dans le vide. « Nan en vrai, on m’a plus d’une fois traité de connard, pour plein de raisons différentes. Donc j’ai rien de l’ange, j’imagine. » Juste le prénom.

Ses jambes s’enroulent aux miennes et la conversation dérive sur nos métiers avant tout ça. Je retrouve son regard en l’imaginant en professeure de yoga. « Il y avait certainement de quoi faire. » Nouveau sourire taquin. « Je t’imagine bien dans ton pantalon en tout cas ! » Et je ris. « Moi, j’ai touché un peu à tout avant de me dire que les voitures c’était peut-être ce qui me convenait le mieux. J’étais pas doué avec les gens, alors ça c’était parfait. J’étais encore en formation. » Aurais-je eu mon garage une fois les études terminées ? Serais-je devenu quelqu’un de totalement différent ? De sérieux ?
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Sujet: Re: A little note for you, sir ft. Copenhague   Dim 26 Mai 2019 - 15:19 —
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Un sourire vient se caler au coin de mes lèvres. Je me les mords presque en le regardant, finalement, on se ressemble beaucoup. Peut-être trop pour ne pas savoir que nous deux, c’est peine perdue. Qu’il n’y aura pas d’happy ending entre nous deux. Je baisse les yeux un instant en lui disant qu’il doit sûrement me détester mais à ma grande surprise, non. Je souris bêtement en l’observant, il serait venu vers moi et je serais sans doute allée vers lui aussi. « Le duo de choc. » J’éclate de rire avant que ses lèvres ne viennent prendre les miennes dans un baiser court mais intense. Il a donné le ton de la soirée, très bien. Je le laisse se détacher de moi tandis que nos corps restent blottis l’un contre l’autre. Il me serre contre lui et moi, je me laisse aller, contre son corps, contre son souffle. Je viens poser ma tête contre son torse. Son regard plonge dans le mien quand je me mords la lèvre. « Non, pas dans les problèmes. Je t’aurais simplement fait perdre la tête. » Je ricane légèrement. « Si tu savais de tous les noms d’oiseaux dont on m’a traité. » J’hausse les épaules. « T’es très bien comme t’es, bébé. » J’embrasse son front en venant me poser sur lui, encore une fois.

J’enroule mes jambes aux siennes, je caresse sa main en lui expliquant ce que je faisais avant. Je détendais les berlinois trop stressés par leur travail. Je lui souris avant d’éclater de rire, je vois son sourire taquin, je me mords la lèvre. « J’étais sûre que tu allais penser à mon cul dans un pantalon de yoga. Je l’aurais parié ! » Je viens caresser sa joue doucement. Je le laisse alors me dire qu’il s’était mis dans les voitures. Je souris, bêtement. « Je te vois bien avec les mains pleine de cambouis, torse nu, en sueur. » Ouais, le parfait tableau du mécanicien sexy. Je me mords la lèvre et finalement, je viens prendre ses lèvres avec les miennes. Je susurre contre son oreille. « L’idée de toi en mécanicien m’excite. » Mais finalement, je descends mes doigts contre ses côtes et je commence à le chatouiller en tentant de le bloquer.

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