Beth + please, don't touch me

Nom et Prénom : Lowell est en réalité le nom de mon beau-père, celui qui a toujours représenté une figure paternelle pour moi. Avant cela, je portais le nom de ma mère, Winnylott. Quant à mon prénom, Annabeth, il vient en complément de mes origines anglaises, soigneusement choisi par ma mère. Mon beau-père, lui, avait l'habitude de m'appeler Sunshine. Âge : Je suis née le 28 Février 1997, à Nottingham, ce qui fait de moi une jeune anglaise de 26 ans.  Ancien métier : Avant, j'étais en apprentissage, passionnée par les animaux, j'avais choisi de devenir soigneuse animalière, et de me spécialiser dans le soin et le maintien des grands primates. Vous savez, les grands primates, ça ressemble énormément aux humains sur beaucoup d'aspects - dont biologiquement et morphologiquement - et, de fait, j'ai dû étudier la biologie humaine, avec quelques notions de médecine. J'ai eu la chance de décrocher un apprentissage au Zoo du Bronx, à New York, auprès des gorilles. Ancien groupe : D'abord solitaires, ma soeur et moi avons quitté New York en vitesse. Mais la survie seule, avec une enfant de huit ans, est plus que difficile. C'est en rencontrant un couple avec deux enfants que nous avons créer notre propre groupe, les Mom's and Dad's Children. Un groupe composé de parents et de leurs enfants, qui avaient survécus. La règle était simple : la survie des enfants était plus importante que celle de leurs parents, et tous les adultes de ce groupe étaient d'accord sur ce point. Finalement, nous n'étions les parents de personne en particulier, mais de tous les enfants à la fois. Nous devions veiller les uns sur les autres. Rôle à Destiny : Mes notions, même brèves, en médecine humaine m'ont permis de pouvoir proposer mon aide en tant qu'infirmière. Je propose aussi de temps en temps mon aide aux Nourriciers, en tant que consultante vétérinaire, mais c'est plus rare, étonnamment. Syndicat : Dès mon entrevue passée, j'ai été assignée au syndicat des Scientifiques, pour ma connaissance sur l'anatomie et la biologie humaines et animales. Lieu d'origine : Ma sœur et moi venons de New York, où nos parents s'étaient installés peu après la naissance de Joy. Mais nous avons très vite bougé lorsque les choses ont commencé, parcourant les États-Unis avec notre groupe pour trouver un refuge où mettre les enfants à l'abri.

Quelle était sa vie avant l'invasion ?
Le bonheur.

Je n'ai jamais connu mon père biologique. Il n'a pas pris le temps de me reconnaître, et ce n'était finalement pas si grave que ça. Ma mère m'a eu très jeune, elle avait 16 ans lorsque je suis arrivée. Mais, vous savez, elle a toujours été une bonne mère ; attentive, aimante, protectrice. Et elle n'était pas seule à m'élever, mes grands-parents étaient là, eux aussi. L’absence de mon géniteur n'a finalement jamais été un problème. Et puis, lorsque j'avais deux ans, ma mère a rencontré quelqu'un. Elle a rencontré mon beau-père, celui que j'ai fini par appeler Papa. Il m'a acceptée, et lui aussi m'a aimée et choyée, comme sa propre fille. Je n'ai pas une histoire triste. A vrai dire, j'ai même une histoire plutôt banale.

En 2010, ma petite sœur est née. J'avais 13 ans. On m'a demandé mon avis pour son prénom et si elle s'appelle Joy aujourd'hui, c'est en partie grâce à moi. Bien sûr, ce sont nos parents qui ont pris la décision finale, mais Joy faisait partie de mes propositions. Parce qu'elle était attendue. Et parce que j'étais heureuse de son arrivée. Et vous savez quoi ? Elle a toujours parfaitement porté son prénom. Et nous étions une famille heureuse, soudée et épanouie. Peu de temps après la naissance de Joy, mon beau-père a eu une opportunité immanquable. On lui a proposé un poste d'ingénieur pour une entreprise très réputée à New York. Mes parents en ont longuement discuté, m'ont demandé mon avis, et dix mois après la naissance de ma sœur, nous sommes partis nous installer aux États-Unis.

Il a fallu s'adapter à cette nouvelle vie. Se faire de nouveaux amis, se faire une place. Des problématiques banales pour une adolescente. J'étais une bonne élève, j'avais un rêve d'enfance. Je voulais travailler dans un zoo, m'occuper des animaux. C'est vers l'âge de 12 ans que ma passion pour les grands primates a pris une vraie place dans ma vie, avec un amour plus particulier encore pour les gorilles et leur intelligence. Je me suis donc donné les moyens pour réaliser mon rêve, et lorsque je suis sortie diplômée de mon cursus normal d'études à 19 ans, j'ai commencé des études pour devenir soigneuse animalière, spécialisée dans le soin et le maintien des grands primates. Études en apprentissage, mon parcours scolaire et ma motivation m'ont permis de trouver un apprentissage dans le pôle des gorilles du Congo du Zoo du Bronx.

Mes supérieurs et mon maître d'apprentissage ont toujours été satisfaits de moi. Coté familial, il me tenait à cœur de participer à l'éducation de Joy. Côté amour, j'ai appris à accepter mon attirance uniquement pour les femmes, même si je n'ai jamais été tout à fait prête à m'engager dans une relation. Lorsque les journaux télévisés ont commencé à parler d'invasion zombie, j'avais 21 ans et cela faisait maintenant deux ans que j'étais en apprentissage. Il ne me restait qu'une année, et j'avais déjà une promesse d'embauche au Zoo du Bronx. Ma vie était toute tracée. Ma sœur, elle, avait 8 ans, elle était écolière et elle avait encore toute sa vie à penser et à construire. Et nous étions heureux. Nous, notre petite famille, étions heureux.


Qu’a-t-il pensé de l’invasion ?
L'incompréhension.

Lorsque les journaux télévisés ont commencé à parler d'invasion de zombies, je me rappelle encore de ma sœur qui a explosé de rire, de ma mère qui a levé les yeux au ciel, de mon beau-père qui a bougonné quelque chose comme "ils ne savent plus quoi inventer". Moi, j'étais perplexe. Encore quelques jours plus tôt, ils avaient parlé de vagues de violence. Et au zoo, nous avions bien remarqué l'agitation parfaitement inhabituelle des gorilles. Une femelle, Kendra, avait même soigneusement caché son petit dans une cavité impossible à trouver sauf en connaissant son box de maternité. Elle commençait même à faire des réserves de nourriture. J'aurais dû écouter ce que les gorilles avaient à nous dire. Au lieu de ça, j'ai fini par rire moi aussi, en allant prendre ma sœur dans mes bras pour lui dire qu'il était l'heure d'aller faire ses devoirs.

Un non-événement, voilà ce que ça a été. Jusqu'à ce qu'on doivent se barricader chez nous, des zombies grattant à notre porte. Ce n'est que là que nous avons su que c'était réel, et j'ai repensé à la femelle qui avait mis son petit à l'abri. Si j'avais eu le temps de me préparer, j'aurais mis Joy à l'abri, moi aussi, j'aurais préparé cet abri pour que personne ne soit capable de la trouver. Les zombies nous ont trouvé. Mon beau-père et ma mère n'ont pas survécu, alors qu'ils essayaient de nous protéger. Joy et moi n'avons eu que le temps de nous enfuir. Mais je ne pourrais jamais oublier le regard vide du zombie qui est arrivé si rapidement vers nous, alors que je protégeais Joy. Je ne pourrais jamais oublier la sensation de sa main putréfiée agrippant mon bras nus, avant que Joy ne hurle et me tire vers elle pour nous faire sortir par la fenêtre. Je n'oublierais jamais.


Comment a-t-il vécu la période de l’invasion ?
La panique.

Lorsque nous avons fuit avec Joy, nous ne savions pas où aller. C'était la panique, dans les rues. Ma sœur me broyait la main. Et j'ai décidé de l'emmener au zoo. Ce n'était pas y faire du tourisme, mais parce que les box des animaux étaient sécurisés... si on omettait les animaux à l'intérieur. J'ai amené Joy au box de la femelle gorille, celle qui avait pressenti le danger, en priant pour qu'elle ne nous attaque pas. Les gorilles sont territoriaux. Ils ne supportent pas les intrusions dans leur espace, je le savais. Mais Kendra me connaissait. J'avais même vu la naissance de son petit. Et les gorilles sont intelligents.

Quel autre choix avais-je ? Rester dehors et c'était la mort assurée... nous enfermer dans un box avec des gorilles était plus sécurisant. Nous en étions là. Dès que nous sommes entrés dans le box, Kendra a accouru, toutes crocs dehors, prête à nous mettre en pièce. J'ai baissé la tête, et j'ai couvert les yeux de Joy : réflexe naturel quand on travaille avec les gorilles. Mon cœur battait à tout rompre, je faisais mal à ma sœur en la serrant contre moi aussi fort. Kendra nous a senti, a touché nos cheveux, s'est calmée. Petit truc pour survivre face aux gorilles : il ne faut jamais les regarder dans les yeux. C'est un signe de défi, et vous serez tués avant même d'avoir pu esquisser le moindre geste. Montrez-vous soumis, et alors, vous aurez des chances de survivre. Laissez le temps au gorille de vous analyser, et peut-être qu'il vous acceptera sur son territoire si vous ne faites aucun geste menaçant.

Finalement, Kendra m'a reconnue, je crois. J'en suis même certaine. Les gorilles sont proches de leur soigneur, et Kendra a toujours été un amour avec moi... et réciproquement. Elle était apeurée en me prenant la main pour m'emmener jusqu'à son petit, pour nous cacher dans la cavité où elle l'avait caché. Les animaux sont fascinants. Kendra plus encore. Kendra et son petit ont été le premier groupe que ma sœur et moi avons rejoint. Des gorilles. Si le box de Kendra avait été mon choix, c'est en grande partie parce qu'il s'agissait d'un box de maternité. Impossible d'y entrer sans connaitre le code. Et nous avons bien fait de nous réfugier dans ce box. La folie des gens est sans pareille, vous savez. Les zombies n'ont jamais été la seule menace... Nous sommes restées un mois dans le box de Kendra et de son petit. Le deuxième jour, j'ai dû sortir du box pour aller chercher de la nourriture, et des médicaments. Je ne savais pas combien de temps nous devrions rester confinées ainsi, et il fallait de la nourriture pour quatre.

C'est les jours suivants que les choses ont dégénérées. Des groupes venus tuer les animaux directement dans leur box pour faire des réserves de viande, piller les réserves de nourriture, prendre des médicaments... Les seuls qui furent épargnés furent les animaux en box de maternité, puisque ces derniers étaient impénétrables. Ce fut un massacre. Les animaux, piégés, n'avaient pas pu se défendre. Des gens avaient essayé de pénétrer le box de Kendra, la rendant terriblement agressive et nerveuse, et je serais éternellement reconnaissante au système de sécurité du zoo du Bronx. Joy et moi serions déjà morte, si les box de maternité n'avaient pas été aussi bien pensé pour que personne ne puisse y entrer.

Les choses ont fini par se calmer. Le zoo avait été pillé de ses ressources, et n'était plus un endroit intéressant, pour personne, désormais. Je suppose que le zoo de central park a subi le même sort. Quand les vivres ont commencé à manquer dans le box, j'ai su qu'il fallait que nous bougions. Je crois que Kendra avait le même pressentiment. Je les ai relâché, elle et son fils. Ils avaient plus de chance de survivre à l'extérieur. Les gorilles ont un instinct maternel peut-être plus développé que les humains, et je fais toute confiance à Kendra pour avoir pris soin de son fils... J'espère qu'ils sont toujours en vie, car leur tolérance à notre présence sur leur territoire a sauvé la mienne et celle de ma sœur.

Après ça, Joy et moi avons quitté New York. Nous avons toujours préféré la fuite à l'affrontement, et nous sommes parties aussi vite et aussi loin que nous avons pu. Heureusement que ma sœur est forte, mentalement. Du haut de ses huit ans, elle était mon pilier, tout comme j'étais le sien. Nous devions survivre, c'était le plus important. Plus encore, Joy devait survivre. C'était primordial. Nous avons été en campagne, constatant des dégâts irrattrapables. Pour être honnête, je ne sais pas comment nous avons réussi à survivre. Mais pendant un an, nous sommes restées uniquement toutes les deux, Joy et moi, à voler et à fuir. Nous avions peur, en réalité. Viscéralement. Et c'est dans ce contexte que nous avons rencontré Bérénice et Arthur Debise, avec leurs deux enfants ; Angèle, 10 ans et Antoine, 3 ans. Venus de France juste avant l'invasion, pour des vacances, les choses se sont précipitées trop rapidement pour qu'ils ne puissent rentrer chez eux à temps. Eux aussi fuyaient et volaient pour survivre, évitant autant qu'ils le pouvaient les hordes de zombies et les autres êtres humains.

Nous avons fait alliance. Trois adultes pour protéger trois enfants : c'était un bon compromis. Et Joy était heureuse de trouver enfin une amie de son âge. Très rapidement, le groupe des Mom's and Dad's Children a vu le jour. Des personnes, accompagnées d'enfants, nous ont rejoint. Nous étions un groupe faible en terme de survie, d'autant plus avec la présence d'enfants - parfois en très bas âge - ou de femmes enceintes dans notre groupe. Pourtant, notre force résidait dans les compétences multiples et complémentaires des membres. Et nous avions une motivation, une vraie motivation pour avancer. Les enfants sont des anti-dépresseurs naturels et ne serait-ce que pour eux, nous ne pouvions pas baisser les bras.

Nous avons fini par être douze adultes pour dix-huit enfants. Malheureusement, les enfants en bas âge et les nouveaux-nés n'ont pas tenus très longtemps. Et leurs parents n'ont pas toujours survécus à la perte de ces enfants... Les conditions extrêmes, le manque de nourriture, la fuite et le mouvement constant ; ce n'était pas l'idéal. Pour personne, mais pour des enfants, encore moins. Lorsque nous avons entendu parler de Destiny, notre groupe était ridicule. En Février 2023, nous n'étions plus que cinq adultes, de 19 à 37 ans, pour six enfants, de 10 mois à 14 ans, dont une femme enceinte de 4 mois. Destiny était notre dernier espoir pour ne pas tous finir par y passer.


A-t-il tué beaucoup de zombies ? D’être vivants ?
Les sacrifices.

Je n'ai tué aucun être vivant. Aucun. En cinq ans, je me suis toujours refusé à tuer le moindre être vivant, même pour me nourrir. Ce n'était jamais moi qui me chargeait d'abattre les animaux que nous consommions. Avant l'invasion, j'étais végétalienne, mais j'ai dû revoir mes exigences alimentaires... et c'est la seule concession que j'ai accepté de faire. Il était hors de question que j'ôte la vie à un être vivant, doté d'une conscience. Si j'ai tué des zombies, en revanche ?

Pour être honnête, très peu. Et seulement parce qu'il le fallait, parce que je devais protéger Joy ou les autres enfants. Je n'ai pas dû tuer plus de 15, peut-être 20 zombies en cinq ans. Moi, je m'occupais de soigner, pas de tuer... Pourtant, il y a un zombie dont je suis incapable d'oublier la mort. Ce zombie avait un nom, avant d'en devenir un. Arthur Debise, le mari de Bérénice, avec lesquels j'ai fondé mon groupe de survivants. Personne n'avait le courage de le tuer, lorsqu'il s'est relevé. Bérénice était effondrée. Alors je l'ai fais.

J'ai protégé le groupe en tuant Arthur, ou plutôt la créature zombifiée qu'il était devenu. Et ce moment hante encore mes cauchemars. Je ne veux plus jamais avoir à tuer quoi que ce soit...


Comment est-il arrivé à Destiny ? En a-t-il entendu parler ? Le hasard ?
L'espoir.

Nous étions rendus en Californie, en ayant perdu beaucoup d'espoir, quand les rumeurs de la reconstruction d'une ville nous sont parvenues. Très honnêtement, ni moi, ni les autres n'y avons cru... Mais nous n'avions plus grand chose à perdre. Notre femme enceinte avait besoin de soin et de repos. Nos enfants étaient trop fatigués pour continuer à bouger en continue. A vrai dire, nous étions tous trop fatigués pour ça. Alors nous avons tenté notre chance. C'était le 20 Février 2023. Nous nous sommes présentés, avec nos enfants. Nous étions un groupe pacifiste, et nous n'avons pas eu de mal à être acceptés à Destiny.

C'est ainsi que je suis arrivée dans la ville. A bout de force, à bout d'espoir, trop maigre et affamée, en suivant une rumeur. Mais, au moins, j'ai pu mettre ma sœur à l'abri, et notre groupe a pu se reposer avant d'être répartis dans les différents syndicats.


Comment voit-il cette ville qui reprend forme après cinq ans passés à vivre seul ou dans des groupes ?
La reconstruction.

Destiny, c'est le synonyme d'un espoir, d'une reconstruction pour moi. C'est un endroit où je peux enfin me reposer. Bien sûr, je reste méfiante. Je le serais toujours, désormais. Mais savoir que Joy peut dormir tous les soirs dans un lit, que je peux la regarder dormir paisiblement, sans craindre de voir un zombie ou quoi que ce soit de dangereux apparaître derrière elle... c'est quelque chose qui n'a pas de prix. C'est quelque chose qui me manquait. Et je crois que c'est quelque chose qui lui manquait, à elle aussi. Notre groupe était déjà organisé en communauté, avec ses règles... Mais je crois que ça me fait du bien de retrouver un semblant de civilisation. Je crois que c'est peut-être ce qui pourra m'apaiser un peu. J'ai juste peur que ça ne tienne pas dans la durée... Je crois que les gens se sont peut-être trop habitués à la vie sauvage pour réussir à former de nouveau une véritable société. Et j'espère profondément, viscéralement, avoir tord...


Que pense ton personnage des autres syndicats ? De l'organisation et de la politique en général de Destiny ?
Le doute.

Pour le moment, ça tient. Mais l'organisation de la ville me donne la sensation d'un équilibre fragile. Comme si les uns ne se mélangeaient pas avec les autres. Comme si les syndicats pouvaient créer des barrières entre les gens. Sans compter les groupes d'origine de chacun. Il faudrait être sot pour ne pas remarquer les tensions entre les L.A Taulards et les Survivors... Je reste sur mes gardes, et si je m'investis dans la vie quotidienne de Destiny, je ne fais pas entièrement confiance à la Maire, ni aux chefs des syndicats. Cette ville doit encore faire ses preuves, et je ne suis peut-être pas la seule à le penser. Le système tient la route, mais pour combien de temps ? C'est une interrogation qui ne cesse de tourner dans ma tête. Quant aux autres syndicats, je crois que chacun est utile, et je ne regarde pas vraiment qui fait quoi et appartient à quel syndicat. Si je peux aider, j'aide. Si je ne peux pas, je me rends utile autre part. Nous sommes tous dans le même bateau.


Qu'est ce qu'il peut apporter à la ville ?
Les soins et le maintien.

Mes connaissances des grands primates sont ironiquement transposables aux êtres humains. Nous sommes, nous aussi, des grands primates, n'en déplaisent à ceux qui remettent en question la théorie de l'évolution. Et nous avons beaucoup de points communs avec les gorilles. Si je n'ai que très peu de compétences en survie, j'ai beaucoup de connaissances. J'ai toujours aimé apprendre, et pendant l'invasion, j'ai pu mettre en pratique la théorie acquise avec mes années d'étude.

Je ne serai jamais médecin, car les différences entre gorilles et humains existent tout de même. Mais je suis capable de soigner quelqu'un, de reconnaître les signes avant coureur des maladies, de procéder à une quarantaine dans des conditions optimales, même avec peu de moyens. Et je peux soigner. Je ne ferais jamais de chirurgie, mais je suis capable de stopper une hémorragie, de faire des points de suture, et de m'occuper des blessures plus bénignes.

J'ai également des bases non négligeables de maintien animal dans des conditions d'élevage ou de captivité. C'était même le cœur de mes études. Je peux donc être totalement utile pour maximiser les chances de survie des animaux d'élevage, même avec peu de moyens - toujours - pour permettre leur reproduction et donc, à terme, la pérennisation des ressources en produits issus des animaux.


Qu'est-ce qui pourrait lui porter préjudice ?
L'état de stress post-traumatique chronique.

C'est comme une petite bête qui ronge de l'intérieur, et qui rendrait n'importe qui instable. C'est devoir vivre avec des reviviscences, des flashback des éléments les plus traumatisants, comme cette scène où j'ai vu mes parents se faire tuer et où ce zombie m'a regardé droit dans les yeux en s'approchant de moi, alors que je faisais barrière de mon corps entre lui et Joy. Ce sont les cauchemars, les terreurs nocturnes, toutes ces nuits où je me réveille en hurlant lorsque je parviens enfin à trouver le sommeil.

C'est la méfiance d'autrui, la paranoïa constante et les difficultés à aller vers les autres, et encore davantage à m'y attacher. C'est le traumatisme. Un état vicieux, qui m'empêche de me projeter. Je me serais déjà suicidée s'il n'y avait pas Joy. Parce que ce sont aussi les excès de colère et l'impulsivité. L'hypervigilance constante. C'est un état épuisant, un véritable handicap invisible dont je ne parle pas. C'est la peur qu'on me touche, physiquement. C'est l'angoisse étouffante et constante que ma sœur soit tuée. Ce sont mes plus grandes faiblesses : l'état de stress post-traumatique chronique... et Joy.

Coucou C’est moi je suis là pour te valider Et ma p’tite tradition c’est de faire un pavé pour te dire mes ressentis Accroche toi on y vaaaa !

Avant tout, superbe choix d’avatar, je la trouve vraiment choupinette Sans compter son métier qui est absolument chouette, elle sera très utile en ville ! Et puis, on en parle de ce groupe ? krkrkr j’adoooore les mom’s and dad’s children, sérieux en tout cas ils avaient une belle philosophie de vie la survie des enfants avant tout c’est beauuu et ce voyage partout dans les US pour finir à Destiny, c’est vraiment difficile à imaginer, elles ont dû en chier :(
En tout cas je note que tu es infirmière, et non pas véto en effet avec Neron dans le coin, il n’y a pas tant de bétail que ça, donc tu dois être demandée de façon assez épisodique !
J’admire la comparaison que tu fais, les conséquences de la survie sur son corps, son mental, cinq ans, ça marche considérablement l’humain. J’aime son instabilité, le fait qu’elle soit au bord de tout et de rien à la fois, ça promet d’être explosif et plein de feels
C’est parti pour les questions
Je tiens juste à dire, la description de son ancienne vie, le ton a l’air si doux, si raccord avec ce que tu décris, je trouve chouette d’avoir donné à ton personnage un début simple Ca avait l’air d’être une si chouette fille, Annabeth quand elle était jeune, si triste que l’invasion l’aie cassé
Oh, tu commences à répondre aux questions par un sentiment à chaque fois, ohlala, c’est le feu ça donne grave le ton, j’suis fan ** sans compter le commentaire sur le fait de toujours écouter les animaux, c’est CLAIR, perso quand mon chat avait peur, j’en menais pas large aussi, ils ont un tel instinct, les humains ne l’ont pas et se doivent de les observer
GOD la panique, ça m’a donné un mal de bide d’un coup, j’ai stressé limite pour Anna et Joy dans cette question cette description de l’acceptation par le gorille, des deux dangers, choisir celui qu’on pouvait éventuellement maîtriser, cette TERREUR ARGH JE SUIS SI FAN !
La peur tout ça ce devait être horrible, je suis si heureux qu’elles aient trouvé les mom’s and dad’s ** le soulagement se lit même dans ton écriture jpp j’respire enfin
… GOD. Adieu mom’s and dad’s enfin le dad’s
En tout cas vous êtes là depuis peu je vois c’est tout neuf tout beauuuuuu !
J’aime la vision de Destiny, tout en espoir de reconstruction mais crainte pour autour, ça va bien à Annabeth qui est sensiblement marquée par la peur, par l’invasion. Dans tous les cas j’ai hâte de voir le lien entre Anna et Neron ça promet d’être pas mal cette complémentarité
En tout cas bichette, le stress post-traumatique urgh si bien décrit je meurs j’espère qu’elle parviendra à trouver la paix
Ta chambre à l'hôtel Tu es désormais à la chambre 7, étage 10, en compagnie Joy et tes autres scénarios à venir . Nous t'ajoutons à ce bottin de ce pas !

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