Forum RPG post-invasion de zombies, mettant en jeu la reconstruction d'une société par les derniers survivants
 
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Sujet: Livraison en cours   Mer 13 Mar 2019 - 18:31 —
John Doe
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Les récoltes avaient été bonnes. Le soleil était au rendez-vous, les légumes et les fruits poussaient bien. Ils étaient beau et bon. Le cœur de John était rempli de fierté en voyant son travail et celui de ceux de son syndicat. La ville allait avoir de quoi manger pendant un moment. Et si Mère Nature était clémente avec eux le reste de l'année ils allaient pouvoir faire des provisions pour cet hiver. Le t-shirt collant contre sa peau à cause de la transpiration, le soleil tapait sur son dos. Le fermier était en train de sortir tous les légumes prêt pour les amener à la cuisine de l'hôtel. Carottes, des pommes de terres, choux, poireaux. Et les vergers étaient en train de prendre forme aussi, John avait réussi à sauver des graines pour faire pousser des pommiers. Il avait essayé de garder un maximum de graines pendant son voyages en se disant qu'un jour peut-être il aurait l'occasion de les planter et il avait bien fait. Il était heureux de voir la nature reprendre ses droits, il cultivait enfin comme il le voulait. Sans produits nocifs pour la nature.

Il avait rempli deux caisses de provisions. Le reste n'était pas encore prêt pour la récolte mais les cuisines allaient être contente d'avoir de quoi remplir le ventre de tout le monde. John pris une caisse et pris le chemin des cuisines. Poussant la porte avec le pied il posa la première caisse pour la tenir ouverte et alla chercher la deuxième. Une fois l'aller-retour de fait, il entreprit de ranger les légumes à l'endroit fait pour. Complètement dans son monde il n'avait pas vu qu'une femme était déjà dans la pièce. Ce n'est qu'au moment de repartir qu'il la remarqua. C'était une nouvelle arrivante, il ne l'avait encore jamais croisée ici. Posant sa caisse vide sur un plan de travail, il se frotta les mains sur son jeans, elles étaient plein de terre et son pantalon aussi mais il essaya d'en enlever un peu pour être un peu plus présentable. Son t-shirt laissait voir ses bras recouvert de tatouages et la transparence à cause de la transpiration montrait son torse lui aussi marqué à l'encre noire. Il était imposant John et c'était intimidant parfois. Pourtant il n'était pas méchant, au contraire. Il aimait faire de nouvelles connaissances même si maintenant il se méfiait un peu plus qu'avant mais ça ne l'empêchait pas de vouloir mettre à l'aise les nouveaux arrivant. Et cette rousse n'avait pas vraiment l'air à l'aise en face de lui alors il gardait ses distances. Il ne voulait pas lui faire peur, il ne voulait pas lui donner l'impression d'être prise au piège avec lui. Si elle voulait partir elle pouvait il n'allait pas la retenir. «
Désolé je ne t'avais pas vu avant. J'ai apporté des légumes.» Il fait un geste de la main pour lui montrer où il les avait posé. Son regard se pose sur l'inconnue, sans méchanceté, sans jugement. Il aime juste observé les gens et regarder la personne avec qu'il parle. «Je ne crois pas qu'on se soit déjà croisé avant. Je suis John. Tu viens d'arriver?» Sa voix était calme, voulant inviter à la conversation.



©️ Gasmask
Sujet: Re: Livraison en cours   Mer 13 Mar 2019 - 19:52 —
Carrie Summers
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Les journées se suivent et se ressemblent à Destiny. Une routine s'installe et l'on s'habitue à cette tranquillité. On se ramolli, on oubli ce qui se passe à extérieure de ces murs. La possibilité de la mort à chaque tournant, les hommes et femmes cherchant à chaque instant à vous démettre de vos possessions de vos vies pour survivre. Meutes de loups parcourant le monde à la recherche d'un peu plus de vie. Car leur vie ont plus de valeur que la votre. Égoïsme humain, égocentrisme de l'homme qui se pense nombril du monde. Que serait il sans lui ? Pourrait il survivre à sa disparition ou s’écroulerait il, château de carte balayé par le vent d'une mort qui vous emporte vers un au delà inconnu.
Combien sommes nous sur cette Terre à ce jour ? Il y a quelques années de cela, le monde entier nous parlait de surpopulation. Trop d'hommes sur la planète,l'eau en manque, les guerre, les enfants de partout et les guerre qui prenaient leurs essors au proche orient. La religion qui était un problème et la crainte de la nature. Les pesticides, la sur-industrialisation et cette histoire d’entamer les réserves d'une année sur l'autre à la mi août. Je n'étais pas une fervente écologiste. Je ne manifestais pas. Mais je recyclais, je mangeais sain. Aujourd'hui les hommes sont des cadavres. La nature à repris ses droits, les animaux commencent à repeupler leurs monde et pourtant.
Il n'y avait personne pour tenir en place les infrastructures humaines. Sans employés pour maintenir les usines nucléaires certaines ont du exploser un peu partout dans le monde, diffusant la mort, détruisant la nature un peu plus. Sommes nous encore sur une planète viable ? Peut elle reprendre ses droits ? Je me pose tant de questions chaque jour. Vivre, mourir, survivre, reprendre.
L’hôtel m'offrait ce luxe, le luxe du temps et de la sécurité éphémère. L'entretien d'arrivée avait été fait. Qui suis je, que fais je, en quoi puis je être utile. Des questions auxquelles je ne savais répondre. Puis les informations. La ville, les groupes, les anciens détenus, le pardon au passage des portes. La chambre qui m'a été attribuée contre mon aide à la bonne tenue de cette ville. Tant que je resterai je devrais gagner mon pain. Normal, un début de système, de civilisation, mais est ce seulement possible ?
Chaque nuit je m'enferme dans ma chambre, tournant le verrou, collant une chaise contre la porte. Mon emploi aux cuisines m'a permis d'y voler un couteau qui ne quitte jamais, trop craintive qu'un de ces ancien prisonnier ne vienne à ma chambre pour profiter de la nouvelle,d e cette fille que personne ne connais, que personne ne protège pour assouvir des envies qu'il ne peut avoir avec d'autres. Pourtant, rien ne se passa. Personne ne frappa a ma porte, personne ne m'agressa et au contraire tous semblaient gentil dans l'ensemble. Pourtant, la méfiance est devenu ma nature, ce manteau que je porte chaque jour de peur de souffrir et ma confiance est ce fruit rare et défendu que beaucoup peuvent convoiter quand si peu peuvent l'obtenir.
J'ai pourtant pris mon rôle à cœur. Petite main de l’hôtel, employée au bien commun, j'aidais. Je préparais le petit déjeuner pour tous, aider au rationnement et a l'inventaire de la nourriture que nous avions en stock. Puis je m'occupais du linge. L'électricité n'étais pas vraiment ce que nous avions en stock et il fallait faire les choses à l'ancienne. Rien de bien compliqué dans l'idée, mais fatiguant malgré tout.
Toutes les chambres n'étant pas occupé et un stock de linge étant présent, je tentais avec les autres personnes du syndicat sur lequel j'étais mise de faire au mieux. J'écoutais les femmes chanter en lavant le linge ou parler de leur vie d'avant, de ce qui leur manquait le plus, allant du café matinale chez Starbuck au vibro-masseur, meilleure ami de la célibataire.
Moi je me taisais. Je souriais, parfois, pour ne pas avoir l'air d'être trop lointaine, trop distante. Je ne voulais pas me faire d'ennemie, pas qu'elles me voit comme cette pimbêche qui les prends de haut et pourtant je ne voulais pas me lier à elle. Je ne les connaissais pas, ne pouvait leur offrir ma confiance, ne savait à qui elles iraient répéter ce que je pourrais leur dire et plutôt que de mentir et m'y perdre, je préférais le silence qui est d'or.
On tentais malgré de me rassurer, d'être aimable. C'était gentil de leur part, mais je voulais juste une chambre et de la nourriture. Avais je vraiment besoin de contacts humains ? Peut être. Peut être que voir les habitants de cette petite ville de fortune aller et venir, rire et s’amusait me faisait du bien. Peut être, aussi, que je me demandais quand tout cela allait s'effondrer et quand il serait bon de partir de nouveau.
Mes possessions avaient été dispatché. Tout appartiens au groupe. Je n'allais pas pleurer pour quelques vêtements et le peu de bijou et souvenirs que j'avais conservé m'étais resté. Je jouais de mon rôle en portant la tenue des femmes de chambre de l'hotel, un uniforme simple qui indiquait ma fonction et mes heures de travail. Je le portais j'étais en service. Je ne le portais pas, je n'y étais pas. Clair et précis en soit.
Ce jour là était comme un autre. Réveil aux aurores, habillage, travail, services, préparation du repas en cuisine. J'étais seule pour l'instant. Les autres étaient au nettoyage, au rangement, à la lessive. Qu'importe, la solitude ne me gêne pas. Et puis la porte s'ouvre d'un coup de pied, me faisant sursauter alors qu'un homme à la carrure imposante s'avance sans me voir, apportant deux caisses de légumes du potager, les posant dans les garde manger, ranger, prêt à l'emploi. Il faudrait faire l'inventaire. Combien de légumes, qu'en faire, pour combien de personne. Peut ont en faire des bocaux pour l'avenir ? Préparer une réserve ? J'aimerais pouvoir mettre une septième de la production de coté pour les jours sombres qui pourraient venir, mais je ne suis pas là depuis assez longtemps.
Je le laisse faire, ne prêtant aucune attention à sa présence, à ce qu'il fait. Je ne le connais pas, je n'ai pas a engager la conversation et au vue de sa stature et de ses tatouages je n'en ai aucune envie. Je baisse donc le regard, intimidée, continuait d'éplucher des pommes de terres pour le repas. Pourtant, finalement, il fini par me voir. Moi qui tente d'être invisible. Il me parle, m'annonce l'évidence. Il a amené des légumes. Pense t il que je ne l'ai pas vu ? Que je suis idiote ? Ou comble t il un silence gêné de ne m'avoir remarqué plus tôt ? J'acquiesce doucement, continuant mon labeur, tentant de l'ignorer pour qu'il me laisse, mais il s'approche. Da ma vision périphérique, je le vois s'essuyer les mains, s'approcher, détaillant un peu mieux ses tatouages, l'odeur de transpiration me prenant à la gorge alors que je vois son haut collé à sa peau, a demi transparent par la sueur qui coule sur son corps. Ecoeurant. Trop de tatouage. Ça doit être un ex prisonnier. Un homme qui étais derrière les barreaux pour meurtre ou viol voir même les deux.  Je me tend légèrement, serrant un peu plus le couteau que j'ai en main, continuant ma corvée de pluche, prête à me défendre si il tente quoi que soit. Pourtant, il ne fait rien. Se stoppe non loin, m'observant, se présentant, m’interrogeant. Pourquoi ? Pourquoi ne part il pas simplement ?
Je lève les yeux le temps d'un instant, le temps de distinguer son visage, d'y coller ce nom qu'il me donne.

« Je ne suis pas là depuis longtemps non. Je m'appelle... »

La question se pose je lui donne mon nom ou je mens ? Je ne sais pas. Quel intérêt de mentir...quelle importance...

« ...Carrie. »

Ma voix était tendu, malgré le fait que je tente d'être aussi calme que possible je ne savais cacher ma crainte face à cette armoire à glace...il s'attend certainement à ce que je continu la conversation, que je l'agrémente. Mais que dire à un inconnu ?

« Merci pour...les légumes. J'irais voir après. »

Bon début. Un merci c'est pas mal, ça indique que j'ai pris note de ses paroles et ça l'invite l'air de rien à retourner dans son champs là ou son odeur ne me donnera pas la nausée...mais le fera t il ?

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Sujet: Re: Livraison en cours   Lun 18 Mar 2019 - 19:19 —
John Doe
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Il a vu le geste de sa main. Il a vu qu'elle s'était accrochée à son couteau. Il n'était pas le bienvenue dans sa zone. John pouvait le comprendre. Ce n'était pas facile d'accepter la présence d'inconnu. Il ne connaissait pas son passé, il ne la jugeait pas. Elle avait le droit d'avoir peur de lui, elle avait le droit de ne pas vouloir le voir ici près d'elle. Il ne dit rien John, il observe, il regarde comment elle réagit. Il savait faire ça John observer la personne qu'il a en face lui. C'était ce qu'il faisait de mieux dans son ancienne vie. Observer et mentir. Raconter des mensonges pour caresser dans le sens du poil les personnes qui pouvaient lui verser des grosses sommes d'argent pour aider sa cause. Aider l'agriculture naturelle à percer dans un monde ou l'industrie de l'agroalimentaire était trop présente.  C'était devenu son but dans la vie de faire disparaître tout ça. Faire tomber la société de son père, car même s'il l'aimait toujours il ne voulait plus voir son nom partout. Et maintenant que tout ça n'était plus là, il était heureux de pouvoir pratiquer comme il l'avait toujours voulu mais un goût amère de défaite restait au fond de sa gorge. Il aurait voulu gagner à la loyale et pas à cause de l'apocalypse. Mais ce n'était pas ce qui attendait les Hommes depuis des années? Que le monde se déchaîne pour montrer qu'il en avait marre et qu'il voulait reprendre ses droits? N'avait-il pas donné une seconde chance aux plus méritants? John n'y croirait pas vraiment. Si c'était le cas pourquoi des pauvres âmes étaient mortes et d'autre âmes sombres étaient encore en vie ici. Il essayait de ne pas se poser trop de questions. Chaque jour était un cadeau qu'il appréciait à sa juste valeur. Il avait évité la mort pour le moment et comptait bien l'éviter encore un moment.

Il n'était pas encore sûr de rester dans cette ville pour toujours. Il n'était plus sûr de rien en fait. Lui qui n'avait aucun problème à choisir avant, lui qui savait toujours ce qu'il voulait aujourd'hui il ne savait plus rien. Pour le moment sa vie ici lui plaisait, il ne voyait encore aucun nuage noir dans le tableau mais il était resté en état d'alerte. Prêt à partir s'il le devait. Tout laisser derrière lui encore une fois. Repartir à zéro avec Oscar. Il n'avait jamais eu peur d'être seul dehors et ce n'était pas maintenant que ça allait changer. Même s'il était content d'avoir de la compagnie humaine, de pouvoir parler et d'avoir une vraie réponse faite de mot et pas de petit aboiement.

Ce n'était pas la première à ne pas vouloir parler. Ce n'était pas la première qui l'invitait sans le dire à partir de la pièce. Il aurait pu partir, sans rien rajouter. Mais il voulait la rassurer, lui dire qu'elle ne devait pas avoir peur de lui. Qu'il n'allait pas lui faire de mal. Pas comme certains homme, il l'avait compris. Il comprenait vite John. Elle était tombée sur la pire espèce qui pouvait encore vivre sur terre. Il avait espéré qu'ils seraient tous morts dans leurs cellules de prison mais encore une fois, le monde parfait n'existait pas même dans la pandémie. Il en avait croisé pendant son voyage et il les avait éliminé sans aucune honte, sans aucun remords. Il avait sauvé la santé physique et mentale de quelques filles mais pas celle de Carrie.  

Il ne supportait pas la violence gratuite. Il l'avait subi étant gamin, il se souvient des coups porté par son père biologique, il se rappelle encore le son de la ceinture qui claque contre son dos. Les cauchemars avaient disparu mais depuis quelques temps ils revenaient le hanté. Il se réveillait en sueur dans son lit, le souffle court d'avoir vécu encore une fois cette scène.

Alors il pouvait comprendre qu'elle ne le veuille pas dans sa cuisine. Même s'il n'avait pas vécu exactement la même chose qu'elle. Mais il se sentait liée à elle d'une certaine façon. Il pouvait l'aider, lui montrer qu'il y a encore de l'espoir dans ce pauvre monde. John se retourna vers les légumes et pris une caisse dans ses mains. «Ravi de te connaître Carrie.» Un sourire sincère s'afficha sur son visage. «J'ai du temps devant moi alors si je peux t'aider à ranger les provisions c'est avec plaisir! Faut juste me dire où ça se range.» Il ne s'était pas approché d'elle. Il ne voulait pas la brusquer. Oscar avait fini son repas et avait décidé de rejoindre son maître. Il était entré par une autre porte et avait déboulé comme une furie tout content de voir un nouveau visage. Il sautillait autour de la rousse.




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Sujet: Re: Livraison en cours   Lun 25 Mar 2019 - 20:22 —
Carrie Summers
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Le geste avait été intuitif. Pas de réflexion, de question, de pourquoi ou de comment. Un homme inquiétant face à elle et ses doigts s'enserraient autour de la poignet du couteau de cuisine, les jointures blanchissant, la crainte enserrant son cœur, accélérant son rythme. Cet homme n'est pourtant pas une personne qu'elle connaît, qu'elle puisse juger. Mais les préjugés...la crainte. La peur même de revivre ce cauchemar, enfermée dans une pièce sombre et humide, nourris avec ce qui pouvait se trouver, visitée sans cesse par des hommes qui la brutalisée, la violenter encore et toujours, riant, l'insultant, insinuant tant de choses dépravante. Combien de fois avait elle souhaitée mourir avant qu'ils ne reviennent ? Les tuer ? Les laisser aux morts pour qu'ils se repaissent de leur chair ? Au final, elle avait fuit. D'autres femmes la suivant, laissant les hommes aux mains de ce groupe les attaquants, des morts attirés par les bruits et du feu, qu'elle avait déclenché. Pourtant, cet homme face à elle n'étais pas eux. Certes il avait leur carrure. Leurs tatouages parsemant son corps musculeux. Faire l'amalgame était une chose simple. Normale même. Mais il n'était pas eux. C'est ce qu'elle tentait de se répéter encore et toujours alors que sa main tremblée légèrement en coupant les légumes.

Pourrait elle survivre dans cette ville entourée d'hommes étranges, d'ancien détenus a demi repenti?L'idée de rester dans cette ville n'était pas encore enracinée en son esprit. Ce n'était qu'une étape, un lieu de plus sur la route. Après tout, elle avait parcouru le pays, la route vers l'ouest encore et toujours avant de monter au nord, l’Alaska, le froid, les étendues magnifiques et le peu d'humain y vivant. Faisant ainsi, peu de mort vivants. Mais Destiny s'était mis sur la route avec son rêve fou de refaire une civilisation dans ce monde désolé. Elle voulait y croire, voulait espérer, mais les voisins n'étaient pas ce qu'on appel des plus recommandable. Continuant la préparation du repas, la jeune femme priez pour qu'il disparaisse, qu'il quitte les lieux au plus vite ou qu'une autre femme les rejoigne, ne la laisse pas seul dans cette pièce avec cet inconnu.

Malheureusement...cela ne se fit pas. Personne ne venait vers nous pour me sauver, me tenir compagnie face à cette armoire à glace. Pire, il récupéra l'une des caisses de légumes qu'il venait d'amener, la tenant en main, je ne savais que faire. L'envoyer paître ? Ce serai assez malpoli et je ne voulais pas non plus me faire virer de cette communauté pour...méchanceté ? Solitude ? Peur des hommes ? Je déglutis quelque peu, avant de planter avec une certaine violence le couteau dans une pomme de terre, comme un avertissement.

« Je l'aurai fait après. C'est mon travail. Mais...vous pouvez les ranger dans le garde manger là. »

Je lui désignais une armoire de bois en laquelle se trouvait plusieurs caisses ou l'on rangeais les différent légumes. La viande n'étais pas si présente et la chasse n'étais pas toujours fructueuse. Il fallait donc survivre a coup de soupes de légume et autres purées. Ce qui était mieux que les baies ou créatures avariés que j'avais déjà pu manger pour survivre. Néanmoins je n'avais heureusement jamais succombé a la pire des nourritures qu'était le cannibalisme. Et espérez que nous ne venions jamais à y succomber.

« Mettez des pommes avec les pommes de terre. Ça évitera qu'elles ne germe ... »

Je reprenais doucement mon travail, nerveuse, jetant des regards inquiets a cet homme particulier.

«Ca fait...longtemps que vous êtes à Destiny ? Vous étiez en prison avant ? »

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Sujet: Re: Livraison en cours   Dim 7 Avr 2019 - 22:39 —
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Il était têtu John. Pas près de lâcher au premier refus. Il ne voulait pas qu'elle se sente en danger ici. Du moins pas avec lui. Il voulait lui montrer que les apparence  pouvaient être trompeuses. Il n'était pas méchant et si vraiment il voyait qu'elle était vraiment en panique il sortirait en s'excusant et la laisserait tranquille. Têtu mais pas trop lourd non plus. Alors il écoutait attentivement ses instructions. Il alla vers l'armoire et commença à ranger les légumes dans le bon endroit. Les récoltes avaient été bonnes et les réserves n'étaient pas trop mal non plus.

Il n'avait pas pour habitude de vouvoyer les gens mais il voyait bien que la rousse n'arrivait pas à changer de pronom alors pour une fois il allait faire un effort et passer par le vous lui aussi. Il sentait les regards dans son dos. Elle n'était pas sereine, il aurait peut-être dû partir aussi vite qu'il était venu. Mais John il aimait bien essayer de pousser les gens de leur zone de confort. C'était comme ça qu'on avançait après tout d'après lui. Enfin c'était comme ça qu'il fonctionnait lui, ce n'était pas pareil pour tout le monde.  Il referma l'armoire en essayant de ne pas faire de geste brusque avec Carrie dans la pièce il avait l'impression d'être avec une bête qui avait peur du prédateur. Pourtant il était loin d'être un prédateur féroce. Il était presque tout le contraire.

Et la question était tombée. Celle qu'il attendait presque à chaque fois. Ancien taulard? Clairement pas, il n'y a jamais mis les pieds et n'avait jamais rien fait pour y aller. C'était quelqu'un de droit, toujours en règle. Avec les parents qu'il avait eu tout petit il s'était promis de ne jamais enfreindre la loi. Il se retourne pour la regarder, sans jugement. Il avait l'habitude de se faire juger, il ne prenait même plus la peine de s'en offusquer. L'apparence était trompeuse, surtout pour lui et c'était la première chose que les gens jugeait. Le husky vient se coller contre lui, John lui caresse la tête par habitude. « Je suis arrivé vers le début. Vers Janvier si je me souviens bien. » Il avait un peu perdu le compte des jours et de mois depuis tout ça. Alors il avait fait confiance à ceux qui était déjà là. « Et non je n'étais pas en prison avant. Je n'y suis jamais allé, même si mon physique le laisse penser. Pour tous vous dire j'étais à la tête d'une association qui essayait de faire revenir l'agriculture saine.» S'il commençait à se lancer dans ce sujet il n'allait jamais s'arrêter, fallait qu'il le fasse court. « J'allais dans plein de pays pour apprendre comment ils cultivaient et j'essayais de ramener ça ici pour ralentir l'agroalimentaire. Ralentir la pollution dû à ça. Revenir à des produits plus sains pour nous.» On pouvait entendre dans sa voix qu'il aimait ce qu'il faisait avant. « Et vous étiez où avant d'arriver ici ? » Il avait vraiment envie d'en savoir plus sur elle c'était sincère.




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Sujet: Re: Livraison en cours   Dim 14 Avr 2019 - 22:48 —
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Attentive, j'observais chacun de ses mouvements. La façon dont ses muscles se tendent légèrement sous le poids de la caissette de légume, ses mouvements en ouvrant les portes du placards, chaque légume qu'il saisi et range. Pourquoi ? Parce qu'observer ses mouvements, ça me permet de m'assurer qu'il est en règle. Qu'il ne va pas se jeter sur moi, m'attaquer, me blesser, faire de moi une victime, une fois de plus. Je ralentis la cadence sur mes travaux de cuisine. Pourquoi je suis seule déjà ? Parce que les autres sont a la lessive ? Parce que je suis un peu trop zélée et que je fais mon possible pour que tout se passe bien ? Parce qu'éplucher et découper les légumes de suite permettra d'avancer plus rapidement sur le service de ce midi ? L'idée est stupide. Je devrais faire plus attention à ne pas rester seule de la sorte, à la merci du premier qui passe.

Mes jointures blanchissant doucement autour du manche du couteau que je tiens. Je ne le lâche pas des yeux, pas même lorsqu'un chien entre dans la pièce s'approchant de celui qui semble être son maître. Si il est éduqué il pourrait m'arracher la gorge sur demande...je vois la chose d'ici. Me laisser faire ou le chien m'étripe. Mais comment expliquerait il ma mort et le sang ? Je me pose des questions stupide qui n'ont pas besoin d'être posés mais tout de même... Puis finalement, je pose ma question. La question qui me brûle les lèvres face à chaque homme présent en ce lieu.

Il me répond tranquillement. M'observant d'un air...trop serein. Si il n'étais pas un taulard ne devrait il pas être blessé d’être ainsi jugé ? A moins qu'il ne le soit et joue le jeu. Il me parle de son arrivée en Janvier. La ville n'a que deux mois, c'est vrai, il ne faut pas l'oublier. Mais je reste suspicieuse malgré tout. Le chien m'attire néanmoins. Je n'en ai pas vu depuis longtemps et une petite voix dans ma tête me dit qu'un chien apprécie les personnes gentilles...mais peu voir comme gentille un monstre si il le traite bien lui.
Sa discussion m'intéresse malgré tout. Association. Culture saine et bio. Pourquoi pas, a savoir si il parle de potager ou de marijuana.

« Agriculteur...c'est...bien pour la ville...les légumes sont bon... »

Réponse stupide. Je tente de ne pas être une pure connasse, de ne pas me faire détester par les habitants de la ville, si je reste, je voudrais peut être me faire des amis...ou peut être que je partirais, a moins que je ne puisse avoir un animal de compagnie qui puisse me défendre...ça pourrait être une idée. J'y penserais, si il a un chien, je devrais pouvoir en demander un... mais voilà qu'il me pose une question...a laquelle je ne sais pas vraiment que répondre... Que lui dire ? Que j'étais hors de la ville ? Que je vagabondais ? Je hausse donc les épaules sans le lâcher du regard.

« A droite, a gauche...j'ai...pas mal marché...depuis milwaukee... »

Une stupidité...les gens de la ville savaient déjà cela. Enfin la mairesse et Madame propre. Alors...c'était pas bien grave de l'avouer à quelqu'un...n'est ce pas ?

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Sujet: Re: Livraison en cours   Jeu 25 Avr 2019 - 19:17 —
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Il essayait d'être calme le John. De prendre sur lui mais c'était en train de monter il le sentait. C'était la remarque de la rousse qui l'avait mis dans cet état. Encore et toujours des jugements. Lui qui les fuyait autant qu'il le pouvait, lui qui ne jugeait jamais personne avant de le connaître. Et qui encore une fois ne jugerait jamais une connerie faite par un ami, une connaissance. Il avait été assez jugé pendant son enfance. Il entendait encore la voix alcoolisé de son père biologique dans sa tête, lui dire que ce n'était qu'un bon à rien. Qu'il ne sera jamais un homme, qu'il n'avait pas carrure pour faire quoi que ce soit. Débile. Insolant. Handicapé. Il avait tout entendu John depuis tout petit. C'était pour ça qu'il était aussi conciliant avec les autres. Parce qu'il sait pertinemment ce qu'on ressent au fond quand les gens nous jugent juste par notre couverture et ne prennent même pas la peine de lire le premier chapitre.

Il était resté poli, il avait répondu calmement. À quoi bon s'énerver hein? Mais au fond il avait envie de lui rentrer dedans à cette cuisinière. Lui demander pour qui elle se prend de lui jeter ça en pleine face ? Lui aussi pouvait le faire. Lui aussi pouvait lui balancer des phrases cliché sur les femmes aussi fragile qu'elle. Il ne le fera pas. Par respect envers elles. Elle avait de la chance d'être une demoiselle. Parce que jamais il ne pourrait lever les mains sur la gente féminine. Jamais. Hausser la voix oui. Dire des phrases qu'il regrettera deux minutes après aussi. Mais manqué de respect ? Non jamais.

Il sentait dans les réponses de la jeune femme qu'elle n'avait aucune confiance. Qu'elle ne croyait pas en ses réponses. Pourtant il ne lui avait rien fait et ne lui ferai jamais rien. Les bras croisé sur sa poitrine, il ne quittait pas Carrie du regard. La journée n'était pas finie et il se sentait déjà fatigué. Fatigué mentalement. Il voulait juste faire connaissance, l'aider à se faire une place parmi tous ces inconnus n'est pas chose facile. Et en général quand quelqu'un vous tends la mains vous la prenez, vous essayez au moins de faire semblant d'être reconnaissant. Mais ce n'était pas le cas avec elle. John en avait conscience. Elle vient du Milwaukee, elle est hésitante dans ses mots. Elle a peur de lui dire la vérité ou elle a juste peur de lui ? Il penche plus pour la deuxième option le brun. Il pousse un soupir. « Tu sais que je vais pas te manger ?» Envolé le vouvoiement c'est vraiment pas fait pour lui. Il aime vraiment pas ça. « Je veux juste t'aider à te sentir mieux. Parce que c'est pas facile de débarquer ici et de se retrouver seul. Je suis passé par là aussi. On est tous passé par ce moment désagréable. Devoir se trouver une place, trouver ses marques. » Il n'avait pas  eu tant de difficultés que ça John, étant arrivé aux débuts de Destiny, elle n'était pas aussi peuplée que maintenant. « Je te veux aucun mal, vraiment.» Il avait un gros doute sur le fait qu'elle allait le croire mais au moins les choses étaient claires. « On a tous besoin d'un ami. » Il le pensait vraiment, c'est important d'avoir quelqu'un à qui parler. De pouvoir s'appuyer sur une épaule pour se décharger de ses problèmes. Ça l'était déjà avant mais depuis tout ça il savait que les liens étaient encore plus important. « Mais si tu veux vraiment que je partes de cette cuisine et que je te laisse tranquille, je le ferai. Si tu ne veux plus jamais me parler, je le ferais aussi.» Si elle n'avait pas envie de lui dans sa vie, il n'essayera plus d'y entrer. Forcer les amitiés n'étaient jamais une bonne chose.





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Sujet: Re: Livraison en cours   Lun 6 Mai 2019 - 21:07 —
Carrie Summers
Carrie Summers
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Occupation : Cuisine, Ménage, lessive...une petite main parmi d'autres
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feat. John & Carrie

 
La discussion était difficile. Parler à un inconnu était difficile. Pourtant, elle tentait. Elle parlait, même peu, même froidement. Pourquoi ? Parce qu'elle voulait tout de même s'entendre avec les personnes présente dans cette ville renaissante. Se faire des contact, des amis peut être, même si elle en doutait lourdement. Chaque seconde elle se demandée pourquoi elle restait, pourquoi ne pas trouver une cabane perdue au fin fond des bois et y vivre comme une ermite. Bien sur la réponse était simple à comprendre. La peur. Voir des hommes arriver et profiter de sa solitude. Être pillée, volée, violée. Les même craintes encore et toujours. C'est redondant n'est ce pas ? Pourtant ce sont les seules choses qui habite ses pensées. La crainte, le manque de confiance, la peur.

Dans l'idée, elle ne voulait pas le mettre mal a l'aise, ne pas le faire passer pour le dernier des abrutis misogyne et violent, mais cela reste tout de même ce qu'elle fait. Et pourtant...sa remarque, la façon dont il lui dit qu'il ne la mangera pas, la surprend. La bloque dans son mouvement, la faisant écarquiller les yeux. Il est rare que les autres aient tant de tact, de façon de répondre crûment. Souvent ils l'évitent, se désintéressent d'elle mais là...il répond, lui met le nez dans sa merde, son comportement et elle se sent stupide.
Rougissante, elle baissa les yeux, gênée par son attitude. Se demandant si réellement elle était mauvaise ou non. Mais au final, elle se dit que non, elle n'est pas mauvaise, juste un animal blessé, feulant et crachant sur toutes les personnes alentours au cas ou ils tenteraient de la blesser de nouveau...

« Je ne le sais pas non. Je ne vous connais pas et c'est normal que je sois sur mes gardes. »

Elle inspire et expire doucement, posant son couteau, en signe de bonne foi, les joues rosissant de plus belle, croisant les bras, un signe de fermeture, mais elle n'a plus d'armes en mains. 

« Je ne veux pas...que tu parte. Mais je n'ai pas confiance pour autant. On est dans un endroit rempli d'ancien détenus et tu ne sais pas ce que c'est qu'être une femme dans ce putain de monde ! »

De nouveau, elle inspire et expire, ne le lâchant pas du regard pour autant au cas ou il vienne a venir vers elle de façon un peu trop rapide à msn goût.

« Vous n'y pouvez rien et je le sais aussi. Et je tente de parler. Mais c'est compliqué pour moi. Et je sais très bien ce que c'est qu'être seule. J'ai passé la majeure partie de cette apocalypse seule. »

Pétasse ? Oui, elle en est consciente, mais tente malgré tout de faire connaissance et de changer.

« Mais je vous remercie d'essayer....Comment s'appelle le chien ? Il est très mignon. »

Tentative désespérée de ne pas etre une salope ? Tout a fait.

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