Forum RPG post-invasion de zombies, mettant en jeu la reconstruction d'une société par les derniers survivants
 
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Damn it, ft. Copenhague

Sujet: Damn it, ft. Copenhague   Dim 14 Avr 2019 - 11:31 —
Cameron I. Landermann
Cameron I. Landermann
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Il y a une règle que nous avons mis en place John et moi. Un jour sur deux, c’est l’autre qui va sortir les chiens pour leur grande balade du soir et ce soir, c’est pour moi. L’avantage de nos deux chiens, c’est qu’ils s’entendent comme deux larrons en foire mais ça, ça fait aussi parti du désavantage parce que quand Oscar décide de ne pas écouter alors Balthazar n’en fait qu’à sa tête. J’ai beau le dire à John, il me soutient mordicus que son chien est un amour et qu’en aucun cas, il ne pourrait me désobéir. Mon cul, oui. Je fais sortir les chiens de l’hôtel, tranquillement, sur le parvis. Ils marchent ensemble pour l’instant mais dès qu’on sort du centre ville pour aller vers les champs, c’est la débandade. Oscar court devant et Balthazar le suit sans regarder où il marche. Je soupire en les observant. Je les siffle même pour les rappeler à l’ordre mais rien ! RIEN ! Je me facepalm un instant avant de me mettre à courir pour les suivre mais une chose en entraînant une autre, ils se mettent à courir eux aussi. Je râle en gueulant à pleine voix dans le champs mais encore une fois, ça les excitent plus qu’autre chose et ils se barrent vers un endroit que je ne connais que trop bien : le garage. Rien que l’idée de retourner là dedans me file des frissons. J’ai pas envie de le voir, il a fait ressortir des choses qui étaient bien enfouies le Danois. A mon grand damne, les chiens en décident autrement et ils viennent se foutre dans le garage, manquant de faire tomber certains outils. Déjà que je n’avais pas envie de le voir, je me retrouve nez à nez avec ces deux cons qui foutent un bordel monstre dans l’atelier. Je grogne en entrant dedans pour les siffler. « Oscar ! Balthazar ! Au pieds ! » Je me met à râler dans ma barbe. « Putain de chiens de con de mer.. » Je me coupe net en voyant le brun sortir de sa cachette et je lève les yeux au ciel. « Génial. » Je prends une grande inspiration et je prends beaucoup sur moi en fulminant.

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Sujet: Re: Damn it, ft. Copenhague   Lun 15 Avr 2019 - 5:20 —
Gabriel Mortensen
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Gabriel Mortensen
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Damn it !
Une clé à la main, je m’affaire dans la carrosserie d’une voiture qui nous a été amenée hier. Elle ne me parait pas en si mauvais état et je pense sincèrement qu’elle pourrait être pas trop difficilement réparée et donc vite remise en état. Un véhicule de plus, c’est toujours utile. Les trouve-tout en ont toujours besoin. Comme les alentours ont gentiment été fouillées de fond en comble, ils doivent aller toujours plus loin. Et pour ça, il faut des véhicules.

Je soupire un coup alors que je suis penché au-dessus du capot. Le moteur me parait en bon état, ce qui est une très bonne chose pour commencer puisqu’il n’y aurait que des pièces à changer. Surtout que, vu le nombre qui nous a été ramené, on a de quoi faire. Un moteur en revanche, c’est toujours plus compliqué à changer. Je trafique un peu sous le capot durant de longues minutes avant qu’un bruit lointain de chien ne me parvienne aux oreilles. Il faut dire que le garage n’est pas bien loin des champs et que beaucoup de survivants ont ramené leur chien. Ils sont sans cesse à courir par là autour.

Sauf que cette fois-ci, les aboiements se rapprochent jusqu’à me paraître très près. Je me relève alors que j’entends carrément des pièces tomber. Ils sont pas dans le garage j’espère ?! Je jure une fois en danois avant de poser ma clé sur le rebord de la voiture et d’aller voir à l’entrée. Je constate avec effroi que deux chiens se sont effectivement introduits et se baladent sans gêne à l’intérieur de notre atelier. Bordel. Mais ce qui me fait jurer une seconde fois, c’est cette voix, que je ne reconnais que trop bien, provenant de l’entrée. Je ne veux pas la revoir ici. Elle qui m’a fait vivre des choses dont j’avais oublié l’existence, elle qui a réveillé cette chose au fond de moi. Non, je ne la veux pas ici.

Alors doucement, j’attrape une serviette au passage et entreprends de m’essuyer les mains alors que je m’approche de l’entrée. Et je la vois. Elle n’a pas changé. Elle fulmine d’ailleurs, déjà. Non, vraiment, elle n’a pas changé, l’Allemande. Mon regard se plante durement dans le sien. « C’est tes chiens ? » Le ton n’est pas amical, accusateur plutôt. « Tu m’explique ce que tu fous ici ? » Son odeur me revient au nez, accompagnée très vite par les souvenirs de cette journée. La fameuse carcasse n’est plus là, déjà partie servir à autre chose. Mais je n’en oublie pas pour autant la blonde. Comment oublier. C’est bien ça le problème. Je ne veux pas ressentir ça. Cette ancienne sensation de fougue.

Alors je secoue la tête, comme pour chasser de vieux fantômes du passé avant de replonger mon regard dans les yeux de l’Allemande. « Tu vas les attraper ou tu comptes rester plantée là comme une conne ? » Je l’attaque alors qu’elle ne le mérite certainement pas. Mais les voilà, mes vieux mécanismes de défense.

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Sujet: Re: Damn it, ft. Copenhague   Mar 16 Avr 2019 - 0:26 —
Cameron I. Landermann
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Il jure quand il se rend compte que les chiens sont entrés dans son garage. Je le sais parce que je l’entends jurer et que ça me fout les nerfs à moi aussi. Il est là. Je ne voulais pas le revoir avant d’avoir effacer toutes traces, même infimes de son passage sur moi, y compris ce qu’il a fait remonter comme souvenirs et les interrogations qu’il me donne à faire. Je le hais pour ça. Il s’essuie les mains quand il vient à ma rencontre et je fronce les sourcils en soupirant. Son regard se plante dans le mien, ses yeux bleus reviennent me hanter. Ah, putain. Je me hais. Du même ton que lui, autrement dit, très ferme, je réponds. « Ouais. » J’ai les sourcils froncés et le vent en poupe. Il recommence avec ce ton et ce charisme à la con. Je vais le frapper s’il continue. Je claque des doigts pour appeler les deux chiens qui n’en ont rien à foutre. Je m’énerve. « OSCAR ! BALTHAZAR! » Je sens que je vais m’énerver très fort. Ce que je fous ici ? « Ces deux couillons ont rien trouvé de mieux à faire que de venir ici. Navrée si je vous dérange votre altesse. » Mon ton est froid, sec, distant. J’ai juste envie de lui faire un gros doigt et de me barrer d’ici mais les chiens en ont décidé autrement. Je soupire avant de bailler. Je tape du pied en les appelant. Soudain, j’entends le mot de trop de sa bouche et là, ça va chier. « Pardon ?!  » Je me rapproche de lui, le regard noir. « Je rêve ou tu viens de me traiter de conne ? » Je serre les poings pour éviter de lui en coller une. Ca me prend aux tripes tellement je n’en peux plus. Il a foutu un tel bordel dans mon cerveau que je ne sais plus dissocier les couleurs et les sons. C’est une horreur absolue. Je le hais, je le hais, je le hais et maintenant, je fulmine, mon regard ancré dans le sien. « Petit a, la conne t’emmerde. Très fort. Petit b, tu peux bien aller te faire foutre. Petit c, retourne baiser tes clés à molette, tu me fais chier le Danois. » Je ne suis pas debout sur le pointe des pieds mais presque. Je décide de me reculer, des fois que les envies reprennent le dessus sur la raison. Il aura suffit d’une fois pour que je perde tout bon sens. C’est mort, ça ne recommencera pas. Jamais. « Les chiens ! » Je prends une grande inspiration quand ils n’arrivent toujours pas, bien trop occupés à flairer les odeurs du garage. J’enrage. « Putain mais qu’est-ce que vous avez tous à me faire chier aujourd’hui ?! » Je hurle à plein poumons.

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Sujet: Re: Damn it, ft. Copenhague   Jeu 18 Avr 2019 - 17:43 —
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Gabriel Mortensen
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Damn it !
Elle réplique, les esprits s’échauffent et je me referme, comme une huître. Les sentiments s’enfouissent, je la repousse toujours plus loin de mes pensées. Je ne veux pas qu’elle s’immisce, pas une fois de plus. Alors je préfère me fermer à l’extérieur, devenir ce fantôme de moi, celui que j’ai durant longtemps été. Un pantin désarticulé qui ne réagit qu’à ce qu’on lui dit. Sauf que ça, c’est dans l’idéal. Il n’y a pas de bouton OFF pour les sentiments, non. Ils restent bien là, nous tourmentent jusqu’à ce que nous y cédions. J’y ai cédé la dernière fois. Je l’ai laissée me rentrer dans la tête et jouer avec ce qui me compose. Elle y a foutu un bordel pas possible, presque comme ses chiens sont en train de le faire avec le garage. Alors plus jamais. Plus jamais je ne lui laisserai l’occasion de me mener à la baguette comme ça.

Elle m’insulte mais je reste de marbre face à elle. Elle ne m’atteindra pas. Pas cette fois. Les portes se claquent dans mon esprit presque aussi fort que sa langue claque contre son palais en prononçant ces mots durs. Et puis je dis la phrase de trop, celle qui lui fait mal. Je le vois, je le sens. Un truc explose en elle et tout arrive en un coup. Les paroles, le regard, tout est bien parti pour qu’elle m’en colle une. Et je la mériterais, cette claque. Mais j’ai toujours été comme ça ; à préférer repousser les gens plutôt qu’assumer mes sentiments. C’est plus facile. Pourtant, ça me fait un peu mal, à moi aussi, de la voir se révolter de la sorte à cause de moi. Elle ne le méritait pas.

Elle s’approche, son odeur envahissant mes narines, son visage si proche. Ma main se lève à moitié, partagée entre l’envie de la frapper et de la caresser. Mais non. Gabriel ne tombera pas une seconde fois. Gabriel ne se laissera pas emporter par la tempête dans son esprit. Alors mon regard bleuté ne quitte pas le sien le temps qu’elle me balance des saloperies qui, au final, ne m’atteignent pas plus que ça. On m’en a dit des saletés. Toute ma jeunesse. Ce n’est pas une de plus ou de moins qui changera ma vie. Le problème, c’est que c’est elle qui les dit et que ça me fait mal sorti de sa bouche. Car elle a cette emprise sur moi, ce pouvoir que je n’aurais jamais pensé trouver.

Elle recule, après avoir bien pris le temps de m’échauffer l’esprit. Doucement, les fourmillements dans les doigts font apparition, la bouilloire se met en route alors que ses paroles tournent dans ma tête. « Mais casse-toi alors dans ce cas ! Laisse tes chiens bousiller mon garage ! Qu’est-ce que ça peut bien te foutre ! » Tout mon corps est immobile car je n’ose pas bouger, de peur que les pulsions prennent le dessus sur la raison. « Et je retourne avec plaisir baiser mes clés à molette ! Je sentirai pas la différence avec toi ! » C’est craché, c’est envoyé avec haine. C’est le bordel dans ma tête. « Peut-être que t’inspire la haine à défaut d’autres choses ! On récolte ce que l’on sème parait, alors t’es bien gentille mais tu vas dégager, avec ou sans tes clébards. » Car je ne la veux pas ici. Pas aujourd’hui.

Et l’un des chiens arrive vers mes jambes, me bouscule et je vois rouge. « Mais putain tu les as dressés comment ! T’es même pas capable d’avoir de l’autorité sur eux ! » Mes bras se lèvent soudain en un signe d’impuissance face à la connerie de la demoiselle. Et je recule d’un pas. « T’as cinq minutes. » Avant quoi, je n’en sais rien.


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Sujet: Re: Damn it, ft. Copenhague   Jeu 18 Avr 2019 - 20:06 —
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Les poings serrés, je recule de quelques pas avant d’hurler. Tout le monde m’emmerde aujourd’hui. Les gosses, les chiens, les adultes et lui. Lui, putain. Je grogne quand il me dit de me barrer d’ici. « Mais tu peux pas fermer ta gueule au lieu de gueuler comme un goret ? » Mon ton est calme, posé, beaucoup trop calme et beaucoup trop posé pour annoncer quelque chose de bon. J’inspire en regardant les chiens fureter dans tous les coins. Lui aussi, il est immobile, ça ne lui ressemble pas. Lui qui était toujours là à venir me rentrer dedans avant qu’on s’amuse entre adulte dans la voiture. Il ouvre la bouche, remettant notre affaire sur le devant de la scène. J’arque un sourcil quand il me dit qu’il ne sentira pas la différence. Touché. Dans mon estime, en pleins dedans. « J’espère pour elles qu’elles sentent quelque chose avec ta petite queue. » C’est bas, très bas. Même trop pour mon niveau mais tant pis. Il n’a que ce qu’il mérite. Apparemment, j’inspire la haine et je n’ai que ce que je mérite. J’écarquille les yeux quand je l’entends me prononcer ces mots avec haine et dédain. Je ne dis rien. Je me tais pour cette fois-ci. Raksha dit que j’ai un bon aura, n’allons pas le pourrir avec un connard pareil.

Oscar le bouscule tandis que Balthazar vient à mes pieds. Je me pince les lèvres en l’entendant gueuler. Mon chien est bien dressé, terriblement bien dressé. « Celui là, c’est pas le mien alors quand on ne sait pas, on la ferme, t’as compris cette fois ? » J’attache la laisse au collier de Balthazar et j’attrape Oscar pour l’attacher à son tour. Il lève les bras et j’entends Balthazar grogner. « Toi aussi, tu te tais. » J’ai le ton sec et sévère quand il me dit que j’ai cinq minutes. « Garde tes minutes pour toi et essaye de les rajouter au niveau de ton timing sexuel, ça fera p’tête du bien à tes clés à molettes, connard. » Un beau doigt bien lancé et je tourne les talons pour rentrer au dortoir.

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Sujet: Re: Damn it, ft. Copenhague   Sam 20 Avr 2019 - 18:25 —
Gabriel Mortensen
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Damn it !
On se crache à la gueule des choses qu’on ne pense pas, du moins, pas moi. Je n’en pense pas un mot, pas un seul. Mais les pulsions sont plus fortes que la raison j’imagine. C’est plus facile de l’envoyer chier que de tenter de construire quelque chose. Et elle m’attaque encore, dans mon estime. Ça fait mal, au fond de moi, tout au fond. J’ai toujours été un homme fier, alors l’entendre me rabaisser comme ça me fait un coup. Mais je l’ai cherché, je l’ai attaquée en premier. Alors je prends sur moi, n’y réponds pas, me contente de lui balancer un regard noir plein de haine. Quelle connasse.

Le chien me bouscule, je crie et c’est à elle de voir rouge. C’est pas son chien. Certes, mais qu’est-ce que j’en ai à foutre ? C’est elle qui l’a en ce moment non ? Donc c’est à elle de le gérer. Elle les attache et je sens la pression descendre en moi. C’était trop d’un coup. Elle, les chiens. L’un d’eux grogne d’ailleurs et elle lui répond strictement. Elle est vraiment sur les nerfs et bizarrement, encore une fois, ça m’attire. Bordel Gab. Reprends-toi. C’est même sa dernière pique qui ranime cette petite flamme en moi. Elle me cherche et cette fois-ci, ça ne fait pas partie du jeu. Mais j’ai presque envie d’y jouer quand même. Elle me fait un doigt d’honneur et je ne dis rien, car déjà, elle s’en va. J’aurais pu la rattraper, répondre, m’énerver, mais je reste là, à regarder sa silhouette disparaître.

Un léger vide s’installe alors que je reste encore face à la porte. Je suis paumé bordel. Qu’est-ce qu’il se passe dans ma tête. Elle a tout chamboulé, mais je ne veux rien. Pas là, pas à Destiny. Qu’on s’amuse, je veux bien, ça je suis toujours d’accord. Mais qu’elle retourne complètement mon cerveau, ça c’est non. Je soupire longuement et je finit par retourner vers la carrosserie dont je m’occupais avant qu’elle arrive pour reprendre ce que je faisais.


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Sujet: Re: Damn it, ft. Copenhague    —
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