raconte moi une histoire (anakin&cameron)

Je venais de rentrer de cette expédition, avec le trouve-tout, et nous étions rentrés avec de quoi tenir facilement un mois dans le pire des cas, en médicament. Mon dos, mes bras et mes jambes s’en souviendront, mais au moins, je n’avais pas ça à m’inquiéter, c’était agréable. Les doc’ allaient finir par me lâcher avec ça, et j’aurai plus de temps à consacrer aux divers chantiers, donner un coup de main là où je pouvais, et voire même en lancer d’autres.

Mais pour ce soir, j’avais juste envie de me poser devant l’entrée de l’Hôtel, prendre l’air certes, et profiter de l’animation légère qu’il y avait. Les gens qui vivaient tout simplement, autour des deux bidons de métal contenant des bois qui brûlaient. Cela faisait autant de la lumière que de la chaleur… Bientôt, nous pourrons simplement utiliser des lumières électriques, dès que les panneaux photovoltaïques seront réparés, installés, et suffisants. C’était pour bientôt… Très bientôt.

En attendant, il y avait ça, qui donnait à l’Hôtel un air de parking abandonné au milieu du Bronx, un lieu de squat pour sans-abris. Ce que nous étions un peu, dans un sens…

Mais au moins, il y avait un peu de vie. Là-bas, des gens qui chantaient. Y’en avait un qui imitait même des sons d’instruments de musique rien qu’avec sa bouche. Eux, au fond, qui avaient l’air de se disputer, mais y’avait déjà un gardien de la paix qui se chargeait de les surveiller. Et j’étais de toute façon off, bien occupé à écouter une personne juste parler, c’était bien plus reposant que tout le reste.

J’entendais Cameron, celle qui s’occupait de la garderie, si je me souvenais bien, qui racontait des histoires, à voix hautes, à qui voulait bien l’entendre. Je m’étais penché vers elle, même s’il y avait bien deux mètres entre elle et moi. Elle venait de terminer, ça avait éveillé un peu de nostalgie. J’aurais aimé qu’elle continue un peu. D’ailleurs, j’en fis la demande : « Tu en aurais pas d’autres en stock ? J’en veux bien. » Elle avait une jolie voix, ça reposait, comparé à celle du trouve-tout qui était plutôt autoritaire et sec.

Un peu de douceur dans ce monde de brute, ça ne faisait vraiment pas de mal.

Je la croisais parfois le soir, sans lui avoir adressé la parole, pour autant, je savais qu’elle n’était jamais contre continuer. Comme si elle aimait s’entendre parler, ou je ne savais pas trop quoi. Ca existait les personnes comme ça… Et là, ça m’arrangeait.

Je commence tout juste à prendre mes marques, à me sentir bien ici. John en est sûrement la cause, il arrive à me faire sentir chez moi quand je suis dans notre chambre. C’est relativement bizarre de vivre à nouveau avec des gens. Ca change du tout au tout. Quoi qu’il en soit, souvent le soir je vais près des bidons. Les gens y allument du feu et je me pose pour lire, des fois à voix haute, des fois dans ma tête, ça dépends des jours. Mais ce soir, à la demande, je me suis retrouvée à lire une petite nouvelle pour tout le monde. Concentrée dans ma lecture, je l’achevait rapidement et quand je le relevais le nez, je trouvais un brun qui me regardait. Il allait sûrement me demander de continuer à lire alors, je saute sur la page d’après. « Bien sûr. » Je commence à conter, alors. Après tout, je ne disais jamais non. « Vrai ! — je suis très nerveux, épouvantablement nerveux, je l’ai toujours été ; mais pourquoi prétendez-vous que je suis fou ? La maladie a aiguisé mes sens, — elle ne les a pas détruits, — elle ne les a pas émoussés. Plus que tous les autres, j’avais le sens de l’ouïe très fin. J’ai entendu toutes choses du ciel et de la terre. J’ai entendu bien des choses de l’enfer. Comment donc suis-je fou ? Attention ! Et observez avec quelle santé, — avec quel calme je puis vous raconter toute l’histoire. Il est impossible de dire comment l’idée entra primitivement dans ma cervelle ; mais, une fois conçue, elle me hanta nuit et jour. D’objet, il n’y en avait pas. La passion n’y était pour rien. J’aimais le vieux bonhomme. Il ne m’avait jamais fait de mal. Il ne m’avait jamais insulté. De son or je n’avais aucune envie. Je crois que c’était son œil ! Oui, c’était cela ! Un de ses yeux ressemblait à celui d’un vautour, — un œil bleu pâle, avec une taie dessus. Chaque fois que cet œil tombait sur moi, mon sang se glaçait ; et ainsi, lentement, — par degrés, — je me mis en tête d’arracher la vie du vieillard, et par ce moyen de me délivrer de l’œil à tout jamais. » Je me redresse vers lui à la fin de ce paragraphe, après y avoir mis le ton et les intonations qu’il fallait. Je me dois rendre le texte vivant bien que son auteur soit mort depuis bien longtemps. « Tu veux peut-être quelque chose de plus joyeux ? Ou Poe te plaît bien et je continue ? » Je lui adresse un petit sourire. Un doux, gentil. « Ton visage me dit quelque chose mais je suis incapable de me souvenir de ton prénom. » Je me retrouve bien gênée.

(c) DΛNDELION

Elle se mit à lire une histoire, mettant le ton dans les mots, et ayant choisi quelque chose qui avait l’air intéressant. Une histoire qui avait l’air horrifique, un peu. Comme ces livres d’avant, ces anglais qui aimaient mettre les pétoches aux bienpensants. J’en avais pas lu beaucoup, après tout, j’étais pas un gros lecteur, mais ça, j’aimais bien. Je me laissai porter, fermant les yeux, m’imaginant des images claires dans mon esprit, illustrant les mots qu’elle prononçait. Allongé sur le dos, mains derrière la tête, ça faisait bien longtemps que j’avais oublié les premières règles d’hygiène qui m’empêchait de songer à faire ça, mais là, j’étais bien. Quelques cailloux me rentraient dans le dos, mais ce n’était pas gênant.

Elle s’arrêta d’un coup, demandant si Poe m’allait ou si je voulais un truc plus joyeux. Je relevai la tête, pour lui répondre : « Non-Non, vas-y continue, c’est parfait. » A mes oreilles, ça sonna d’un coup un peu comme une sorte de supplique d’ordre… Allez, disons-le clairement, sexuelle. Mais sur le moment je n’y avais pas pensé, et je voulais réellement la suite de cette histoire que je ne connaissais pas.

Pourtant, elle continua, me posant une question, mon prénom. Forcément. Je souris bien que dans ma tête, ce fusse plus bah, comme d’habitude, quoi. « Anakin. Ou le miro, si tu veux faire comme tout le monde. Toi, c’est Cameron. » Je songeai au fait que ça pouvait sonner un peu comme un reproche, mais sur le coup, je m’en fichais bien. J’avais réellement l’habitude, j’étais de ces mecs qui passaient bien dans le décor, qu’on sonnait quand on avait besoin de lui, mais qu’on oubliait pratiquement instantanément ensuite. Boarf. Presque trente ans à vivre comme ça, qu’est-ce qu’on allait changer maintenant ? Autant retourner sur l’histoire : « Alors, il va faire quoi, le type, il va le buter ? » J’étais réellement curieux, c’était ça le pire. Je me demandai si l’histoire était longue… Bon au pire, je n’étais pas un gros dormeur, au contraire.

Je m’arrête pour lui demande s’il veut que je change quelque chose, des fois que je sois face à un casse-couille ou simplement quelqu’un d’exigeant. Sa réponse me fait sourire et me rappelle à certains ébats avec le Danois. Je me pince les lèvres en ricanant. « Parfait, je continue. »Je lui avoue que je ne me souviens plus de son prénom mais apparemment, ça passe comme une lettre à la poste. Je souris en le regardant. Anakin. C’est ça. Comme dans Star Wars. « Enregistré ! » Mais là, il me sort mon prénom de but en blanc. « Bien vu. On se connaît ? » Je suis plutôt méfiante en règle générale alors cette fois-ci ne passe pas à la trappe. Je découvre un homme curieux et pressé de savoir la suite de l’histoire. Cet enthousiasme me fait sourire, alors je m’y remet sans broncher, lisant avec une voix douce et posée avant d’interpréter celle du protagoniste.

La nouvelle se termine et je lève les yeux vers mon auditoire. Deux personnes se sont rajoutées mais je ne sais pas qui elles sont, ni même leurs prénoms respectifs. « Anakin, tu en veux une autre ? » Un joli sourire passe sur mon visage et je regarde autour de nous en fermant mon livre. Je regarde le sommaire pour savoir les autres qu’il y a. « J’ai Bérénice si tu veux et je peux même te la lire en français. »

(c) DΛNDELION

Ce qu'elle était méfiante, cette nana... "C'est pas qu'on se connait. Je suis chef de syndicat, je dois bien connaître les noms de la moitié de la ville, au moins." Et ça sembla satisfaire la jeune femme qui se mit à lire. Au début, j'avais surtout l'intention de piquer un somme, bercé par l'histoire, cependant, il fallait avouer que c'était assez prenant. Et ce type pouvait dire tout ce qu'il voulait, il était sacrément barré. Vraiment.

Et à tous les coups, ce vieux, il n'avait qu'un oeil bleu, genre un oeil d'aveugle, et ça finissait en oeil de vautour... Tout ça pour ça. Pauvre vieux.

Je pris bien deux minutes pour engranger tout ça, d'un air renfrogné, temps que Cameron prit pour me proposer de lire une autre histoire, voire même une certaine Bérénice en français. Mon air renfrogné s'appuya encore. "En français ? Mais je parle pas du tout français. Et puis, juste, je voudrais revenir vite fait sur l'histoire d'avant, on est bien d'accord qu'il est complètement barge, ce mec ? J'ai pas étudié les maladies mentales, mais ça m'a tout l'air d'être un sacré obsessionnel compulsif, puis genre... Il aurait pu ne rien dire. Aux flics. Mais non, cet imbécile, juste parce qu'il est pas foutu de se dire qu'un battement de coeur, c'est vachement discret, il avoue tout. Enfin, ça fait un timbré de moins dans les rues, mais quand même, en plus d'être malade, il est complètement con." Je me fis un facepalm. Il m'avait fatigué cet imbécile de compétition. J'eus même un rire nerveux.

Mais je tins quand même à complimenter la lectrice : "Hey, merci d'avoir lu. C'était sympa. Mais ça t'ennuie pas, genre, de lire plein d'histoire à la suite ?" J'en profitai pour tendre ma gourde d'eau, elle devait avoir soif à s'user les cordes vocales comme ça...

Il connaît mon prénom alors que je connais le sien depuis quelques minutes, il s’attendait à quoi le brun ? Une embrassade ? Un grand sourire ? Ouais bha non. Navrée. J’attends ma réponse, sur le qui-vive, avec un sourcil arqué. J’ai l’explication qui arrive et je me détends en le regardant. « Je vois. » Je lui souris presque quand je me remet dans ma lecture.

La lecture se termine et je le regarde, un peu essoufflée mais tout de même contente. Il avait l’air concentré le brun dans mon histoire, enfin, dans celle de Poe. Je le vois à son air. Je souris en lui proposant de lui lire une autre nouvelle – Bérénice – et en français, s’il vous plaît. Je ricane quand je l’entends rechigner. Cette fois, je ris. Il ne parle pas français, il ne le comprends pas et il veut savoir si le type est barge. « Bien sûr qu’il est pas net. C’est le poids la culpabilité qui fait qu’il est obligé de tout balancer aux flics. Il entends le cœur dans le parquet alors que le cœur est mort. Je t’ai dis le titre de la nouvelle, d’ailleurs ? » Il se facepalm et je souris en coin. Il a l’air amusé de cette nouvelle qui date d’un sacré bout de temps. Soudain, un compliment jaillit. Je me retrouve à rougir à la lueur du feu. « Merci, c’est super gentil. » Je le regarde. « Oh non, j’aime beaucoup. C’est assez épuisant mais c’est toujours intéressant de voir la réaction de l’audimat. » Il me tend sa gourde d’eau et j’en profite pour boire un peu, ça fait du bien de se désaltérer. « Merci. » Je lui rends avec un sourire. Mon regard s’appuie sur lui et sa face. « J’crois que je t’avais jamais vu encore. »

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Je notai dans un coin de ma tête le titre de la nouvelle que me nomma Cameron, la classant dans l'étiquette histoires extrêmement louches. Enfin, c'était sûrement parce que la culpabilité, je connaissais. Je vivais avec depuis que j'avais totalement échoué à trouver une solution à ce qui était très clairement le virus du zombie. J'avais essayé, durant des années, alors que les L.A. Taulards voulaient clairement que je m'y mette, m'enfermant même.

Malgré moi, j'avais développé une culpabilité de l'échec scientifique. Cette culpabilité tellement courante chez beaucoup de chercheurs, qui s'en voulaient quand des êtres vivants succombaient à ce qu'ils cherchaient à tout prix à éradiquer. Je le combattais, me complaisant dans mon armure plutôt efficace, mais je le niais, aussi. Le déni, c'était bien, et ça me faisait refuser de comprendre pourquoi il s'était dénoncé, alors qu'il aurait tellement pu s'en sortir face à ces flics qui n'avaient pas l'air de vouloir creuser.

Ne pas comprendre, c'était bien.

Je m'étais intéressé au pourquoi elle lisait ces histoires en public, Cameron. C'était totalement le genre de geste qui avait l'air totalement désintéressé, et ça non plus, je ne comprenais pas vraiment. Que certains se mettent à chanter ou faire de la musique, je pouvais comprendre, mais juste lire un truc ? C'était pas courant. "Je vois. Sympa de ta part." J'étais toujours circonspect mais si c'était son truc... Je n'allais pas juger.

Après, elle n'avait visiblement plus l'intention de lire, vu qu'elle me déclara qu'elle ne m'avait encore jamais vu. Je ris un peu jaune, je savais que j'étais transparent, mais à ce point, même dans ma position de chef de syndicat, c'était pas mal ça. "Je bosse pas mal. J'ai pas souvent l'occasion de traîner ici. Mais c'est sympa, je le ferai plus souvent, sûrement." C'était vrai, ce que je disais. C'était sympa, d'avoir quelqu'un qui racontait juste des histoires. J'avais jamais été un très gros lecteur, et désormais, même si j'avais envie, ça n'allait pas être possible, à moins de lire le braille. Du coup, juste écouter et rien faire en même temps, ça avait un petit cachet. "Tu viens souvent lire ? Enfin, peut-être pas tous les soirs, quand même mais de temps en temps ?"

Mon sourire s’agrandit quand nous commençons à parler. Les questions que le brun me pose ne sont pas celles qu’on me demande auxquelles de répondre en temps normal alors, ça change un peu. Je lui explique le pourquoi du comment je me suis retrouvée à lire, ce que ça me fait. Je me garde bien de lui raconter que j’aime ses histoires et le faire de les lire car elles me ramènent au temps où tout allait bien pour tout le monde. « On va dire que j’aime bien partager. » Un sourire pour clore cette partie de la conversation.

Dans le ton de la confidence, je lui avoue que je ne me souviens pas l’avoir déjà croisé. Je ne veux pas le vexé mais c’est vrai, malheureusement. « Je me doute oui, ça prend du temps. Je m’occupe des gosses la journée, quelle plaie. » Je grimace un peu. « Ils ne sont pas faciles tous les jours. » Je lui souris à présent quand il me dit qu’il reviendra. « Oh, ce serait avec plaisir. Je te garde mes meilleures histoires de Poe alors. » Je lui fais un petit clin d’œil. « Pourquoi on t’appelle Le Miro au fait ? » Ca vient de me frapper. « Mh, je suis là quand je suis pas trop fatiguée mais généralement, ça me calme pas mal donc, ouais. J’suis là pratiquement tous les soirs. » Maintenant que j’ai une petite audience, j’essaye de m’y tenir. Sauf quand le Danois vient me dire bonsoir. « Tu viens d’où toi ? » J’crois bien que c’est la question qu’on se pose tous ici. On veut connaître la vie d’avant, se la remémorer avec envie.

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Des enfants. Je grimaçai, ce n’était clairement pas mon truc, les mômes, ça non. Je ne pourrais pas m’en occuper, je n’en aurais pas la patience, déjà que je n’en avais pas de base. Je hochai même la tête quand elle déclara qu’ils n’étaient pas faciles tous les jours. En plus ce n’était pas des enfants comme avant, c’étaient des survivants, je n’osais même pas imaginer à quel point ça les changeait. Mais au moins, on revint à un sujet plus cool, d’abord avec sa promesse de me garder ses meilleures histoires de Poe – « Ouais, cool, on se fait ça. » – et une question. Pourquoi on m’appelait le Miro. « J’ai pété mes lunettes y’a des années, et disons que les opticiens, ça court pas les rues. Du coup, j’y vois plus rien, quasi. » Mais j’avais pas eu envie de continuer à en causer de trop. J’avais embrayé sur sa fréquentation du lieu, combien de fois elle venait, tout ça. Et visiblement, j’allais avoir droit à ça régulièrement. J’espérai que Poe avait été prolifique comme auteur. « Chic. J’viendrai probablement pas tout le temps, mais ouais, sympa. » Je hochai la tête. C’était autrement plus sympa que de me retrouver avec mon coloc’, ça.

Elle me posa une question un peu convenue, sur d’où je venais. Bah sûrement, vu qu’elle était allemande, elle venait d’ailleurs. Du coup ça prenait sens si elle demandait d’où je venais. Une sorte de sondage sur les gens qui s’étaient paumés jusqu’ici. « Azusa. C’est pas loin de L.A., par là. » T’avais secoué ta main négligemment en direction du nord, là où se trouvait Los Angeles justement. « Mais j’étais en taule quand ça a commencé, ce bordel, de l’autre côté. » Une façon comme une autre de signaler que je sortais des L.A. Taulards. Même si j’étais bien content que tout ça soit derrière moi à présent… « Faut croire qu’on a tous pas mal bougé pour arriver ici. »

Curieuse, je demande pourquoi son surnom est « Miro » et je dois dire que l’explication est assez claire et explicite. Je me pince les lèvres en le regardant. C’est sûr que les opticiens, ça court plus les rues mais il me semble que j’ai vu une vieille paire de lunettes dans le fond de mon sac. Elle me servait pour faire du feu sur les brindilles quand mon briquet m’a lâché. Je soupire. Elles pourraient peut-être lui aller ? Qui sait. Je le regarde avant de lui dire quand est-ce que je viens lire. J’observe son sourire. « Avec plaisir. » Je souris en coin, il n’est pas méchant Anakin, je crois.

Je décroise mes jambes et je lui demande des petits renseignements, du genre, où il habitait avant tout ça. Avant tout ce joli bordel. Je baisse les yeux en l’écoutant. Je n’ai aucune idée d’où c’est Azuza. Je grimace un peu. Il me montre vite fait en secouant sa main. « Mmh. J’suis très nulle en géographie mais d’accord » J’apprends alors qu’il a fait de la taule. Ce qui m’étonne relativement vite. J’arque un sourcil. « Je peux te demander ce que tu as foutu pour te retrouver en taule? » J’hausse les épaules. « Ouais, c’est clair.. » Moi la première. Je ferme le bouquin et je le pose sur le sol avant de détendre mes jambes.

(c) DΛNDELION