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Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel

Sujet: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Mar 19 Mar 2019 - 16:10 —
Cameron I. Landermann
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Ca fait quelques jours que je viens d’arriver à Destiny, je commence à m’y faire à la vie en communauté, même si c’est difficile de se retrouver en contact avec des humains. Franchement, c’est bizarre. J’arrive pas à ne plus me méfier des gens, des autres. Suffit d’un bruit pour que je me réveille en pleine nuit en voulant attraper mon couteau sous ma tête, sauf qu’il n’y est plus. Je n’ai aucun moyen de me défendre à part mes poings et bon sang, j’ai pas grand-chose dans les bras. On m’a assigné une chambre, un colocataire, un métier aussi. Je sais maintenant comment les journées se déroulent et je sais aussi qu’on a qu’un repas par jour, faut se rationner apparemment. Je commence à m’y faire mais j’ai toujours un peu de mal. Ca devrait passer, j’essaye d’échanger avec les habitants de Destiny mais c’est compliqué. On parle pas tous la même langue et avec mon accent allemand, je parle anglais comme une vache espagnole. Heureusement, on arrive à peu près tous à se comprendre. Sauf avec un mec là. Putain, lui, a chaque fois que je le vois, il me rentre dedans et bordel, je vais finir par lui en coller une. Je termine de manger et j’arrête de penser à mon arrivée ici. Je pose mon bol à l’endroit où il faut, je le fais lécher par Balthazar avant de le poser. J’attrape mon bouquin et quelques autres que j’ai trouvé à la bibliothèque. Je suis contente de pouvoir lire d’autres livres que ceux que j’ai déjà. Les mômes vont être contents. Je siffle Balt et je commence à remonter les escaliers quand je croise le mec entre deux étages. Celui qui me rentre toujours dedans. Encore une fois, ça ne loupe pas. Nos épaules s’entrechoquent et mes livres se pètent la gueule. « Ah non ! » Je sors les crocs. « Que tu me bouscules, je veux bien mais pas les livres, putain ! Tu devrais y tenir autant que moi, bordel ! » Je m’abaisse pour ramasser mes livres, je râle en allemand. « Putain, mais il peut pas faire gaffe, quel con. » Les livres en main, je me redresse faire lui en faisant un pas. Je me veux menaçante mais avec mes 52 kilos, j’en mène pas large. « Maintenant, tu fais attention. » Les sourcils froncés, je maintiens son regard dans le mien avec insistance.

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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Ven 5 Avr 2019 - 21:28 —
Gabriel Mortensen
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Are you fucking kidding me ?
Il m’a fallu du temps pour m’habituer. A cette nouvelle ville, ces nouveaux gens, cette manière de vivre, cette langue. Je comprends très bien l’anglais, on l’apprend à l’école depuis jeune, mais ça reste encore compliqué pour moi de m’exprimer. Surtout qu’après cinq ans à vivre comme si aucun lendemain n’était possible, les habitants de cette ville n’en ont rien à foutre d’un gars qui galère à aligner une phrase sans douze fautes de grammaire. Ils passent leur chemin. Heureusement, Basamed est là, je n’ai pas à affronter cette nouvelle vie seul.

Je soupire longuement alors que j’attrape un sweatshirt. On m’a refilé ces fringues-là. Je pensais pas que ne pas avoir des habits réellement à moi me provoquerait un sentiment pareil. C’est comme si nous n’avions plus rien. Heureusement, j’arrive à récupérer plus ou moins toujours les mêmes, histoire de ne pas avoir de mauvaise surprise. Comme ce pull. Parfait pour travailler durant cette saison. Ni trop chaud, ni trop froid.

Je l’enfile d’un mouvement rapide et finis par sortir. Il est l’heure de retourner travailler. Au moins, si retrouver des horaires fixes n’est pas facile et me rappelle une étrange sensation du passé, au moins je peux faire ce que j’aime, contrairement à d’autres qui n’ont pas eu cette chance. Je suis perdu dans mes pensées un court instant, mais pas assez pour manquer cette chevelure qui vient dans l’escalier en sens contraire. Je la reconnaitrais entre mille. Cette frange, ces yeux et ce regard noir, comme toujours. Depuis qu’elle est arrivée, le destin veut que nous nous rentrions dedans régulièrement. Je ne fais même pas exprès, mais à chaque fois, il faut que quelque chose me fasse chuter, qu’elle perde l’équilibre, que je ne la vois pas ou que sais-je encore !

Et cette fois-ci ne déroge pas à la règle. Alors que je fais attention en passant à côté d’elle, mon épaule s’écrase contre la sienne et Ô drame ! Ses livres tombent. Elle s’énerve, comme toujours et je soupire, levant les yeux au ciel. Comme si j’avais fait exprès de faire tomber ses précieux livres. J’en ai rien à battre. Elle se baisse, les ramasse et prononce une phrase qui n’est pas en anglais mais dont la sonorité m’est bien trop familière. Ce n’est pas du danois, mais c’est proche. Je reconnais d’ailleurs des mots, peu sympathiques en plus de ça. J’avais déjà remarqué son accent, assez proche du mien, mais je ne l’avais jamais entendue parler dans sa langue. C’est de l’allemand, si mes observations sont correctes. J’hausse un sourcil alors que ses insultes me viennent en tête. C’est qu’elle a du caractère la petite, ça me change de ces midinettes qui baissent les yeux aussitôt qu’on hausse un peu le ton. Pourtant, la survie aurait dû forger les caractères non ?

Elle se relève alors que je baisse le regard vers elle, fait un pas en ma direction et ce regard, plus menaçant que jamais, à sa manière. J’aurais presque envie de rire, mais je me retiens. Car même si je la boufferais en l’espace d’un battement de cil, elle me menace tout de même, la petite. Et ça, j’avoue avoir un peu de mal à m’y faire. Alors comme elle, je fronce les sourcils et esquisse un pas en sa direction, un air de défi sur le visage. « Sinon quoi ? » Et je le soutiens, son regard. Car elle ne m’impressionne pas vraiment, même si la vie m’a appris à me méfier de n’importe qui, même la personne la plus insignifiante qui puisse être. J’en rajoute même, répondant à son injure de toute à l’heure, lui montrant ainsi que j’ai compris ce qu’elle a dit et que sa remarque me reste en travers de la gorge. « Et j’suis pas un con juste parce que tu sais pas m’éviter. »

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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Ven 5 Avr 2019 - 22:02 —
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J’ai les sourcils froncés, mon regard noir soutient son regard bleuté. Je vais lui faire bouffer le sol s’il continue à m’emmerder comme il le fait. Il est pire que les anciens automobilistes. Ceux qui ne savaient pas tenir leur droite au volant. Toujours à baguenauder dans un coin avant de se rendre compte qu’ils sont au milieu de la route, prêt à faire un carambolage parce qu’ils n’ont pas pensé à regarder dans leur rétro. Je les hais. Bordel. Je me concentre sur le brun qui a visiblement décidé de me faire chier. Je ramasse mes livres et je me remet à sa hauteur. Il est pas non plus super grand et si je monte d’une marche, je peux facilement prendre l’ascendant sur notre dispute. Peut-être qu’il n’en a rien à faire des livres mais moi, si. Je râle dans mon coin, je prononce mes petites insultes avant de le regarder, d’ancrer mon regard dans le sien. Je lui dis de faire attention et à ma grande surprise, il réplique. Son accent parvient à mes oreilles et même s’il n’est pas très présent, je sais qu’il n’est pas américain de naissance. Lui aussi, il a dû en chier pour arriver jusqu’ici mais peu importe. Mes sourcils se froncent un peu plus, je commence à grogner. « Sinon je te fais lécher le sol. » Simple, net, précis. Hors de question que je me fasse marcher sur les pieds par un bourrin pareil. Hors de question. Je n’ai pas vécu cinq ans dehors pour me faire emmerder par ce type. Soudain, je l’entends répondre à ce que j’ai dis quelques minutes plus tôt, en allemand. Je comprends mieux pourquoi il a compris ce que je venais de dire. Je monte d’une marche et apparemment, mes calculs étaient mauvais. Je ne suis pas plus grande, je suis pile à sa hauteur. Merde. Pas d’ascendants, juste un regard méchant et des mots bien calculés. Sa phrase résonne dans mes oreilles. « Mais c’est toi qui ne sait pas m’éviter, tu me rentres toujours dedans quand je marche ou que je fais quoi que ce soit. Tu peux pas regarder où tu mets les pieds ? Merde. » Je râle et je grogne, je me transforme en petite furie petit à petit. « Et puis, t’en as p’tête rien à carrer des bouquins mais moi, j’y tiens alors t’es mignon mais t’en prends soin aussi, t’es pas tout seul ici. » Je veux plus être seule moi. Plus jamais. La vie en communauté me fait du bien maintenant. Avant, c’était tout le contraire. Les gens me faisaient chier constamment, nos vies étaient futiles et démunies d’intérêts. Aujourd’hui, nous montrons que l’humain peut survivre et se reconstruire. Son accent me revient, je sais où je l’ai entendu cet accent, pendant mes petits voyages. « Je croyais que les Danois savaient se tenir, visiblement, t’es l’exception qui confirme la règle. »

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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Ven 5 Avr 2019 - 23:34 —
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Are you fucking kidding me ?
La tension est palpable, son regard semble me traverser et j’en ai un léger frisson le long de la colonne. L’excitation de la confrontation me remonte le long de l’échine. Cette vieille sensation que j’avais oublié avec les années de survie. Ce besoin de ressentir quelque chose, cette envie de choc, d’avoir le corps qui bouille. Comme autrefois. Dans les courses, dans la drogue, dans n’importe quoi. J’en avais oublié le goût et petit à petit, elle revient jusqu’à moi, m’attrape entre ses filets et un fin sourire malsain se glisse sur mon visage. Oh que je l’aime cette sensation, oh que je la garderais à mes côtés pour toujours. Alors je ne vais pas lâcher l’affront, pas alors que je redécouvre tout juste son plaisir.

Elle prononce une menace qui ne me fait que sourire davantage. « Ouais enfin depuis cette hauteur, tu me feras rien lécher. » La tête se penche sur le côté alors que je la jauge de haut, sans lâcher son regard. Continuer l’affront, en profiter de chaque petite parcelle. Elle monte d’une marche, son regard monte d’un cran, mais j’ai toujours l’avantage de la taille, même si je ne suis pas bien grand moi non-plus. Je me permets d’ailleurs de lâcher un petit rire moqueur. La situation me parait ridicule, elle parait ridicule. Et son accent chante une nouvelle fois, j’hausse un sourcil. « Toujours le même problème. On te voit pas assez pour que t’aie de l’importance. » La tête se redresse lentement pour se pencher de l’autre côté, ne lâchant toujours pas son regard de braise.

Elle me parle de ses livres, encore une fois. Décidément. « Ils ont rien tes livres, c’est bon ! Apprends à les tenir aussi ! » J’avance lentement d’un pas, mon visage se rapprochant du sien. Elle cherche la confrontation, qu’il en soit ainsi. Surtout qu’elle enchaine encore. Donc, elle a trouvé d’où je viens. « Ouais enfin, vous, les Allemands, vous êtes complètement maniaques et sans fun. » Des piques qui ne devraient même pas avoir d’impact sur elle. Des insultes dans le vent, prononcées sur le coup de la provocation.

« Oh et moi aussi je peux monter des marches, tu sais. » Pour lier parole et acte, je monte la marche qu’elle a grimpé il y a de ça quelques secondes, reprenant à nouveau le dessus sur elle. Le frisson dans ma colonne vertébrale me titille à nouveau. « Tu proposes quoi, du coup. Si t’aimes autant que ça les livres, tu dois bien avoir une solution à notre problème, non ? »
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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Sam 6 Avr 2019 - 0:41 —
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Bordel, je crois que mon caractère de merde est en train de remonter à la surface. Il revient en force et il me secoue dans tous les sens. C’est bon de ressentir des sensations pareilles. Je me mords presque la lèvre alors que l’on s’envoie des saloperies. Je le menace de lui faire lécher le sol et j’arque un sourcil à sa réponse. « Tu devrais faire attention, à ma hauteur, je peux toujours te coller mon poing dans la gueule. » Je fronce les sourcils en le regardant. J’ai beau ne pas être très grande, ma main peut toujours se lever pour lui en coller une. Je l’envoie gentiment chier et je l’entends me rire au nez. Cette fois-ci, je vois rouge. Je fronce les sourcils bien plus fort qu’auparavant. « En même temps, si t’avais pas de la merde dans les yeux, ça arrangerait peut-être les choses ? » Je le regarde avec un petit sourire malsain qui pointe au bord de mes lèvres. Il va prendre cher si je me met sur sa peau. Je regarde Balthazar. « Remonte à la chambre. » Il a bien compris où on était maintenant. Il sait où est la chambre. Il repart. Je n’ai aucune envie que le brun s’en prenne à lui ou que le molosse se mette après sa peau. J’ai beau vouloir jouer avec lui, ce n’est plus du jeu si cette mâchoire s’emmêle. Les livres reviennent sur le tapis. « T’as qu’à regarder devant toi, c’est toi qui m’est rentré dedans, bordel ! » Je suis pas contente putain. Il me cherche un peu trop à mon goût, il va finir par me trouver et il va pas comprendre. Je l’envoie chier en lui rappelant que les Danois sont généralement moins cons et beaucoup plus raffiné et bizarrement, c’est les Allemands qui s’en prennent plein la gueule maintenant. J’éclate de rire en le regardant droit dans les yeux. Je suis le dernier échantillon d’Allemands alors ça devrait aller pour lui. Il grime d’une marche en accompagnant son geste et sa parole. Je souris en coin. Mon regard se plante dans le sien, il est plus grand que moi pour le coup mais j’suis plus proche de ses couilles si je dois frapper. Il fait une fixette sur les bouquins je crois. J’en attrape un et je lui met un petit coup, pas trop fort sur la cuisse. Je me met à courir dans les escaliers, je grimpe au deuxième quand j’entends le bruit de ses pas derrière les miens. « Tu fais une fixette sur l’Allemande alors ?! »

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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Dim 7 Avr 2019 - 0:20 —
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Are you fucking kidding me ?
La joute verbale continue de plus belle. Elle me répond, je lui réponds et rien ne semble s’arrêter. C’est qu’elle a la gueule aussi grande que la mienne. Et plus ça avance, plus cette petite flamme continue de s’embraser. Elle réveille ce quelque chose en moi et j’en demande plus. C’est pourquoi je réponds, pourquoi je la repousse dans ses retranchements, pourquoi je souris. J’aime ça, j’ai toujours aimé ça. Je réponds à ses provocations, hausse les sourcils, sent mon corps bouillir.

Et puis elle renvoie son chien que je regarde partir. Je suis étonnée de son obéissance. Quoi que, après autant de temps de survie, j’imagine que l’animal n’a qu’elle comme point de repère. Mais une fois son pelage disparu en haut des escaliers, mon regard se replonge dans celui de l’Allemande. Je me rends compte d’ailleurs que je ne connais même pas son prénom. Depuis le temps que nous nous rentrons dedans, pas une seule fois j’ai jugé bon de me présenter. C’est que généralement, on passe notre temps à se lancer des regards noirs, alors ce n’est pas vraiment l’ambiance propice à des présentations.

Et elle recommence, à crier, à s’énerver, et je souris toujours. Elle a la rage, et moi ça me fait rire. Seulement, alors que je me retrouve à sa hauteur, la petite passe à l’attaque et me tape la cuisse avec son livre. Tellement surpris qu’elle se mette en action, je reste un instant comme ça alors qu’elle se met à courir en haut des marches. Et tout s’active une nouvelle fois en moi. Une nouvelle étincelle, un nouveau brasier. Elle me cherche, elle va me trouver.

Alors je me mets en route à sa suite, l’entends me crier quelque chose et accélère le pas. Je monte les marches quatre à quatre, l’aperçois finalement au tournant du quatrième, accélère encore. Et je l’attrape par la main, tire sur son poignet et la plaque contre le mur. « Un à zéro pour le Danemark. » Je reste ainsi un instant, cherchant au fond de ses yeux ce quelque chose qui me manque depuis si longtemps, avant de la relâcher et de m’éloigner d’un pas. « C’est comme ça qu’on résout les problèmes par chez vous ? »

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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Dim 7 Avr 2019 - 0:52 —
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J’ai le cœur qui bat vite, trop vite, putain. Cette sensation, l’adrénaline qui se mêle salement à l’excitation, ça faisait bien trop longtemps que je ne l’avais pas ressentie. A croire que ça m’a manqué de provoquer les gens, moi qui était si calme dans mon petit studio de yoga. Mon regard se plonge dans le sien et je franchis le peu de limite qu’on avait commencé à se mettre. Je le frappe avec un de mes livres. Un petit coup, certes mais assez pour réveiller tout et n’importe quoi. Je le vois bien dans ses yeux lorsque j’ai la bonne idée d’y jeter un coup d’œil. J’crois que ses sensations se réveillent comme les miennes : beaucoup trop. Je me mords la lèvre en courant dans les escaliers. La fatigue me rattrape et je ne suis pas aussi rapide que je l’aimerais. J’ai beau monter les marches rapidement et lui lâcher des saloperies au passage, il me rattrape rapidement en m’attrapant le poignet. Je me retrouve contre le mur en un rien de temps. Je me mords la lèvre avant de ricaner. « J’attends de voir la suite. Je suis sûre que l’Allemagne vaincra. » Ce mur me fait remonter pleins de souvenirs et je dois dire que ça me fait plutôt rire. Je plante mon regard dans le sien alors qu’il se recule d’un pas. « Je crois qu’on les résolvait autrement mais, c’était avant. » Mon sourire en dit long sur ma pensée. Je le regarde en posant mes livres au sol. Je connais toujours pas son prénom et il connaît toujours pas le mien. Par contre, s’en foutre pleins la gueule, c’est quelque chose qu’on sait très bien faire. « Tu t’appelles comment, au fait ? » Quitte à crier quelque chose, autant crier son nom.

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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Dim 7 Avr 2019 - 2:47 —
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Are you fucking kidding me ?
Ses paroles me viennent en tête alors qu’elle réplique. Qu’insinue-t-elle ? Mais j’ai beau réfléchir, ce sourire malsain ne disparait pas. Elle m’embrase, d’une manière que je n’aurais pas pensé retrouver pour le moment. Pas tout de suite du moins. Et le frisson revient, me chatouille les vertèbres. Je la regarde déposer ses livres, sans lâcher mon regard, lentement, et mes yeux se baladent sur sa silhouette, satisfaits. Je m’en fiche qu’elle le remarque, je ne suis pas là pour faire dans la dentelle avec elle. Elle m’attire à sa manière, différemment que toutes les autres.

Et elle se relève et me demande mon prénom, à ma plus grande surprise. La demoiselle ferait-elle tomber son mur ? Mais ai-je envie de le lui confier ? Le mystère a toujours été plus excitant. Et à quoi bon, demain je lui rentrerai à nouveau dedans, ou je l’aurai oublié sur le coin d’un oreiller. « Jack, Albert, Paul, peu importe, non ? Si c’est pour me frapper de toute façon. » Ma tête se penche sur le côté, mes yeux tracent les courbes de son visage, à défaut d’autres courbes, puis un autre sourire prend place sur mes lèvres. « Mais j’peux m’appeler comme tu veux aussi. » Clin d’œil. La provocation est en marche. Ou est-ce de la drague ? Après cinq ans de survie, les habitudes reviennent lentement. Seul assouvir les besoins primaires comptait, là-dehors. Mais le but a-t-il réellement changé depuis ? Qu’est-ce que je cherche au fond ? Elle embrase ce feu en moi, celui qui me faisait faire n’importe quoi, celui dont j’avais besoin au quotidien. Est-ce prudent de l’attiser ? L’ange ne finira-t-il pas par se brûler les ailes ?

Mais le jeu a toujours été plus intéressant que la prudence. Après cinq ans de survie, il est difficile de se faire au quotidien monotone. On s’est habitué à un rythme cardiaque bien trop rapide, à se donner à cent pour cent tous les jours. Je le faisais déjà avant, alors pourquoi deviendrais-je soudainement sage ? Alors je lui retourne la question, au cas où la demoiselle serait d’humeur à jouer. « Et l’Allemagne a-t-elle un prénom ? Ou là aussi il n’y a pas d’importance ?
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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Dim 7 Avr 2019 - 3:26 —
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C’est contre ce foutu mur que je lui demande son prénom mais apparemment, j’en aurais pas besoin tout de suite. Du moins, selon lui, ça ne sert à rien si c’est simplement pour le frapper. J’arque un sourcil en gardant ce contact visuel. « Et si ce n’était pas pour te frapper ? » J’avance mon regard près du sien, comme pour insister sur ma question. C’est vrai, ça pourrait être pour l’engueuler un peu plus fort aussi ou faire chier les voisins de chambres. Au choix. Je ricane légèrement. « A choisir, j’aime bien Paul. » Je lui souris en coin en détaillant son visage. Il n’est pas moche. Ce n’est pas forcément mon style d’homme mais je n’en ai plus vraiment quelque chose à foutre. Pas d’attaches, j’ai juste envie de le pousser à bout et de pouvoir me consumer le temps d’un instant. C’est tout. « Je verrais bien comment je t’appellerai. » Son clin d’oeil me fait vriller, bon sang. Il cherche et il trouve en me provoquant. C’est intense comme rébellion et Dieu sait que j’aime les choses intenses. C’est alors qu’il me retourne la question. Je souris en coin. « J’ai une petite idée. On a qu’à dire que je m’appelle Berlin. Et toi, tu seras Copenhague. » Je plonge mon regard dans le sien. « Pas de prénoms, juste de la provoc. » Je ricane un peu. « Ca me rappelle cette série qui passait, je sais plus comment ça s’appelait, enfin bref. Si ça te va, ça me va. On peut prendre d’autres villes aussi. » Y a l’envie qui dépasse l’entendement quand je passe mes mains sur ses épaules et son torse. Ca fait tellement longtemps que je laisse la sensation m’imprimer. Je le regarde un instant. « Pourquoi tu me rentres dedans à chaque fois qu’on se croise au fait ? Pas que je n’aime pas ça, hein, mais ça devient vite relou. » Je me mords la lèvre. C’est reparti.

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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Dim 7 Avr 2019 - 4:03 —
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Are you fucking kidding me ?
« Et si ce n’était pas pour te frapper » C’est à mon tour d’arquer mon sourcil et d’arborer un sourire satisfait. « Quelque chose de précis en tête ? » Chercher, toujours chercher. Jouer car s’avouer vaincu immédiatement n’a aucun intérêt. Son visage s’approche du mien et je ne la quitte pas des yeux. Et elle ricane. Paul. Je serais donc Paul. Et elle enchaîne et mon sourire s’agrandit. Elle joue donc le même jeu que moi, à voir qui craquera le premier.

A sa proposition, j’hoche une nouvelle fois la tête. «  Berlin et Copenhague ça me va. » Tant qu’elle ne construit pas de mur, tout me va. Et ses mains viennent se balader sur mes épaules, puis mon torse, m’arrachant un frisson. Le jeu est donc lancé. Très bien. L’embrasement devient différent, prend une autre forme que je ne connais que trop bien. Et si c’était elle qui finissait par se brûler, plutôt ? Mon regard se baisse sur ses mains posées sur mon torse puis se relève vers son visage lorsqu’elle reprend la parole. Te rentrer dedans ? Si tu savais, tu vas finir par réellement aimer ça. Elle se mord la lèvre et mes yeux suivent ce mouvement, remontant ensuite vers ses yeux.

Alors c’est à mon tour de jouer j’imagine. « Faut croire qu’on est fait pour se rentrer dedans. » Ma main se lève pour venir se perdre dans ses cheveux, attraper une mèche et l’enrouler autour de mon doigt. « Mais j’peux partir et t’éviter si tu préfères. » Et les doigts se plongent dans sa tignasse pour atteindre sa nuque, se balader lentement, revenir vers sa mâchoire, attraper son menton et le relever vers moi. « Suffit de demander. » Et Copenhague ne fera jamais de partenariat avec Berlin.

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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Dim 7 Avr 2019 - 16:18 —
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J’ai le dos contre le mur et le regard bien ancré dans le sien. Un sourire vient sur mes lèvres quand je m’entends lui dire que ce ne sera pas pour le frapper si je lui demande son nom, sa réponse est salace mais terriblement bien jouée. Je me mords la lèvre en le regardant. Une idée en tête ? Non, bien sûr que non. A quoi ça sert de jouer si c’est pour dévoiler toutes ses cartes dès le premier tour ? A rien. « Une petite mais il me semble que les Danois sont très inventifs. » J’émets une idée, Paul lui va relativement bien mais lui donner un prénom, ce serait humaniser ce qu’il risque de se passer et quand on a vécu cinq ans dans la forêt, l’humain n’existe plus, l’animal est bien présent en revanche. Apparemment, ma proposition lui va et je trouve que Copenhague lui va encore mieux que Paul. Mes mains avancent plus vite que mon cerveau pour le coup, et je crois que c’est le désir qui se manifeste quand celles-ci se retrouvent contre son torse, je le caresse doucement. Je vois un frisson qui le parcourt, ses poils qui s’hérissent quand mes doigts créent un contact inédit. Ses yeux se baissent sur mes mains tandis que je prends la parole. Je souris en coin, toujours aussi joueuse, toujours aussi taquine. Il suit le mouvement de mes lèvres quand elles se mordent. La réplique arrive, aussi mordante que possible. Selon lui, on est fait pour se rentrer dedans, selon moi, ce n’est qu’un concours de circonstances. « Peut-être bien, oui. » Ma réponse reste évasive mais ses mains ne le sont plus. Je sens ses doigts qui se glissent dans mes cheveux et la chaleur de sa main contre mon crâne. Je me frotterai presque contre celle-ci. Je soupire doucement, je soupire d’aise avec ce contact. « J’ai plutôt envie que tu viennes. » Je me pince les lèvres en ricanant. Je soutien son regard bleuté depuis le mien. Il caresse ma nuque et malgré moi, c’est un petit gémissement d’aise qui vient à la bordure de mes lèvres. Ca chauffe à l’intérieur et je suis sûre que c’est le cas pour lui aussi. Il est en train d’allumer un joli petit brasier dans mes entrailles. Ses doigts remontent mon menton vers le sien, c’est un sourire carnassier qu’il trouve aux abords de mes lèvres. « Ouais, t’as raison, on va éviter. » Je me mords la lèvre en me dégageant de son emprise. Je glisse contre le mur, je ramasse mes livres et ma frustration. Après tout, c’est tellement agréable de jouer. Près de lui, je chuchote à son oreille. « A bientôt, Copenhague. » Mes lèvres s’attardent contre la peau de son cou, mes dents l’attaque lentement, y laissant une petite morsure. Je reprends ma route lentement, très lentement. Il pourrait facilement venir m’attraper.

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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Dim 7 Avr 2019 - 23:51 —
Gabriel Mortensen
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Are you fucking kidding me ?
« J’ai plutôt envie que tu viennes. » Qu’insinue-t-elle, une fois de plus ? Voulait vraiment dire ce que je pense ou est-ce une erreur de traduction comme j’en fais si fréquemment ? Mais je me contente de sourire de plus belle. Et ma main s’égare dans sa nuque et je l’entends soupirer de plaisir. Elle réagit elle aussi. Le jeu continue, la partie est loin d’être finie j’imagine. Elle a l’air d’avoir autant envie de jouer que moi. Evidemment, ce qui suit est toujours agréable, mais ce que je préfère, c’est ce qu’on fait là. Ce jeu du chat et de la souris, pour savoir qui lâchera avant l’autre, trouver les limites, jusqu’où il est possible d’aller. Et avec elle, le jeu est vraiment intéressant. Elle n’est pas comme ces filles que je pouvais croiser avant l’apocalypse. Avec qui il suffisait de sourire pour qu’elles succombent. Aucun jeu, aucun challenge, donc aucune récompense, aucun plaisir. J’aime gagner, savoir que s’il se passe quelque chose, c’est bien parce que j’ai usé de la bonne stratégie et qu’il a fallu suer pour y arriver.

D’ailleurs, elle avance son pion à son tour et il me faut un peu de temps pour comprendre le sens de ce qu’elle vient de me dire. C’est quand je la vois se dégager et ramasser ses livres que je réalise. Elle bat en retraite. Ou pas ? Est-ce juste sa stratégie ? Me laisser m’avouer vaincu, la laisser gagner ? Elle passe à côté de moi alors que ma main vient s’écraser contre le mur, la frustration prenant la place du brasier, le sourire se perdant petit à petit. Elle me chuchote à l’oreille et je sens ses lèvres contre ma peau, m’arrachant un nouveau frisson. Elle continue de jouer. C’est effectivement son coup. Alors le sourire revient, ses dents laissant leur empreinte dans mon cou.

Je la regarde s’éloigner, remarque son pas lent, alors je souris de plus belle, en rirait presque. A nouveau amuser par le jeu. Vais-je la rattraper ? Vais-je la laisser partir ? Elle veut que je l’arrête, elle veut qu’on aille au bout de la partie. Elle aurait déjà fui sinon. J’attends donc quelques instants, mon regard sur sa silhouette, m’adossant un instant contre le mur. Tu n’iras pas loin Berlin.

Et c’est une fois que j’estime l’avoir fait assez attendre que je me mets en marche vers elle. Comme tout à l’heure, j’attrape son poignet mais au lieu de la lâcher cette fois-ci, mes doigts s’entremêlent aux siens et ma tête se penche à son tour vers son oreille. « Bientôt, c’est maintenant ? » Et je l’attire à moi, me laisse m’écraser contre le mur et plonge mon regard dans le sien. « J’suis venu, comme t’as demandé. » Ma main serre doucement ses doigts alors que l’autre s’installe contre ses reins. Ou alors c’était en référence à autre chose ? « On peut aussi aller chercher de quoi s’amuser. Doit bien y avoir des restes d’alcool quelque part. » Ma main quitte ses reins pour remonter le long de sa colonne, caresser chacune de ses vertèbres à-travers le tissu de son habit. L’alcool aide toujours, même si la demoiselle ne semble pas en avoir besoin. Et doucement, ma main redescend, retrouve sa place au creux des reins. Je me penche un peu vers elle, pour me retrouver proche de son oreille une nouvelle fois. « T’allais vraiment t’en aller, Berlin ? Me semblait que les Allemands étaient plus coriaces que ça. » Brièvement, ma lèvre vient effleurer son lobe. « Après, c’est vrai que vous avez perdu la guerre. C’était peut-être finalement pas une surprise s’ils étaient tous comme toi. » L’attirer et la chasser, tout en même temps, ça a toujours été mon jeu favori. Mais quelle réponse choisira-t-elle ?

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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Lun 8 Avr 2019 - 1:56 —
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Mon regard suit sa réaction, je veux le voir se déconfire quand je lui dis que notre jeu est à éviter. Après tout, c’est lui qui l’a proposer cette petite trêve, en me demandant gentiment si je voulais arrêter. Il a proposé et j’ai pris l’invitation, plus ou moins au pied de la lettre. Il perd son sourire tandis que le mien grandit. Je me lèche les lèvres en comprenant la frustration qu’il ressent. Elle creuse aussi dans mon petit ventre. Mes lèvres viennent dans son cou une dernière fois avant que je parte. Lentement. Assez pour lui faire comprendre que je ne veux pas que ça s’arrête, que la roue est trop bien lancée pour que je ne puisse pas l’arrêter. Je continue de marcher. Il arrive ? Oui ou merde ? Je vais me vexer s’il ne vient pas mais ce serait un superbe coup de sa part. Je me mords la lèvre, dos à lui en y pensant. J’ai les livres en main et je tourne pour commencer à rejoindre l’escalier et grimper dans ma chambre. J’entends ses pas qui arrivent derrière moi. L’oreille attentive, je sens le frisson me parcourir quand les pas se rapprochent de plus en plus. Je souris en coin quand ses doigts s’entrelacent aux miens. Je sens sa respiration contre ma peau. Je repose les bouquins contre une marche, en l’écoutant me chauffer. Je grogne. « Faut croire que oui. » Je me retourne vers lui avec ce sourire, le même que tout à l’heure, plus grand encore. Il est contre le mur et je caresse son torse de ma main libre. J’éclate de rire. « Effectivement, t’es venu. » Ce mec est génial. Foutrement génial. Sa seconde main vient se loger dans le creux de mes reins. Je me mords la lèvre en passant la mienne contre la peau de son cou. Sa proposition me fait écho et je souris. « Tu crois qu’il en reste quelque part ? » J’ai les yeux qui brillent à l’idée de boire un peu d’alcool. Je me doute bien qu’on sera pas sur du Sauvignon blanc mais bon, on peut toujours essayer. « Il faut qu’on en trouve. » Je suis bien décidée à le faire et ça pimentera les choses. Sa main redescend contre mes reins après avoir caresser mon dos. Son contact est agréable, peut-être trop d’ailleurs car j’en oublierais presque le jeu. Près de mon oreille, je l’écoute attentivement avant de venir mordre son cou, pas trop fort mais de manière à ce qu’il s’en souvienne. « T’as aussi dit que les Allemands étaient sans fun. Je vais te montrer que Berlin est la capitale de la fête. » Je lèche un morceau de peau avant d’y déposer un baiser. Sa lèvre effleure mon lobe et me rappelle d’anciennes sensations, de douces sensations, celles qui me disaient que le jeu commençait enfin. Mon souffle se fait un peu plus rapide quand je sens le sien dans mon cou. C’est son odeur qui m’enivre et l’envie qui me désinhibe. Le fait qu’il mentionne l’histoire de mon pays me fait relativement rire. « Tais-toi, tu dis des conneries. » Je viens attraper son menton du bout des doigts, je le ramène près du mien. Mes lèvres viennent attraper les siennes dans un premier temps mais c’est mes dents qui prennent le reste quand je viens lui mordre la lèvre inférieure. Mon front vient contre le sien, je descends la main qu’il a dans mon dos sur mes fesses avant de me décoller rapidement. « On va le chercher cet alcool ? » Je compte bien lui faire perdre les pédales à celui-ci.

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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Lun 8 Avr 2019 - 23:07 —
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Are you fucking kidding me ?
Face à elle, je le vois son sourire carnassier. Cette fille me ressemble beaucoup trop pour que ce soit un simple hasard. Mais est-ce justement une bonne idée de jouer avec le feu ainsi ? Le passé m’a bien montré que je savais très bien m’autodétruire et que j’avais tendance à emporter tout le monde avec moi dans ma descente infernale. Était-elle pareille ? Et pourtant, même si j’avais la faculté de penser, de vraiment me poser la question et que je serais tout à fait apte à prendre la bonne décision, je préfère ne pas chercher plus loin. J’aime bien trop le jeu. Le danger m’attire. Elle me fascine autant que frôler la mort a pu le faire dans le passé. Ou alors est-ce simplement mon envie qui parle, mon brasier intérieur. Peut-être que demain, toute cette sensation se sera envolée, aussi vite que nos vêtements. Peut-être que demain, comme toutes les autres, je lui aurai tourné le dos et qu’elle n’existera plus à mes yeux. Une inconnue, une petite aventure du passé

Le contact de sa main à nouveau sur ma peau me fait revenir dans le temps présent et à nouveau, les frissons reviennent, l’envie est toujours là, plus présente que jamais. Je la veux. Et je sais que je l’aurai, tôt ou tard. Sa main remonte dans mon cou et l’envie monte avec. Ma main se fait plus insistante contre ses reins, je l’attire plus fort vers moi. Elle répond à ma proposition par une question et mon sourire revient. « J’suis sûr qu’on peut trouver ça. » Les Trouve-tout ont bien dû ramener quelque chose non ? Ce n’est peut-être pas une priorité pour le moment, mais je doute qu’ils passeraient à côté sans les ramener. L’alcool a son utilité dans un monde comme celui-là. Elle mord mon cou, m’électrise et mon souffle plus rapide que tout à l’heure se place près de son oreille. Déjà elle reparle, me provoque une nouvelle fois et je souris toujours plus. Elle s’agite contre ma peau et ma main lâche ses doigts pour remonter dans sa chevelure, s’entremêler, mes lèvres venant à leur tour s’écraser en-dessous de son oreille, puis sur la tranche de sa mâchoire.

Elle m’incite à me taire et un ricanement sort du fond de ma gorge. Fais-moi donc taire. Comme si elle a entendu mes pensées, elle m’attrape le menton du bout des doigts pour sceller ses lèvres aux miennes, doucement, puis sauvagement. Il ne faut pas beaucoup de temps avant que je prolonge son baiser, n’enroule sa joue de ma paume, y ajoute encore plus de bestialité. Baisers et morsures se mélangent alors que je sens sa main descendre la mienne sur ses fesses que j’accepte avec plaisir. Je l’agrippe avec force, la ramène vers moi jusqu’à ce que tout ne s’arrête et qu’elle joue encore de ma faim.

Une nouvelle fois frustré que tout s’arrête, je regarde l’espace se créer entre nos deux corps brûlants avant qu’elle n’ouvre la bouche pour me relancer sur ma proposition. La frustration se partage avec l’excitation de l’inconnu et du hasard. Sans rien dire, j’attrape sa main, y dépose un baiser au passage et l’attire vers les escaliers. Nous dévalons les escaliers en silence mais je me retourne fréquemment pour lui lancer des regards pleins de sens. Ne pense pas que j’abandonne. Je m’arrête à l’étage où se trouve l’Hôpital. Enfin, c’est comme ça qu’il est nommé, mais il s’agit simplement de chambres installées comme infirmerie. J’inspecte les gens y travaillant aujourd’hui et souris en apercevant l’une des infirmières. Il ne semble pas y avoir énormément de monde aujourd’hui. Parfait. Je finis par me tourner vers mon acolyte. « J’te parie qu’ils ont des bouteilles dans leurs armoires. Alors je m’occupe de l’infirmière et toi tu vas chercher n’importe quoi. » Mon regard bleuté se pose dans le sien, charbonneux. « Deal ? »

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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Mar 9 Avr 2019 - 12:43 —
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Il est sûr qu’on peut trouver de l’alcool et moi, j’ai très envie de le croire. Mon regard croise le sien et le jeu reprends rapidement. Mes lèvres se perdent dans son cou alors que ses mains se perdent à nouveau dans mes cheveux. C’est bon de se sentir vivant. C’est délicieux même. Ses baisers me font frémir, surtout quand ils viennent contre ma mâchoire. Ce mec va me rendre dingue s’il continue dans cette direction et je sais que c’est ce qu’il souhaite. Hors de question de lui donner comme ça, sans mérite. Il me sort de belles conneries et je lui demande de se taire. Quoi de mieux pour faire taire quelqu’un que d’écraser ses lèvres contre les siennes ? Rien, à part un coup dans la nuque mais là n’est pas le problème. Ca commence doucement puis ma langue se délie pour venir jouer avec la sienne, mes dents prennent rapidement le relais pour y ajouter un peu de saveur. Sa paume chaude vient contre ma joue et je pourrais facilement me laisser berner par sa chaleur, mais non. Je ne craquerais pas. Le jeu, c’est aussi savoir tester ses limites. Je descends sa main le long de mes fesses et je le laisse en faire ce qu’il souhaite. Je soupire d’aise contre sa bouche quand il l’agrippe avec force. Tout est en ordre pour qu’on puisse faire des étincelles ensemble. Je lui mords la lèvre une dernière fois avant de me dégager.

A quelques centimètres l’un de l’autre, c’est l’envie qui nous pousse. Je soupire doucement en reprenant mon souffle. Nous avons une mission : trouver de l’alcool. Sa main attrape la mienne et je souris quand il dépose un baiser dessus. Je le suis dans les escaliers, soutenant son regard à chaque fois qu’il se pose sur moi. Nous arrivons à l’Hôpital et je souris en coin en écoutant son plan. Il baratine les infirmières pendant que je fouille, parfait. « Deal. » Je le laisse en attraper une et dès qu’elle a le dos tourné, je fonce ouvrir toutes les armoires. Rien dans la première mais je trouve une jolie bouteille de tequila dans la seconde. Je l’attrape pour la mettre dans mon sweat. Je lui lance un pouce vers le haut pour lui dire que c’est bon mais au dernier moment, quelque chose attire mon regard. Un joli petit livre des contes de Perrault. Je prends sur moi en l’y laissant, me promettant de venir le chercher dès que je le pourrais. Je repasse derrière lui en lui pinçant le cul et je remonte au premier étage, dans l’attente. Ce sera Tequila pure pour nous deux, et au goulot. Tant pis pour la classe, il n’y en a qu’à Dallas. J’entends ses pas qui remontent l’escalier et je tends le bras pour l’atteindre et le tirer vers moi. Cette fois-ci, c’est bon. « On se pose où ? » Sa chambre ? La mienne ? Ailleurs ? Peut-importe tant qu’on assouvie nos pulsions ensemble. Je me mords la lèvre et je viens l’embrasser, je susurre contre ses lèvres. « Dépêche toi, Copenhague, je tiens plus en place. »

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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Mar 9 Avr 2019 - 20:56 —
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« Deal. » Bien, elle suit mon plan, ce qui est un grand pas. L’Allemagne et le Danemark seront alliés pour une unique bataille avant de signer l’armistice et de fêter ensemble. Haut les cœurs, bas les pantalons, ce soir, nous communions. Alors je n’attends pas plus longtemps. Ma main lâche la sienne, je lui adresse un clin d’œil entendu et pars au front. J’adresse un signe de tête à l’infirmière qui immédiatement me sourit. Sourire charmeur de ma part, je fais ressortir mon accent comme jamais et je lui parle comme s’il n’y avait qu’elle dans cette pièce. Elle joue avec ses cheveux, bat des cils, une proie bien trop facile. Pourtant, je continue de la baratiner, lui pose des questions sur elle, tout ce dont j’ai toujours usé autrefois déjà pour ramener une fille dans mon lit.

De temps en temps, je ne peux m’empêcher de jeter un regard à celle qui m’intéresse vraiment. Sa chevelure danse au rythme qu’elle fouille les placards. Mais il ne faut pas se faire repérer. Alors je ne jette que quelques regards discrets, furtifs, juste de quoi suivre ce qu’elle fait, ma tigresse. Je vois d’ailleurs sa silhouette s’agiter différemment, alors je relève lentement les yeux sans couper la conversation avec l’infirmière. J’aperçois une bouteille dans la main de Berlin, qu’elle s’empresse de cacher sous son pull, puis m’adresse un pouce en l’air. Je ne peux retenir un petit rire. L’infirmière semble confuse sur le coup, mais très vite, je reprends mon sérieux et mon baratin.

La silhouette de la blonde s’arrête un instant dans son retour vers moi mais je n’y prête pas attention, trop occupé dans ma mission. Je plante une main sur la joue de l’inconnue, y fait glisser une mèche de cheveux jusqu’à son oreille, me lèche les lèvres une fois, puis deux. Elle glousse, baisse le regard. Je n’aurais qu’à la cueillir. Seulement, mon envie n’est pas pour elle. Et mon envie vient d’ailleurs de me pincer les fesses, me provoquant un léger sursaut que je m’empresse de cacher à l’infirmière en jouant une seconde fois avec sa joue. Berlin s’en va, me laissant seul avec ma proie. Il est temps de mettre fin au combat. Je bredouille une excuse de devoir filer mais de repasser plus tard – chose que je pourrais bien faire un autre jour – avant de lui fausser compagnie et de filer vers l’escalier.

Je monte jusqu’au premier étage, m’attendant à devoir remonter jusqu’au quatrième, là où nous étions au début. Mais un bras se plante devant moi et je me sens attiré vers la gauche. Mon sourire revient alors qu’elle demande où on va. La bonne vieille question du « chez toi ou chez moi ? ». Il n’est pas question d’aller dans ma chambre. Basamed s’y trouvera certainement et je ne compte pas tomber sur ma jumelle avec l’Allemande. Vu l’heure, en même temps, les travailleurs vont tous petit à petit revenir à l’Hôtel. Et suivant qui est son ou sa colocataire, ce ne serait pas forcément une bonne surprise. Ses lèvres viennent se coller aux miennes alors que je réfléchis. Et elle me supplie de me dépêcher. Je laisse échapper un petit rire et lui attrape la taille, prenant part à mon tour à ce baiser. « J’peux te proposer un truc. » dis-je en décollant mes lèvres des siennes. « Si t’as rien contre les freins à main et un tout petit peu de route, on peut aller dans le garage. J’étais seul aujourd’hui, donc y’aura personne. » Mon collègue avait accompagné ce matin un groupe de trouve-tout hors de la ville pour tester une voiture réparée. Il ne reviendrait certainement pas avant demain. Et il ne viendrait pas au garage de toute façon.

En attendant sa réponse, ma tête se baisse pour venir embrasser doucement son cou alors que mes mains la serrent contre moi. J’ai envie d’elle, j’ai envie de profiter de chaque parcelle de sa peau. Puis elle accepte et j’arrête de jouer avec son cou, me relève, la regarde un instant dans les yeux, puis lui attrape la main pour me remettre en route. « Tu m’auras fait faire des kilomètres aujourd’hui. T’as trouvé quoi d’ailleurs ? » J’ai aperçu la bouteille tout à l’heure, mais je n’ai pas pris le temps de voir de quel alcool il s’agissait. De la Tequila ? Parfait.

Accompagné d’un sourire satisfait, je descends les escaliers en sa compagnie et une fois hors du bâtiment, je me tourne un instant vers elle. « On peut déjà commencer à boire. A toi l’honneur. » Sourire de hyène. L’alcool ne nous mènera pas sur le chemin de la sagesse. Mais beaucoup de gens à Destiny savent que je n’ai de l’ange que le prénom.

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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Mar 9 Avr 2019 - 23:59 —
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C’est au premier étage que je l’attire contre moi. La bouteille de Tequila dans la poche ventrale de mon sweat, l’envie qui me prends entièrement et mes lèvres qui viennent se poser sur les siennes dans une jolie fougue. Je caresse sa joue avant de lui demander où nous allons. Je lui explique même que je ne tiens plus en place et c’est vrai, bordel. Ses bras m’entourent et je me retrouve à déposer mes mains dans ses cheveux, je joue avec alors qu’il me propose quelque chose. J’hoche la tête pour lui dire de continuer. J’éclate de rire quand il me parle des freins à mains. Histoire de donner un peu d’épaisseur à la chose. Je lui souris en posant ma main contre son entrejambe. « Je n’ai rien du tout contre les freins à mains. » Je viens embrasser sa joue tandis qu’il vient jouer dans mon cou, il sait provoquer les choses et me faire frémir. J’aime son aptitude à le faire bien. Je caresse ses cheveux et je me détache de lui, je le suis dans les escaliers, main dans la sienne. Je la caresse du pouce tout en marchant, je ricane à sa remarque. « Je suis mignonne, arrête, je te fais faire un peu de sport, vois ça comme un échauffement.  » Un joli clin d'oeil et un beau sourire plein de sous-entendus. Un peu de marche, de cardio et du sport de chambre. Adorable. Je sors la bouteille de ma poche en souriant. « Tequila ! » Je suis contente de boire de la Tequila. Avec un peu de citron et de sel, ce serait bien passé mais je suis sûre que pur, ça passera tout autant.

C’est sur le chemin qu’il me propose que nous commencions à boire et j’ouvre la bouteille avec un coup de poignet bien sec. « Merci. » Je souris en coin, j'y ajoute un petit clin d'oeil et je bois la première gorgée. C’est ignoble mais je me retiens bien de le dire, rien que pour voir sa tête se déconfire. « A la tienne, bébé. » Je le regarde faire en me retenant de rire. Le chemin n’est pas très long mais il n’est pas court non plus et nos arrêts pour boire un peu sont assez fréquents. Je l’attends quand nous arrivons au garage. « C’est là que tu travailles ? » Moi je m’occupe des enfants, lui des voitures. Après tout, chacun son truc. Je me mords la lèvre quand on passe les espèces de barrières. « Et si.. on passait aux choses sérieuses ? » Très sérieuses même. Je dépose la bouteille dans un coin et j’attrape le col de son t-shirt. Ce n’est plus la raison qui dirige le tout mais simplement l’envie et le désir. Je grogne en venant prendre ses lèvres contre les miennes. L’une de mes mains passe sous son t-shirt, je souris bêtement en caressant sa peau. Ce contact m’a bien trop manqué pour m’en lasser dès maintenant.

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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Jeu 11 Avr 2019 - 21:50 —
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Elle accepte, en rajoute même en laissant sa main se balader en terre inconnue, jetant de la poudre sur ce brasier qui fait rage en moi. Elle m’allume comme personne et je sens tout son effet sur moi. Elle me présente la Tequila et j’approuve cette trouvaille. Je n’ai jamais été un très grand fan de cette boisson dans notre vie passée, mais il faut bien avouer que j’avais passé de très bonnes soirées grâce à elle. Les lendemains en revanche… Mais le temps est au présent et ce qui se passera demain ne m’intéresse pas.

Nous nous mettons en route, main dans la main, son pouce caressant ma paume, me provoquant des chatouilles agréables dans tout l’avant-bras. Mais on se lâche, la Tequila prenant bien vite place entre nous. Elle commence, l’Allemande, bois une gorgée avant de me passer la bouteille. Sans attendre, elle se porte à mes lèvres et je grimace lorsque le liquide arrive dans ma bouche. « Mais c’est ignoble ! » La garce. Il me semblait bien que son sourire avait changé. Ce n’est pas pour autant que nous délaissons la boisson, bien au contraire. Nous nous arrêtons, buvons de longues gorgées alors que petit à petit, l’alcool me monte au cerveau. Après cinq ans de survie, sans forcément trouver de l’alcool, il est compliqué de s’y réhabituer. Surtout que nous ne mangeons pas autant qu’avant, que tout a changé. Alors déjà, je sens l’ivresse venir me titiller la tête, sans surpasser l’envie de ne faire qu’un avec la demoiselle.

Le garage s’offre à nous, elle m’attend et je m’empresse de la rejoindre. « Ouais, je travaille là. » Un garage banal, avec de vieille carcasse, des pièces un peu partout, des outils déposés ci et là et de la crasse, beaucoup de crasse.  Mais le lieu la désintéresse rapidement, pour mon plus grand bonheur et la voilà qui m’attrape par le col après avoir déposé la bouteille. L’alcool me fait chanceler mais je retrouve vite mon aplomb lorsque ses lèvres attrapent les miennes. Et le brasier revient. Comme réanimé par la tigresse, l’une de mes mains vient chercher son dos, jouant avec le bord de son chandail alors que l’autre vient glisser vers sa cuisse. Ses caresses contre son torse me font une nouvelle fois vibrer et tout ce qui nous entoure semble disparaître. Je la repousse lentement, la faisant marcher à reculons, mes lèvres ne quittant plus les siennes, mes mains se baladant librement sur son corps lui aussi en feu.

C’est une carrosserie qui arrête notre chemin et je la plaque contre, ne la laissant plus filer. Elle est mienne et je compte bien le lui montrer. Ma main dans son dos passe sous le tissu, découvre sa peau douce alors que l’autre descend plus bas le long de sa jambe, l’agrippe et la remonte le long de mes hanches. Mes lèvres quittent les siennes pour se balader sur sa joue, sa mâchoire, descendre le long de son cou puis remonter pour lui mordiller le lobe. La fougue me guide, ma main droite redescend elle aussi pour suivre la courbe de ses reins, ses hanches et attraper sa cuisse. Je la soulève, d’un mouvement brusque pour enrouler ses jambes autour de moi et doucement, la déplacer vers le capot et l’y déposer. Mon bassin se colle au sien alors que mes baisers prennent possession de son buste, découvrent de nouveaux lieux interdits. L’envie grandit, le monde disparait, il n’y a que nous deux et les Dieux pour nous observer.

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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Jeu 11 Avr 2019 - 23:30 —
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C’est le contact de sa peau qui éveille des sensations bien trop enfouies. Je soupire doucement quand le bout de mes doigts caressent son épiderme. L’alcool commence à faire son effet et plus encore, je me sens bouillante, confiante, j’ai envie de refaire le monde, comme avant. J’ai envie de baiser jusqu’à la fin de temps et ce soir, c’est Copenhague qui est mon quatre heures et mon minuit, espérons. Mes lèvres sont scellées sur les siennes et je crois qu’elles aiment aussi le contact. C’est tellement doux, c’est tellement bon d’embrasser quelqu’un après tant d’années sans baisers chauds. Mes mains caressent, mes lèvres embrassent et ses mains dansent contre mon dos puis ma cuisse. Je me laisse faire, sagement. Il me pousse et je me laisse faire, j’accueille cette carcasse de voiture avec le bas de mon dos. Je suis bloquée maintenant, et je crois que je n’ai jamais autant aimé être bloquée contre quelque chose que maintenant. Je délie mes mains, cette fois, le jeu commence. Ce sont ses doigts qui caressent ma peau, les frissons me parcourent, jusque dans le cou. Je me mords la lèvre, je mords sa lèvre. Je n’en peux plus et nous n’avons même pas commencé l’entrée. Ma jambe remonte contre sa hanche avec son aide. Je passe mes mains dans ses cheveux, je les tire un peu moins doucement maintenant mais tant pis. Ses lèvres me quittent et je ferme les yeux pour apprécier ses baisers. C’est un délice, bon sang. Ses dents s’attaquent à mon lobe et à ma grande surprise, c’est un gémissement qui sort d’entre mes lèvres. Je grogne ensuite en venant bouffer son cou. Cette fois, j’attaque. Il aura le droit à un beau suçon pour une semaine. Je veux qu’on s’en souvienne de cette fois-là. Je veux qu’on se rappelle que finalement se taquiner n’a jamais fait de mal à personne. Je l’aide en serrant mes jambes contre ses hanches, je me serre contre lui avec envie. On change de place et j’en profite pour regarder autour de moi, j’apprécie l’odeur qui me rappelle celle du garage de mon enfance. L’odeur de cambouis, l’odeur des moteurs. Je soupire contre son épaule alors que mes fesses se posent contre le capot de la voiture. Je souris en coin en revenant le mordre doucement. Je me veux un peu plus douce que tout à l’heure. Je presse mon front contre le sien entre deux inspirations saccadées.





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Sujet: Re: Are you fucking kidding me ? ft. Gabriel   Sam 13 Avr 2019 - 22:38 —
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