Forum RPG post-invasion de zombies, mettant en jeu la reconstruction d'une société par les derniers survivants
 
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Now, we are alone. | ft. John Doe

Sujet: Now, we are alone. | ft. John Doe   Mar 12 Mar 2019 - 18:26 —
Eden North
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Now, we are alone.
Feat John Doe
Sophia était arrivée en ville depuis quelques jours & tout s'était finalement bien déroulée. Son intégration, la curiosité des autres... & j'ai vu pu m'apercevoir qu'elle était aussi sauvage que moi. La confiance ne se donne pas. Plus dans ce monde en tout cas.
La seule chose que je pouvais constater c'est qu'elle était très seule. Surement une habituée à la solitude & un problème certain pour communiquer avec les autres. Ce que je comprends aisément, j'ai eu du mal à parler aux autres quand je suis arrivé.
C'est pour ça que je n'ai pas caché le fait que c'était ma cousine, qu'on était très lié. Le peu de monde que je connaissais a fini par la voir comme une des leurs malgré sa façon brute de répondre parfois.
C'est tout ce que je demandais. Mais j'avoue que je n'avais pas été très rassuré par la nouvelle qu'elle venait de m'apprendre.
Désormais elle ferait parti des nourriciers & elle avait John Doe comme chef. Ce sourire en coin, ces yeux légèrement brillants en parlant de ce type... Il ne la laisse pas indifférente. Fait chier. J'étais loin d'imaginer que je me méfierai d'un chef de syndicat, surtout à ce point.
Il dégage quelque chose de très étrange, à la limite du mystique. & je le sais... Parce qu'on agit exactement de la même manière. Nos attentions sont les mêmes, cacher au monde qui nous sommes... Mais si je connais les raisons qui me poussent à le faire, je n'en sais rien des siennes.
Si seulement, je pouvais mieux l'observer. L'analyser. Que Sophia ne tombe pas sur quelqu'un de bizarre ou qui veuille lui faire du mal d'une quelconque manière...
Pourquoi ça me touche autant ? Je voulais plus m'attacher, je ne voulais me mêler de rien ici. Vivre heureux & égoïste à tout jamais. Sans attache, libre.
& la voilà qui débarque de nulle part, faisant ressurgir ces instincts de grand-frère protecteur que j'avais, jusqu'alors, oubliés.
& c'était mieux ainsi.

Je m'octroie un moment de pause pour aller voir les bêtes & sans doute voir Ivy. J'avais vraiment apprécié son contact & sa simplicité. C'était terriblement reposant d'être avec elle. Sans prise de tête, rire & oublier que le monde est parti en couille. Juste un bref instant.
& c'est calme, c'est agréable.
Ca fait du bien.
Mais au lieu de quoi, je passe la clôture sans la trouver. Elle doit faire autre chose aujourd'hui. Je trottine jusqu'aux vaches & cherche près des abreuvoirs. Pas d'Ivy. Personne même.
J'approche une des vaches à qui je tapote le flanc doucement. « Et bien ma belle, elle est où la jolie dame ? Hum ? » Évidemment qu'elle va pas me répondre, mais qui ne tente rien n'a rien il parait.
Je m'éloigne d'elle & des autres vaches pour aller voir l'âne qui broute plus loin. Je l'adore cet âne.
Je sais pas pourquoi d'ailleurs. Surement parce qu'il est seul alors que y a dix milles lama & chevaux. J'exagère mais je me sens plus proche de lui que de n'importe quel autre animal.
Je passe sa barrière avant de lui caresser la tête & de vérifier la présence d'Ivy. Au lieu de quoi, je croise son regard à lui.
Il me regarde, je le regarde. Je suis raide, j'ose même plus bouger.
Sur tous, il a fallu que je tombe sur lui. Bah tiens. C'est comme si le temps s'était arrêté, le temps de nous toiser. Est-ce qu'il va m'expulser de l'enclos ou bien va-t-il passer sa route ?
Quoi qu'il essaie de faire, je ne me laisserai pas marcher dessus.
Tu vas te battre, Eden ? Laisse moi rire. Tu vas rentrer à l'hôtel, la queue entre les jambes. C'est tout.

Je sens une vague de froid avant de reprendre contenance.
« Bonjour Chef ! » que je crie en levant la main. Sourire à la con sur le visage. Le masque bordel.
Sourire, toujours sourire. Caressant d'une main l'oreille de l'âne. Ne pars pas dans les tours, tu ne le connais pas, Josh...
Je vais prendre le temps d'analyser, on agira en conséquence...
On ?
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Dernière édition par Eden North le Mer 13 Mar 2019 - 18:32, édité 1 fois
Sujet: Re: Now, we are alone. | ft. John Doe   Mer 13 Mar 2019 - 17:01 —
John Doe
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Le fermier n'était pas encore habitué de se réveiller encore dans la même chambre que la veille. Déjà deux mois s'était passé depuis qu'il était arrivé ici. Et en deux mois il ne s'était toujours pas mis en tête qu'ici c'était son nouveau chez lui. John avait toujours ce sentiment que tout allait disparaître d'un coup qu'une horde d'errants arrive de nulle part et réduise la ville en poussière. Toujours sur la réserve avec les autres, sa confiance n'était pas facile à avoir. Il s'était un peu renfermé depuis l'invasion. Pourtant il restait quand même sociable en communauté, parlant avec un peu tout le monde, tissant quelques liens par-ci, par-là sans pour autant vraiment s'attacher à quelqu'un. Le temps fera son travail et lui montera les personnes avec qu'il pourra avoir une relation un peu plus forte. Il n'en doute pas une seconde. Il n'était pas à un jour près après tout. Ce n'était pas comme si la fin du monde était presque arrivée.

Il prenait soin de son groupe. Ça lui tenait vraiment à cœur de savoir que ceux qui travaillent sous ses ordres soient bien à leurs poste et n'hésitent pas à venir lui parler pour n'importe quel problème. Il a toujours été comme ça John dans n'importe quel travail. Le bien-être de son équipe était primordiale pour lui. Avant que tout ça n'arrive, tout le monde venait le voir pour causer travail ou personnel. Il était un peu le psy du groupe. Cherchant des solutions pour tout le monde mais ce n'était pas quelque chose qui le dérangeait au contraire. Il aimait savoir qu'il avait aidé quelqu'un à aller mieux. Être le guide d'un groupe était quelque chose de satisfaisant pour lui et il essayait de le refaire ici dans ce nouveau groupe. Avec des personne totalement différentes. Des personnes qui n'avaient peut-être jamais touché à l'agriculture, la chasse avant tout ça. Mais si elles étaient dans son syndicat maintenant c'était bien pour une raison, elles avaient les capacités d'être sous sa gouverne. Alors il demandait toujours aux nouveaux arrivant ce qu'ils aimaient, pouvaient faire pour trouver une place qui leur convenait.

Il y a quelques jours une jeune femme est arrivée ici. Une nouvelle dans son clan. Elle ne l'avait pas laissé indifférent. Elle était plutôt jolie. Après tout ce temps passé en solitaire, peu de femme le laissait sans émotions. C'était le côté animal de l'homme qui ressortait en lui. Et après tout il n'y  pas de mal à apprécier les belles femmes. Il n'avait pas beaucoup parlé avec elle depuis son arrivée, juste les banalités pour lui donner ses tâches. Mais il avait remarqué John qu'elle n'était pas insensible à son charme. Il l'avait accueillie quand elle était arrivée. Méfiante tout comme lui l'avait été à son arrivée. Elle avait l'air d'avoir du caractère et c'était quelque chose qu'il aimait bien chez les femmes. Mais il n'allait pas essayer de flirter avec elle, si Sophia voulait quelque chose avec lui c’était à elle de faire le premier pas. Il n'allait jamais le faire lui ce n'était pas dans ses habitudes.

John faisait le tour des clôtures pour vérifier que rien n'avait été cassé, ça faisait aussi partie de son travail de regarder que les bêtes soient en sécurité et qu'elles ne puissent pas s'échapper. Avoir des vaches, des chevaux et des lamas était un cadeau. Les bêtes étaient très utiles à la vie et John était heureux de voir que tous les animaux n'avaient pas disparu de la terre. Son fidèle compagnon courrait dans les pâturages poursuivant un lama, allant faire une léchouille à une vache. Ils profitaient tous les deux du soleil et de l'air frais. C'était tellement agréable de pouvoir marcher sans se sentir en danger constamment.  Perdu dans ses pensées le fermier n'avait pas vu qu'un homme était près de l'âne. Le son de la voix ce dernier le fit se retourner. C'était Eden. L'homme qui avait accompagné Sophia jusqu'à l'intérieur de Destiny. Oscar s'était arrêté net quand il avait entendu Eden parler. Il regardait John afin de savoir si c'était une personne amical ou pas. Le fermier fit un geste de la main pour rassurer son chien qui reparti aussitôt jouer avec les chevaux. John répondit à Eden d'un signe de la main et se mit en chemin pour le rejoindre ce dernier. «Salut Eden.» Il ne savait pas vraiment comment réagir avec lui. Il n'avait pas vraiment de lien avec lui, il savait que c'était le cousin de Sophia. «Tu cherches quelqu'un ?» Situation débile, question débile non? Et il le sentait John que le brun devant lui n'était pas enchanté de la situation lui non plus.



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Dernière édition par John Doe le Ven 29 Mar 2019 - 17:35, édité 1 fois
Sujet: Re: Now, we are alone. | ft. John Doe   Lun 18 Mar 2019 - 18:30 —
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Si je cherche quelqu'un, hein ? Déjà je n'aime pas qu'un inconnu m'appelle par mon prénom. Ou alors je me borgne à ne pas vouloir que lui en particulier m'appelle ainsi.
Quoi qu'il en soit, je commence doucement à sentir la tension me traverser l'échine & la colonne. Tout se met en pilotage automatique alors que j'observe attentivement le moindre de ses gestes. & s'il était mal intentionné, serait-il à la tête des cultures & de la nourriture que l'on donne aux restes de la ville ? Surement pas, mais les gens cachent bien leur jeu.
Je ne le jugerai peut-être pas si durement si Sophia n'avait pas mis son grain de sel dans cette histoire, à fricoter n'importe où & n'importe comment avec un homme qui semble bien plus âgé qu'elle. Il a quel âge d'ailleurs le vieux ?
Je continue de sourire quand il approche, caressant l'oreille de l'animal pour m'éviter une tension supplémentaire, occupé à calmer mes démons & mes doutes. Il a quelque chose de mystérieux qui n'est pas le mystère qui attire, mais celui qui repousse.
Il a un aspect effrayant alors qu'il semble aimable auprès de tous. Il est chef, & a été choisi comme telle par une grande majorité. A moi de l'accepter, surtout pour quelqu'un arrivé après la bataille & dont le mot ne compte plus vraiment. Cette étiquette idiote du Nouveau collé sur le front me gêne pour la première fois, & même s'il emploie mon nom normal, je veux qu'il comprenne bien que je suis aussi légitime que lui de me trouver dans la ville.
M'a-t-il seulement dit le contraire ? Non, je commence à devenir timbré. La parano enveloppe mon sens rationnel & je vois le monde comme une merveilleuse blague à l'ironie déroutante. « Je voulais croiser Ivy... » Ce qui, en soi, était une vérité.
Ivy ou Sophia. Mais surtout observé si le rapprochement de Sophia se faisait aussi pendant le travail & ce qu'elle en avait à en tirer. Surtout.

J'observe le chien, le point commun. Évidemment. Je lève les yeux vers le ciel & me concentre pour ne pas poser des questions trop bêtes, trop insistantes. Trop infantiles surtout, Eden. Lâche moi, Josh. J'essaie de ne pas montrer que nous sommes inquiets. Il s'agit de notre cousine, il y a de quoi être inquiet. Parlons lui. « Non ! » Je sursaute en m'entendant le dire à voix haute. « P-Pardon, je pensais à voix haute. » Mouais, excuse un peu bidon mais passe-partout, je présume. Enfin, j'espère.
Je souris un peu gêné en me grattant la tête.
Parler du travail ou entrer dans le vif du sujet ? Qu'elle soit ma cousine n'est pas un secret, elle n'a pas eu à vivre de mes secrets & elle n'en connait qu'une surface lisse, légère. Il n'y a rien de mal à vouloir apprendre à connaître le mec de sa cousine. Est-ce que c'est son mec ? Elle est pas là depuis longtemps, évidemment que non, ce n'est pas son mec. Alors c'est qui pour elle ? Est-ce qu'elle fait ce que je fais avec Willow ? Se donner à un homme qu'elle ne connait pas ?
Willow me connait, je la connais... On se connait même très bien. Que connait-elle de lui, Sophia ? Que dalle. C'est ça le danger... L'ivresse de la fin du monde fait monter le sang à la tête de tout le monde. C'est puéril & dangereux... Hors de question qu'un gamin grandisse dans le bide de ma cousine parce que monsieur n'a su retenir sa bite dans son pantalon. « Je... » Putain, ça vient pas.
Je tape le flan de l'âne pour trouver du courage en me pinçant les lèvres. « Sophia Crow vient d'intégrer votre syndicat, n'est-ce pas ? » J'essaie d'arrondir les angles, de sonder pour apprendre, de prêcher le faux pour avoir le vrai. « Est-ce qu'elle s'en sort bien ? »
En tant que chasseuse, s'il me répond à côté de la question, je ne suis pas sûr de pouvoir contenir ma colère & ma méfiance.
Est-ce qu'elle a pas mal ? Est-ce qu'elle s'entend avec les autres... ? Est-ce qu'elle fait des galipettes avec quelqu'un d'autre que toi... Putain, Josh, tais toi. « Je sais qu'elle chasse, donc elle est rarement là. » Je souris, assez sûr de mon info & de faire comprendre à John que je suis tout de même aux faits avec elle. Que je suis au courant de ce qu'elle fait, ce qu'elle vit... Même si le sujet du sexe n'est jamais arrivé sur la table, & qu'en soi, je ne préfère pas.
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Sujet: Re: Now, we are alone. | ft. John Doe   Lun 1 Avr 2019 - 19:35 —
John Doe
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L'ambiance était pesante. Les deux hommes n'étaient pas vraiment en phase de devenir les meilleurs amis  du monde. Mais John il reste passif. Ça ne servait à rien de se montrer agressif et froid dès le début. S'il pouvait éviter les conflits il le ferai. Il se sentait observé, jugé. Le bouclé se méfiait de lui. Pourtant ils n'avaient pas vraiment eu tant de contact que ça, alors pourquoi tant de méfiance? Il avait bien une petite idée le John. C'était à cause de Sophia. C'est vrai que les deux avaient eu une sacrée alchimie dès le premier regard ce n'était pas pour autant qu'ils allaient passer leurs vies ensemble et finir comme un couple heureux. Cette partie ne faisait pas partie de ses plans pour le moment. Commencer par la connaître serait déjà une bonne base et après on verra non? Il avait tout son temps, elle n'allait pas partir dans une ville à l'autre bout de la terre pour faire des études. Alors il laissait couler pour le moment, il pouvait comprendre qu'il ait envie de la défendre, les temps avaient changé, les personnes aussi. Donner sa confiance en quelqu'un d'autre était très compliqué à ce jour. Protéger sa famille, ses amis.

Il avait l'habitude d'être jugé  juste par son physique. Grand, baraqué. Il n'était pas le genre de personne vers qui on courrait pour lui faire un câlin sans le connaître. Il avait plus le profil d'un vieux mafieux ou taulard. Les tatouages n'aidaient pas toujours non plus. Et c'était encore pire quand les regards se posaient sur son dos criblé de cicatrices boursouflée. Il passait pas dessus. Ce ne valait pas la peine de se braquer sur des choses aussi futiles. Et lui ne jugeait pas Eden. Il avait tout son droit d'être ici, ce n'était pas propriété ces champs, il en prenait juste soins. Le barbu ne se prenait pas pour un être supérieur. Il était chef certes. Mais d'un syndicat. Pas de la ville entière et le jeune devant lui ne faisait pas partie de son groupe, alors il n'avait aucun ordre à lui donner et ne voulait pas lui en donner. C'était son droit d'être ici pour trouver une amie à lui. John était presque prêt à faire demi-tour pour continuer de se promener un peu partout, vérifier que tout était en ordre pour les bêtes. Ce fut comme si Eden avait lui dans ses pensées que le non sorti de sa bouche. Pourtant la réaction du gamin était surprenante. Il avait l'air surpris de sa propre voix. John le regarda interrogé mais avait vite eu sa réponse. Ce n'était pas à lui que s'adressait Eden mais bien à lui-même. Ça peut arriver à tout le monde de penser à voix haute mais la réaction qu'avait eu le brun en face de lui était étrange, John garda cette information dans un coin de sa tête, il allait être vigilent avec lui. «T'excuses pas. Ça m'arrive aussi.»

Il avait envie de partir John. Cette situation était de plus en plus ridicule. Eden ne l'aimait pas et ils n'avaient pas vraiment grand-chose à se dire et c'était le genre de moment où John se demandait comment il avait fait pour supporter toutes ses soirées  de gala. Parler avec des personnes qu'il n'aimait pas vraiment et avec qui il n'avait aucun point en commun à part le chèque en fin de soirée. Et depuis tout ce qui c'était passé il n'avait plus envie de revivre ça. Pourtant il restait. Par politesse sûrement, peut-être que le gamin allait lui dire quelque chose? Il lui laissait un peu de temps mais pas trop non plus. Oscar était là près de lui en train de renifler le museau de l'âne. Attendant sagement que son maître décide de reprendre la route. Et on arrivait enfin dans le vif du sujet. Sophia Crow. Il avait envie de sourire John, finalement cette situation était assez drôle. «Oui Sophia est bien dans mon syndicat mais je pense qu'elle a dû te le dire ça non?» Bah ouai fallait pas le prendre pour une truffe le John. Il était pas con. Le gamin cherchait juste des informations. Il voulait juste savoir comment ça se passait entre elle et lui. Il se doutait bien que Sophia lui parlait, qu'elle lui racontait ses journées. Quand on a un membre de la famille qui a survécu à tout ça c'est vers lui qu'on va se tourner en premier. Si elle s'en sort bien ? Il connaissait déjà la réponse. « Je n'ai pas eu l'occasion de la voir en action mais vu ce qu'elle ramène de ses sorties, je dirais qu'elle est plutôt pas mal. Même plutôt bonne.» Il jouait sur les mots John, il voulait voir comment il allait réagir le petit. Le chef répond à ses questions en gardant une expression neutre, il n'allait pas réussir à lire ses sentiments sur son visage. Sentiments qui n'existaient pas encore et qui ne seront peut-être jamais là. « C'est vrai qu'elle n'est pas souvent en ville pour ses missions mais j'essaye de faire tourner les gens. Pour que tout le monde puisse apprendre à faire de tout.» Il allait lâcher une bombe John. Juste pour voir. Il ne l'aurait jamais formuler comme ça en temps normal mais il avait envie de voir comment le gamin allait réagir. « Elle ne t'as pas dit d'ailleurs que je lui avait donné quelques cours particuliers sur l'agriculture?» Petit sourire au coin. «Elle avait envie d'en apprendre un peu plus sur le travail de la terre. Et je trouve important de prendre du temps pour chaque personne. Apprendre à mieux les connaître, tisser des liens. C'est important de bien s'entendre avec son groupe.» John n'avait pas pris la peine de vouvoyer Eden, ce n'était pas dans ses habitudes de le faire et il n'allait pas commencer maintenant. « Elle se débrouille plutôt bien d'ailleurs. Elle a le bon coup de main.» Tic.Tac.Tic.Tac. Est-ce que la bombe allait exploser ?




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Sujet: Re: Now, we are alone. | ft. John Doe   Dim 7 Avr 2019 - 15:59 —
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Now, we are alone.
Feat John Doe
Son air trop gentil ne m'inspire pas confiance. N'importe qui m'aurait pris pour un fou d'avoir crier sans aucune raison. Il est trop bizarre pour être normal... Je n'ai pas confiance. Sa démarche, son sourire, son assurance... Tout ça, je déteste. Lui & ses sales pattes sur ma cousine. Car je le sais... & il n'aura pas ma bénédiction, tant que je ne saurai pas ce qu'il veut vraiment d'elle.
Ce monde est trop fou pour qu'une histoire d'amour trouve sincérité entre les murs de Destiny. & cette idiote de Sophia n'a connu qu'un homme... Elle se dit forte mais ses sentiments risquent d'être bien plus forts qu'elle. La pourriture elle ne l'a pas connue. Naïve & presque trop pure pour un ours comme ce chef de syndicat.
Je n'apprécie pas de savoir que ma famille passe sous ses doigts crasseux de terre. C'est un comble pour un trouve-tout, oui. J'ai aussi les ongles noirs, mais je les pose pas sur les filles. Enfin. Si mais c'est pas la question, ces filles là ne sont pas mes cousines. Heureusement d'ailleurs.  
J'observe son expression corporel & son sourire que je trouve faux à tous les étages. Mais est-ce que je suis seulement objectif ?
Envoyons-le bouler. Je n'ai pas envie de me battre... Encore moins avec un gorille. Me retrouver défiguré pour des suppositions ? Non merci.
Je préfère jouer la finesse. Alors je demande comment s'en sort Sophia. Les mots qu'il emploie... Le façon dont il va parler d'elle.
Quelle grossière erreur, Eden.

L'ironie dans la voix me déplait mais je souris. Je hoche la tête pour acquiescer, oui je suis au courant trou du cul. Mais c'est pas le fond de ma pensée, & tu l'as très bien saisi. Ne pas s'énerver.
Le sourire de façade, putain. Faut pas qu'il se doute que toi tu te doutes même s'il se doute déjà que tu doutes.
Compliqué tout ça. Les mots qu'il emploie putain... Il fait exprès, j'en suis certain. Pas mal, plutôt bonne... Il parle de ma cousine avec des mots aussi sales ? Non, non. La parano. Il parle de la chasse, il parle pas d'elle de cette façon là. Rien qui soit assez sale pour me donner l'envie de gerber. Elle est bonne chasseuse. Voilà, c'est tout. Rien de plus, rien de moins.
Je ne veux pas savoir si ma cousine est bonne autrement qu'au travail. Je sais qu'elle est belle & que tous mes potes en chien voulaient l'avoir comme copines, mais je n'ai jamais posé le regard sur elle comme ça. C'est inconcevable & j'aurais cassé la gueule à tous mes potes s'ils avaient osé poser un doigt sur elle.
Mais lui... Est-ce qu'il y a touché ? Ne pas y penser. Ne pas y penser.
Bon on a la réponse, on va sourire, dire merci & on va s'arrêter là, hein ? Voilà, suspicieux mais pas de réponse concrète. Je ne veux finalement pas le savoir. Encore moins de sa bouche à lui.
Je l'aime pas & ce sera NON si elle demande.
Il a pas fini ?
Non, il a pas fini, le con. Je l'écoute distraitement en faisant quelques moues approbatrices sur le fait de vouloir faire tourner ses équipes. Grand bien lui fasse hein ? Je tapote le flanc de l'âne & retourne jouer avec ses grandes oreilles. Elles sont toutes douces, & c'est un anti-stress assez efficace car je serai déjà parti en courant en l'insultant de tous les noms.
Je suis lâche. J'ai jamais dit que je l'affronterai.

Un stop & un froncement de sourcils.
Je me tourne doucement vers lui, un sourcil arqué alors que la colère gagne doucement les traits de mon visages. « Des cours particuliers ? » Y a quoi à apprendre de particulier dans retourner la terre, planter, arroser, désherber ? Je plisse le nez & prends une grande inspiration. « Non, elle ne m'a pas dit. » Je sens cependant que c'est une métaphore, il cherche à savoir si je suis au courant de quelque chose d'autre que leur foutu métier à la con.
Il a couché avec elle. Il a touché ses sales pattes dessus. Il a souillé cette dernière parcelle d'innocence alors que la solitude l'avait bouffée toute entière. Vulnérable & faible... Il l'a retournée pour me narguer ensuite.
Qu'est-ce qu'il cherche à la fin ?
J'écoute à peine. j'analyse surtout. Il me fait comprendre que c'est elle qui aurait eu la curiosité. C'est impossible qu'elle lui ait demandé pareille faveur... C'est inconcevable. « Tu... » Non, Eden. Laisse-moi faire.
La colère m'aveugle, je n'arrive même plus à avoir le dessus sur Joshua. Je t'en prie, dis rien qui soit regrettable. & tout devient noir.

La dernière phrase me fait esquisser un sourire. « Un bon coup de main, hein ? » Diablement habile, cet homme. « J'ai aussi un très bon coup de main, c'est de famille. » Un sourire, pas le moins amical. Calculateur, vaniteux. Prétentieux. Plein d'assurance.
Un brin changé le Eden non ? Il dort, qu'il dorme. Qu'il se réveille pas, tiens. « T'as couché avec ? » Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? « Je ne suis pas son père, mais j'approuve pas. » Parce que j'ai beau être l'ordure du passé, la famille c'est sacré. « Je suis peut être pas aussi costaud que toi, mais je suis plein de surprise. » Je donne une tape à l'âne & je saute la barrière pour me trouver du même côté que lui, je suis légèrement plus grand alors je baisse les yeux en arquant un sourcil, moqueur. « C'est une menace. Prends-le comme tel. »
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Sujet: Re: Now, we are alone. | ft. John Doe   Ven 12 Avr 2019 - 21:41 —
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ft Eden North


Il joue au con John. Il joue avec les mots parce que ça le fait rire. Sophia était grande elle avait le droit de faire ce qu'elle voulait non ? Il ne pouvait pas vraiment comprendre pourquoi Eden se mettait autant sur la défensive avec lui. Lui qui n'avait jamais vraiment eu de famille il ne pouvait pas comprendre les liens qui unissaient le gamin et Sophia. Pourtant n'aurait-il pas réagit pareil si quelqu'un couchait avec une personne qui lui tenait à cœur? Il n'en avait aucune idée.  Il s'amusait avec Eden, pour voir jusqu'où il pouvait le pousser avant que le gamin s'énerve. Si seulement il savait ce qu'ils avaient fait sa cousine et lui…

Il essayait de sonder un peu, voir ce qu'elle avait pu lui dire. Si elle avait déjà tout dit ou pas encore. Et apparemment elle ne lui avait pas dit grand-chose à Eden. Elle voulait garder le secret ou tout simplement avait-elle peur de la réaction de ce dernier ? Mais une chose était sûr c'est que le bouclé en face de lui ne l'aimait pas. Il était jugé encore une fois. Il le savait John même s'il ne lui avait rien, le gamin le laissait clairement penser. Encore une fois on le jugeait. Encore et toujours que ça soit à cause de son apparence ou de ses actes. Le jugement était toujours présent. Assez ironique de se faire constamment juger pour une personne qui n'en porte jamais. Il essayait de rester calme le John mais ce n'était pas chose facile quand il pouvait ressentir l'animosité de la personne en face. Il essayait de le cacher mais son langage corporel disait tout le contraire. Se rattacher aux oreilles de l'âne pour s'occuper les mains, essayer de ne pas stresser. Il connait ça, il a observé pendant des années le comportement des gens autour de lui. On ne peut pas le tromper ou alors difficilement.

La bombe avait explosée. Il n'avait pas réussi à se retenir le gamin. Était-ce bien encore lui? Le ton avait changé, les réponses aussi. Le petit n'était donc pas aussi calme qu'il n'y paraissait ? Il ne disait rien John, il observait, il écoutait. Intérieurement il riait de la situation. Pour le moment il était toujours calme mais il suffit d'une phrase, d'un mot pour qu'il vrille. Il avait essayé de travailler son impulsivité mais c'était peine perdue il devait faire avec.«C'est un don dans cette famille de bien savoir utiliser ses mains?» Il avait décidé de jouer au con il y allait John. Lui rendant son sourire pourri de prétentieux. S'il pensait essayer de l'impressionner ou de le lui faire peur. C'était raté. Il en avait eu des plus coriaces en face de lui.

Lui qui ne voulait pas savoir au début et bien direct d'un coup. Comme si ce n'était pas la même personne. Intriguant. «Mmmh. Oui. Et pas qu'une fois.» Il allait appuyer là où il fallait. Fini les métaphores à la con. Il avait toujours les mains dans les poches avant de son jeans John. C'était pour essayer de se contenir. Ce gamin le prenait comme la pire des ordures. Aux dernières nouvelles il ne l'avait pas forcée Sohpia et il n'avait jamais rien fait d'impardonnables non plus. Il était qui pour le juger? Personne. Il ne savait rien de lui. Rien. Il n'approuvait pas. Et alors? Il n'avait pas à décider pour elle. «Tu comptes faire quoi ? Lui mettre une laisse pour la tenir et éviter qu'elle vienne faire la chienne dans mon pieux?»Il avait choisi ses mots John.  Et en même temps il laissait une part de vérité dans ses propos. Vu les nuits qu'ils ont passé ensemble... Son corps s'en souvenait encore.  Le ton était donné. Fini la politesse. Sa voix était devenue froide et dur. C'était le cousin de Sophia certes mais il n'allait faire aucun effort pour l'apprécier. Plein de surprise hein? Il attendait de voir ça. Son sang était en train de chauffer, de plus en plus. Et le gamin n'avait pas l'air décidé de lâcher au contraire il s'était rapprocher pour le toiser moqueur. Comme si ses trois centimètres de plus allaient tout changer. Il lui faisait pitié le gamin. Une menace. Il osait le menacer. Son sang ne fit qu'un tour et avant même d'avoir pu réfléchir il poussa Eden contre l'arbre derrière lui. Lui bloquant le travers de la gorge avec son avant-bras. «Ose encore une fois me menacer et je vais tout faire pour que tu te fasses exiler.» Son regard avait durci, le bleu de ses yeux étaient devenu glacial. Il avait pas misé sur le bon cheval s'il pensait que son petit jeu de protecteur allait marcher avec lui. «Il n'y aurait plus personne pour empêcher Sophia d'écarter les cuisses pour moi. Ça serait dommage non?» Il force son appui sur le gamin avant de le lâcher et de faire demi-tour. Il avait assez perdu de temps avec ces conneries. Il siffla Oscar qui s'était mis à grogner sur le gamin dès que John l'avait plaqué contre le tronc. Gardant un œil sur l'autre humain que son maître le chien repartait lui aussi.




©️ Gasmask
Sujet: Re: Now, we are alone. | ft. John Doe   Mer 17 Avr 2019 - 16:13 —
Eden North
Eden North
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Chambre : chambre 16, étage 5 en compagnie de Willow Logan.
Occupation : Trouve-tout. Tu me demandes, je trouve.
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Now, we are alone.
Feat John Doe
Ça part à vau-l'eau mais ce n'est plus Eden qui commande, non. C'est le perfide Joshua qui se délecte d'une telle situation, d'un tel mélange de haine & de concours de celui qui a la plus grosse. Douce ironie dans les voix, tons qui montent... Menaces, insultes déguisées.
J'en ai connu des comme ça... C'est souvent les plus fanfarons qui en font le moins. Qu'elle écarte les cuisses, Sophia. Si Eden tient à la préserver, je me délecte de savoir que j'ai quelqu'un à tuer.
On a jamais tué.
On tuera s'il le faut. On tuera, on brouillera... & on s'exilera. Elle pleura ma cousine, qu'elle n'a connu qu'un homme & un bâtard. Un bâtard qui fauche les blés & qui s'amuse à nous narguer. Quelle gloire en retire-t-il de m'apprendre coucher avec ma catin de cousine ? Ah que ces années de merde ont changé l'image que j'avais d'elle. De la voir à la limite de vomir à chaque phrase déplacé des mecs, & qui aujourd'hui baise le premier pouilleux quelle croise.
Elle est belle la jeunesse, qu'ils disaient.

La punchline de la laisse m'arrache un frisson d'horreur & je tape le flan de l'âne avant de sauter de la barrière & de me trouver face à lui. On fait presque la même taille, mais je reste plus grand. Il est plus costaud, mais j'ai mon lot de bagarre dans les pattes.
Mais ni lui ni moi n'allons donner le coup de grâce. On préfère se refourguer la bombe pour voir qui craquera en premier, mais je ne suis pas con. A force de titiller, je vais finir par avoir la main lourde & sa menace à deux dollars pourra être mise à exécution.
Un petit con qui frappe un chef de syndicat, qui croira-t-on ? Malin, certes. Mais pas assez vil. Je hausse les épaules. « Qu'est-ce que ça peut me foutre d'être exilé ? »
Que ce soit aujourd'hui ou demain, je compte partir de ce taudis pourri où les gens croient à un semblant de retour à la normale. Une bonne blague.
& si je ne suis pas encore parti, c'est bien parce qu'elle est là. « Si elle a un gosse dans le tiroir, je le tuerai. » Je souris, légèrement sadique & psychotique.

Je m'écarte de quelques pas & hausse les sourcils en continuant de sourire, avant qu'un rire gras s'échappe de ma gorge accompagnant les images dégueulasses d'un bébé étouffé après qu'elle ait autant souffert pour le faire naître.
Je hausse les épaules, lève la main en signe d'adieu. « A bientôt, John Doe. » Je chancelle un peu avant de lui tourner entièrement le dos, accompagné de mes rires monstrueux.
A quoi tu joues ? Quoi ? L'énerver t'apporte quoi ? Satisfaction, Eden. On va être surveillé parce que tu n'as pas eu ton lot d'adrénaline, vraiment ? Mais ta gueule. Non, Joshua, retourne t'excuser.
Je marque un stop, m'arrête au milieu du chemin de terre.
J'hésite à me retourner & m'excuser avant d'être pris par un nouveau fou rire. Comme si j'allais le faire.
Non, il fallait qu'on commence à planifier quelques petites vengeances, des désagréments quotidiens... & travailler Sophia au corps pour qu'elle s'éloigne de ce connard. De tous, elle choisit celui qui a la plus sale gueule. Une idiote.

Je rentre dans la ville & bouscule un homme de petite taille. « Regarde où tu marches. » murmurant un connard inaudible.
Je finis par me détendre & Eden reprend le dessus. « Pardon monsieur ! » que je crie, même s'il est loin. Je soupire en repensant à cette conversation désagréable. Mon ventre se noue, mon cœur continue de battre la chamade.
C'est un cauchemar.
On va mourir avant même d'avoir décidé de partir.
Il faut qu'on la trouve, qu'on s'isole pour parler de ça... Au moins, essayer de comprendre. On est peut être pas obligé d'en arriver à tout ça, si ? Joshua ?


Fin.
©️ FRIMELDA

Sujet: Re: Now, we are alone. | ft. John Doe    —
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