Forum RPG post-invasion de zombies, mettant en jeu la reconstruction d'une société par les derniers survivants
 
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Mortal reminder ⛤ Ft. Eden

Sujet: Mortal reminder ⛤ Ft. Eden   Mar 19 Fév 2019 - 18:53 —
Willow L. Logan
Willow L. Logan
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Chambre : Chambre 16, étage 5, avec un certain Eden en coloc'
Occupation : Chasseuse, ça m'permet de buter des êtres vivants en toute impunité
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My spirit broken and just memories remain

Franchement, c'était l'pieds d'être chasseuse parfois. Notamment lorsque mes nerfs frôlaient le point de rupture et que je me voyais déjà creuser la tombe du prochain couillon croisant ma route - pouvant alors m'imaginer abattre le dit abrutis en butant le rare gibier qu'on pouvait trouver. Merde. Je crois que j'étais pas censée tuer c'que je trouvais de vivant. Bon au pire, c'était qu'un piaf. Un piaf à la con, minuscule, ridicule. C'était pas bien grave, si ? Et quand bien même ça l'était, j'enverrais sûrement sur les roses le premier ayant l'audace de me le faire remarquer. On me faisait pas chier, on me disait pas ce que j'avais à faire, âme vengeresse digne d'une amazone que nul ne serait dompté - j'en faisais le serment. Qui plus est, je pouvais me clamer proche du chef du syndicat au sein duquel j'avais été repartis, sans prendre grand risque. Alors si je n'irais dire l'apprécier, notre proximité m'était avantageuse - et j'entretenais avec un soin précautionneux ce qui pouvait s'avérer m'être utile.

Noyée sous le flots de quelques songes imperceptibles, que je me refusais à partager, ressasser, je regagnais enfin ce misérable taudis que l'on nommait ville. Figuration symbolique de ce qu'il était advenu de l'homme lors de ces années houleuses où survit avait été le maître mot de tout un chacun. Où toutes horreurs aussi inhumaines soient-elles avaient sut trouver grâce aux yeux de la majorité, subjugué par l'égoïste désir de survivre dominant la façon que tous avait de minauder auparavant, se jurant détenteur d'une conscience pure tel le cristal et ne parvenant à s'imaginer ne serais-ce que lever la main sur un tiers. Quels hypocrites. Aujourd'hui, nous étions tous égaux. Aujourd'hui, tous avait découvert ce qu'avait été ma vie, non pas l'espace de cinq années seulement, mais plus que jamais ils n'auraient put le supporter, l'envisager. Bienvenue dans mon monde.

Souffle saccadé, entrevoir cette porte désormais symbolique, véritable havre de paix me permettant de retrouver un semblant de solitude qui m'était si précieuse, malgré la présence d'une seconde âme en cette chambre qui étais désormais mienne, nôtre. Le confort n'était certes, pas de mise, mais cela avait quelque chose d'apaisant, que de pouvoir se confiner entre l'intimité de ces murs. Invisible à tous, seulement livré à moi-même, lorsqu'Eden ne se trouvait pas là par obligation envers ses fonctions. Je pouvais probablement m'estimer chanceuse, pour une fois que le destin ne se foutait pas de ma gueule - c'était étrange d'ailleurs, d'être en compagnie d'un tiers que je connaissais. Ou tout du moins, que j'avais jadis connu.

Femme de misère qu'il avait accueillit en ses bras, l'espace d'une nuit, rien ne destinait nos chemins à se croiser de nouveau, guère honteuse à l'idée de me remémorer ce souvenir qui en aurait fait rougir plus d'un par l'indécence de ma situation révolue. Quelques années plus tard, l'argent s'était retrouvé verser en sens inverse, service que j'avais loué à celui que je n'aurais penser recroiser un jour. Rapport de force qui s'était inversé, me retrouver maîtresse de la situation m'avait provoqué une satisfaction enivrante ce jour là, je devais bien l'avouer. Cependant, si la surprise fut de prime à bord lorsque je le retrouva il y avait de cela quelques semaines tout au plus, méconnaissable, se pavanant sous une nouvelle identité, j'étais quelque part satisfaite d'être à ses côtés. Les faux semblants n'étaient guère d'usages entre nous, noirceur de l'âme de l'autre que nous connaissions sur le bout des doigts, d'une de ces certitudes effarantes.

« J'ai besoin d'une putain de douche.» Que je souffles tandis que je m'affalais sur ce lit qui était désormais miens sans la moindre considération - cependant, la dureté du matelas me fais grimacer, un peu, c'était pas le top. Brièvement, mon regard se porte sur Eden, qui se trouve à l'autre bout de la pièce à faire je ne savais trop quoi. « Ah, au faite.» Je me redresses légèrement, passant mes bras sous ma chevelure aux couleurs de l'automne. « J'me suis permise de t'emprunter ça l'autre jour, ça te dérange pas j'espère ?» Fugacement, je désigne cette veste en cuir que je portais à l'instant même. Je ne m'étais enquérir d'autorisation aucune, me servant simplement, et si ça le dérangeait, et bien... Je la garderais quand même. Parce-qu'elle me plaisait bien cette veste, elle me tenait chaud, puis elle était confortable. Bienvenue dans : une journée à cohabiter avec Willow Logan.
Sujet: Re: Mortal reminder ⛤ Ft. Eden   Mer 20 Fév 2019 - 13:00 —
Eden North
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Chambre : chambre 16, étage 5 en compagnie de Willow Logan.
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Mortal reminder.
Feat Willow L. Logan.
C'est en revenant des champs que je constate combien mes réflexes, mes instincts & ma réflexion sont amoindri par la présence rassurante de la ville. Est-ce que c'est une bonne nouvelle ? Non, car en cas d'attaque, je serai surement pris au dépourvu.
A trop trainer avec ces gens, je commence à m'attendrir & à m'habituer à cette vie simple où les rires résonnent encore dans les rues. De cette blonde qui cause trop.
Je roule des yeux quand je passe la barrière des animaux. Elle m'énerve cette blonde & pourtant, elle sort pas de mon crâne. Je l'aime pas, elle m'agace & pourtant elle est omniprésente... Si seulement il existait un remède pour qu'elle disparaisse.
Je salue Ivy de loin alors que je me dirige vers la ville. J'ai pas plus envie que ça de rentrer, mais je n'ai rien à faire aujourd'hui.
J'ai déjà déposé tout ce que j'ai trouvé dans la ville aux abords. J'ai trouvé plein de trucs dans une voiture dont ces chaussures taille 40. Bien trop petites pour moi, mais pour la minipouce à qui j'ai squatté la chambre ça devrait aller.
Elles ont l'air lourde, mais elles sont propres & surtout, très peu usées. J'irai pas jusqu'à dire que c'est neuf, mais celles qui les portait n'a pas eu le temps de s'y faire, c'est clair.

La brise dans la ville ramène les effluves du repas de ce soir, c'est fou comme la vie en communauté peut tout faire changer.
Je marche tranquillement dans les rues d'une ville en construction qui se perd parfois dans ses règles & ses lois, où les taules & les armes sont omniprésentes. Des portes qui empêchent les rôdeurs de passer & où tu te crois en sécurité.
C'est une drôle de pensée. Je ne suis en sécurité nul part, & marcher les mains prises dans des rues désertes... c'est clairement pas la meilleure attitude en temps d'apocalypse. & pourtant, c'est bien ce qu'il se passe ici.
Je pousse les portes de l'hôtel & je monte les escaliers jusqu'au cinquième.
J'adore Willow.
Peut-être pas parce qu'elle a une personnalité douce & attachante, mais justement parce qu'elle n'est ni douce ni attachante. Elle est pénible. Elle fait pas de bruit. Elle pose pas de question.
Mais surtout on se connait d'il y a si longtemps.
Si j'avais cru un jour la revoir dans de telles circonstances... C'est si improbable.
Elle n'avait pas une part importante dans ma vie, mais la nuit que nous avions passé était de celles que je n'oublierai jamais. Douée, professionnelle & si aguichante.
& quand elle s'était retrouvé à demander mes propres services, j'avais souri. De ce sourire qu'elle connait qui veut dire que le masque est porté & que vos désirs sont des ordres, madame.

Je pousse la porte & elle n'est pas encore là. Je pose les chaussures au pied de mon lit alors même qu'elle entre pour réclamer une douche.
Je me suis habituée aux odeurs corporelles & à la sueur. A sentir la terre sous les ongles & à chasser les parasites à coup de bombe déodorante.
Je ne réplique pas, j'ai pris ma douche hier mais je suis déjà sale. A trop courir dehors, j'en oublie qu'il serait peut être utile de demander plus de douches à notre syndicat. Mais moi ? Réclamer ? Jamais. Autant puer la mort.
Pourtant le seul parfum que je sens vient de notre armoire & ça empeste où qu'elle aille.
Je tourne la tête vers elle quand elle m'apostrophe. « Ah. » que je dis par réflexe. Je savais bien que c'était elle qui me l'avait prise. Je souris.
Toujours sourire. Toujours aller dans le sens d'une femme. « Il n'y a aucun problème, elle est trop petite pour moi de toute façon. » Je fouille dans un sac en plastique pour trouver de quoi grignoter mais je ne trouve rien entre deux petites bouteilles d'eau. Il restait des galettes de riz pourtant.
Tant pis, j'attendrai le repas. « Tiens. » J'attrape les chaussures & lui tend. « J'ai trouvé ça dans une bagnole, je pense que c'est un peu grand mais ça devrait aller avec la veste. » Je m'assoie sur mon lit pour lui faire face & pose les chaussures face à elle. « Essaie. »
Je plisse le nez en la regardant. C'est vraiment une belle femme, y a pas à dire. & quelle chance qu'elle soit ma colocataire, n'est-ce pas ? « Tu ressembleras davantage à une roublarde qu'à une petite fille. » Ça lui va mieux, c'est plus elle.
& c'est surtout comme ça qu'elle est la plus belle. Même sans maquillage, même la sueur au front.
Une femme, c'est magnifique quand c'est naturel.
Un sourire.
Toujours sourire.
©️ FRIMELDA

Sujet: Re: Mortal reminder ⛤ Ft. Eden   Mer 20 Fév 2019 - 20:19 —
Willow L. Logan
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Regard accroché à ce plafond aussi délabrer que l'était l'Homme par la suite à ces années tempétueuses, me savoir aux côtés d'Eden me ramenais à ce qu'il me semblait être une autre vie désormais. Nourrissant l'indécent espoir que lorsque je quitterais cette chambre, je retrouverais cet univers de misère au sein duquel j'avais grandis. Que tout cela, cette invasion, ces zombies, cette décadence morbide m'ayant arraché le cœur sans anesthésie, il ne s'agissait de rien de plus qu'un cauchemar. J'avais pourtant conscience de la réalité des choses, n'étant guère de ces âmes délirantes éprises par quelques folies à rêver d'un passé qui jamais ne serait plus, mais j'espérais. Envers et contre tout. Car quoique j'en dise, quoique j'y fasse, j'étais et demeurais foutrement humaine. Une putain d'femme avec des faiblesses que je m'aimais à oublier, ne jurant que par l'allié qu'avait sut devenir la cruauté aux fils des ans. J'refusais de ne laisser ne serais-ce que miroiter l'existence éphémère de mon palpitant défaillant, reniant par moi-même la présence de ce dernier. Monstre j'étais, monstre je serais.

Finalement, je daigne mouvoir ce corps qui était miens, marqué par les années, la dureté qu'avait été l'idée de survivre. Je le sentais, constamment, ne serais-ce que par l'effort que pouvait simplement me demander que de marcher plus de quelques heures, comme me le demandait régulièrement ma fonction de chasseuse, mais également par la façon dont je sentais ma cage thoracique se soulever sous l'effort, marquant douloureusement ma chair par la façon dont j'aurais pu jurer qu'elle désirait s'en échapper. Dédaigneusement, je tires le tiroir de ce qui me servait de table de nuit, en ressortant ce tabac séché par l'unique caprice des températures aléatoires, cerclé de ce papier qui n'en était pas vraiment, imitation de cigare qui se voulait plus commode à fumer. L'art de noircir son âme par quelques ronds de fumées dansant tel les fantômes de nos passés étant de ceux qu'il se fallait savoir apprécier, savourer. Ainsi, je glissais le malin entre mes lèvres, faisant rouler le second du côté de mon colocataire, nul proposition audible, si il désirait amenuiser sa santé une nouvelle fois, il n'avait qu'à tendre le bras.

« J'crois que je pourrais tuer pour une virée en voiture.» Pour partir loin d'ici. Alors que je tirais de mon soutif - l'avantage d'être une gonzesse, un de ces vieux briquets dont j'avais fais l'acquisition parmi tant d'autre durant les débuts de l'invasion afin de laisser se consumer le délice interdit, sa fumée venant se laper de mes poumons sans vergogne, je hausse un sourcil, à sa dernière annonce. Des pompes. Des vrais putains, pas les lambeaux que j'me trainais au pieds depuis des mois. Sourire insolant aux lèvres, je me plie à son invective sans relever son audace à me donner un ordre de la sorte. « Tu es le seul à me connaître au-delà des apparences.» Doux mensonge face au rappel indécent de la présence d'Ani en ce village aux airs de taudis. Mais il demeurait véridique qu'il était l'unique détenteur d'un semblant de vérité à mon sujet, sachant que ces traits juvéniles à l'air innocent n'était qu'une arme afin de mieux tromper, que le démon se cachait sous ma peau, que je n'avais rien d'un ange contrairement à ce que tous semblait croire, mais que j'étais le diable qui causerait leur perte. Il savait.

Ordonnant à ma misérable carcasse que de se redresser, j'esquisse quelques pas, me pavanant avec ces chaussures que j'aimais déjà. Extirpant la toxine de mes lèvres, je libère mon être de cette prison de fumée intangible. « J'ai enfin l'impression de marcher sur autre chose que le sol nu de c'te ville.» Propos renfermant le secret d'un merci qui ne saurait franchir mes lèvres, paroles qui me semblaient futiles de trop pour valoir la peine que de prendre vie, pallié par la présence d'un éphémère sourire provocant. Finalement, je m'assois de nouveau sur mon lit, si proche de celui partageant cette chambre que nos jambes se frôlaient. Il sourit. Il sourit toujours, lorsque je le croises, lorsque je l'aperçois au loin. Même lorsque je le devine contrarié, il sourit. « Pourquoi t'as toujours ce sourire con aux lèvres ?» Car ce sourire, il n'est en rien comparable avec la délicieuse arabesque de ses lèvres que j'avais pu connaître par le passé. Trop faux pour être apprécié.
Sujet: Re: Mortal reminder ⛤ Ft. Eden   Jeu 7 Mar 2019 - 16:45 —
Eden North
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Mortal reminder.
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Une virée en voiture qu'elle ajoute. Depuis quand n'avais-je pas conduit ? Quel était le dernier modèle que j'avais réussi à me dégoter pour conduire chaque nuit les putes à ma chambre ?
Je me souviens seulement qu'elle était noire, basse, rapide... & si dangereuse. Si je ne serais pas mort d'une overdose, peut-être me serais-je tuer dans un accident de la route ? Sans doute, même. Ou tué.
Parfois, je me dis que le monde dans lequel nous avons si vite plongé m'a sauvé d'un mauvais sort. D'une mauvaise mort.
Je n'aurais pas eu la chance de la retrouver, elle. Unique repère mais aussi unique crainte d'un retour à la vie d'avant. D'un retour que je ne souhaite pas voir. Celui de Joshua. Non, il était enterré quand j'avais conclu que dans ce monde ce serait Eden & personne d'autre.
Elle m'avait longuement observé, cherchant sûrement à comprendre pourquoi Eden. Pourquoi pas mon vrai nom, pourquoi tous ces secrets... Mais j'ai compris que son silence valait le mien, & j'ai acquiescé. Silencieusement nous avons signé un contrat de confidentialité. Mais je sais.
Je sais qu'elle pourra le rompre à tout moment si elle doit obtenir quelque chose de moi. C'est pourquoi depuis que la fin du monde est à nos portes, je suis dans l'optique d'accorder tout ce qu'ils veulent. Tout.
A partir du moment où on laisse mon passé & mes mensonges tranquilles.
Mais l'image du vent qui s'engouffre par les vitres de la fenêtre & cette sensation de liberté, que rien ne peut t'arriver. Que tout est fait pour que tu sois le plus insouciant du monde. Que tu oublies, l'espace d'un bref instant, dans quelle merde tu es.
Mais ce n'est qu'une chimère. Un idéal qu'il faudra garder dans un coin de la tête, pour le moment... Jusqu'à la reconstruction, jusqu'à l'industrialisation nouvelle du monde.
& nous serons sans doute morts avant de connaître ce nouvel âge d'or. Tant pis.

Je la regarde se pavaner dans ses nouvelles chaussures qui semblent lui épouser le pied à merveille. Elle ressemble bien plus à la Willow que je connais, qu'à cette petite fille qui semble si perdue. Enfin... petite fille, mais dès qu'elle ouvre la bouche, on se rend vite compte qu'elle n'est pas si petite. C'est une guerrière, même dans la vie d'avant c'était une battante.
Pour sa survie, puis pour son confort... L'argent & la luxure. Un monde qui nous est commun & qui nous a oublié... Je l'espère.
J'espère vivement qu'il nous a oublié. Pour toujours.
& j'apprécie être le seul à la connaître, même si je doute réellement de ce subterfuge. Je suppose que le monde est bien plus petit qu'on ne le pense.
Il suffit de voir d'où je viens réellement... & surtout d'avoir retrouvée ma cousine aux portes de la ville. Moi, & pas un autre.
Le destin est réellement étrange. Une nouvelle perspective. Un nouvel enjeu.
Une nouvelle chance de reprendre certaine base. Notamment celle de la famille... Celle que t'as oublié. Celle que tu veux encore oublié.
Au fond, je me demande si mon père est mort ou s'il a réussi à se cacher dans une de ses nombreuses baraques au bout du monde. « Tu es très belle. »

Elle s'assoit à nouveau & je me déplace pour m’asseoir à côté d'elle sur son lit dur comme du béton. Je fixe un point sur la porte en réfléchissant à la meilleure réponse à faire.
Lui dire la vérité ? Elle qui sait déjà tout. Ou lui mentir, pour ne pas lui donner plus de cartes en main pour me détruire le jour où elle le décidera.
Ca ne sert à rien de mentir, elle a déjà suffisamment de cartes pour me faire tuer sur place publique. Non, je vais lui accorder cette confiance... Celle que je ne donne à personne. Que je ne veux accorder à personne d'autre.
Elle l'a simplement parce qu'elle ne m'ait pas inconnue, & parce qu'elle a vécu dans le même monde, évoluant comme elle peut dans ce monde de merde.
Je passe ma main sur la sienne, caressant ses phalanges en réfléchissant à la meilleure manière de tourner ça.
Pourquoi je souris tout le temps, hein ? Moi qui me pavanais avec un air hautain & supérieur, avant.
Mais tout ça, c'était avant. « Pour qu'on me foute la paix. » Je plonge mon regard dans le sien avant d'effacer mon sourire. Le visage qu'elle a connu, qu'elle connait. Qu'elle devine chaque fois que je souris. « Ça les éloigne, eux & leurs questions. Ils me pensent timide & ça construit une barrière invisible entre eux & moi. »
Mes doigts remontent le long de son bras, courant sur le cuir de cette veste volée, avant de finir par se loger dans la nuque de la jeune femme.
Je la tire doucement vers moi tout en me penchant, scellant, pour la je-ne-sais combien tième fois, ses lèvres aux miennes.

Qu'elle se taise. Elle & ses questions.
©️ FRIMELDA

Sujet: Re: Mortal reminder ⛤ Ft. Eden   Dim 10 Mar 2019 - 21:58 —
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Parfois, je me demande ce qu'aurait été ma vie si rien de tout cela n'était arrivé. Si l'apocalypse n'avait prit vie et si les morts n'avaient quittés leur tombe afin de faire enfin payer à l'Homme ses abus. C'était douloureux, mais aussi étrangement apaisant. Que de s'imaginer une existence loin de cette pauvreté accablante, de cette misère reluisante. Des jours où elles seraient toujours là, les étoiles de ma vie. J'aimais m'imaginer qu'Angélique aurait reçue cette promotion qu'elle méritait tant, décrochant enfin la certitude d'un emploie fixe, plutôt que de constamment chercher un nouveau lieu où exercer, un nouveau recueil pour les corps meurtris qu'il fallait panser. Lily, elle... Oh je l'imaginais déjà adolescente, puis adulte. Elle était si belle qu'elle en aurait fait perdre la tête à plus d'un. Son sourire aurait fait des ravages, et elle aurait sut se débrouiller dans la vie. Elle aurait fait les études qu'elle désirait, sûrement quelque chose d'artistique vu combien ses yeux brillaient face aux peintures. Elle aurait sûrement été peintre oui, notre princesse. Et moi... Moi j'aurais trimé. Trainant continuellement ma carcasse dans quelques sombres affaires, de façon redondante, plonger dans cette illégalité dont l'audace sonnait comme un foyer tellement je la connaissais. Je me voyais à la tête de ce trafique au sein duquel j'avais grandit. Ma vie professionnel aurait été une misère accablante, mais j'aurais été aux côtés des ces anges partit trop tôt. Et cela aurait suffit à mon bonheur, je le savais. Mais elles sont mortes Willow, il faut que tu l'acceptes. Jamais ce futur rêvé ne prendra vie.

Au lieu de cela, de cette chimère idyllique, je me retrouve à pieuter avec ce p'tit con que j'aime bien. Eden. J'ai toujours du mal à se faire à son nouveau nom, violence que je me dois de faire afin que ma langue ne fourche pas, révélant l'existence oublié de Joshua. Parfois, il me manquait, cet insolant gamin qui avait sut me surprendre. Avec ses traits tirés en une moue hautaine tandis qu'il alignait quelques mensonges dans une certitude déconcertante, si bien qu'on ne pouvait que le croire. Pourtant, je respecte sa décision. Celle de sceller le décès officieux de cet être rongé par les ténèbres qu'il était, afin de s'essayer à une vie guidée par la lumière. Je le respectais pour cela. Pour cette force dont-il faisait preuve afin de se défaire de ses vieux démons. Il avait cette force que je n'avais pas, que je n'avais plus : celle de repartir de zéro, de recommencer une nouvelle vie, comme Destiny nous l'offrait. Trop fière, trop meurtris, pour me saisir de l'occasion. Que tu es vaillant Josh, à tout recommencer alors que nous n'avons plus rien.

Il me complimente, alors qu'il vient s'assoir à côté de moi. Un sourire amusé aux lèvres, je portes mes émeraudes sur ce dernier, alors que je tires une nouvelle latte de ce subterfuge nuisant à ma santé. « C'est que tu me flattes.» Et je ne comprends pas pourquoi. Foi perdu en l'humanité, j'avais encore du mal à assimiler que des mots plaisants pouvaient être tenue sans arrière pensée aucune. « Qu'est-ce qui me vaux ce plaisir ?» Égoïste incapable de croire en un geste désintéressé, pardonne-moi. Sourire provocateur étirant mes lèvres, tandis que l'une de mes mains caressait sa cuisse avant de s'arrêter sur son genoux dans une innocence feinte. Joueuse.

Vient le temps des réponses, tandis que ce visage si familier prend de nouveau vie. Adieu Eden, bonjour Josh. Lueur insolente vacillante aux creux de mes émeraudes. Tromper les autres... C'était donc ça. Pas débile le gamin, qui irait se méfier de quelqu'un à l'air aussi innocent qu'un bambin venant de naître ? On n'irait pas se méfier de quelqu'un à l'air aimable et souriant. Sauf moi peut-être, mais c'était une toute autre histoire. « C'est que tu n'as pas tout perdu de cette existence que tu renies...» C'est que Josh n'est pas complétement mort, son audace malicieuse survivant. « Intelligent stratagème, je te le concèdes.» Probablement plus que l'attitude rude que je revêts afin de faire fuir autrui.

Insolence naissante par cette main effleurant ma peau par dessus le cuir rugueux, je ne suis plus qu'une poupée, fugacement, sous le bon vouloir de cet homme aux multiples facettes venant poser ses lèvres sur les miennes. Quand cesserons-nous enfin de jouer, Eden ? Implicitement, l'aveux que mes interrogations le dérange, audacieuse façon que de me faire taire, par ce baiser précipité. L'envie de lui signaler qu'il ne me bernera pas aussi facilement, pourtant, je demeures muette, avorte l'idée de le contrarier. Pas cette fois. Maligne, je remonte cette main jusque là oublier sur son genoux, plus haut, limite tacite dont je m'amuses. Nouvelle partie de ce jeu perfide, naissante.
Sujet: Re: Mortal reminder ⛤ Ft. Eden   Mar 12 Mar 2019 - 15:39 —
Eden North
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Mortal reminder.
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Elle sait tout. C'est une femme intelligente, pleine de vice & de perfidie que les autres détestent ou admirent. Mais dans ce creux d'amertume & de désarroi, y a une femme douce & élégante qui sommeille. & c'est elle que j'admire en silence. Loin des rumeurs & des réactions puériles sur son physique d'enfant angélique. C'est une guerrière, une femme de caractère... Pleine d'ambition & qui ira toujours au dessus des nuages pour toucher le ciel, que seuls les faibles contemplent depuis la terre.
J'aime cette femme qui me connait, qui comprend & qui veut toujours me rappeler qu'au fond, elle sait qui je suis. Qu'elle sait qu'il est toujours là celui qu'elle a connu. A qui elle s'est offerte avant d'acheter ses services. Celui qui la dévorait du regard, celui qui faisait son travail mais pour qui il n'y avait aucune attache.
Aujourd'hui non plus, Eden. Vous n'êtes pas amants, vous n'êtes peut-être même pas amis. Vous êtes deux âmes esseulées, qui ont tout perdu de leur superbe, & qui se rappellent la vie d'antan. Un doux baiser cachant l'amertume & les regrets.
Un désir charnel qui dissimule les blessures & la réalité effrayante d'un monde différent où les rôles s'inversent & se cantonnent à un combat sans fin. Un nouveau travail pour obtenir le pouvoir ou la tranquillité selon les désirs de chacun.

Sentant ses doigts sur ma cuisse & mon genou, je presse davantage notre baiser pour oublier qu'elle pose des questions. Pour oublier les piquantes vérités de cette femme que je n'ai jamais autant désirée.
Sa langue bien pendue mérite d'être scellée dans la boîte de Pandore & s'il faut que ce soit ma bouche, ça le sera.
Coquine & délibérément scandaleuse, sa main remonte là où j'aurais déjà du l'y arrêter. Pourtant, je n'en fais rien. Je profite du silence, de ce désir & de la brûlure au bas ventre qui s'accentue alors qu'elle joue, la diablesse. Avec moi, mes instincts. Mes pulsions animales.
Ma main fermement agrippée à sa nuque, je la pousse un peu plus vers moi. Si elle aime jouer, je suis son jouet préféré. & pour cette fois, je veux bien l'être.
Comme hier & comme demain. Mais chut Eden, c'est un secret.
C'est un jeu dangereux que de s'adonner autant à cette chaire qui m'est si familière. Est-ce une raison pour pousser le vice, Josh ?

Doucement & avec une tendresse nouvelle, sans quitter ses lèvres désirables & gonflées par les baisers précédents, je fais glisser la veste en cuir qu'elle m'a volé de ses épaules minces & si douces. Au moins, elle n'a pas froid.
Attrapant son visage à deux mains pour encore & toujours bouffer cette âme qui n'existe pas. Trouver un semblant de liberté là où elle n'existe pas. Se donner pour une raison illégitime que l'égoïsme cherche délibérément à appeler passion.
On fuit une réalité différente pour se donner l'impression qu'on a encore le contrôle sur nos vies, sur nos envies... Alors qu'il n'en est rien.
On fuit. Encore & encore, à courir après des idéaux, à zyeuter un passer douloureux.
& les questions qui n'en finissent pas de traverser ses lèvres, son regard & son sourire moqueur qui poussent le plus simple d'esprit à la colère, quand je descelle simplement un jeu de force.
Mais entre nous deux, il n'y a pas de gagnant. Seulement des perdants... Des perdants qui se donnent l’illusion de gagner quand ils s'abreuvent du désir passionnel d'un instant charnel qu'ils regretteront quelques minutes après avant d'en redemander. Encore & toujours.
Perfide relation qui pourtant nous lie plus jamais. Confiance, oh non. Quand on connait nos passés respectifs, il n'y a que la méfiance qui nous incombe. Mais nous sommes des reliquats du passé, une forme de bouée dans ce monde en perdition à la reconstruction utopique.

& moi, je l'embrasse. Jouant des mains sur ses hanches, remontant doucement le tissu au dessus de son ventre, pour caresser du bout des doigts cette peau que je connais par cœur.
Allongé sur elle, à la dévorer... Comme je la dévorerai le restant de mes jours. Arrachant doucement ses lèvres entre mes dents, contemplant son visage sérieux & son regard assassin plein d'envie.
Douce poupée qui me nargue chaque jour & qui vole mes biens.
Qu'en ai-je à faire maintenant que tout est perdu ? J'écrase mes lèvres contre son cou, mordillant la peau blanche... Animal.
Idiot à la pensée limitée. Tu resteras un connard toute ta vie, Josh ?

Peut-être, Eden.
©️ FRIMELDA

Sujet: Re: Mortal reminder ⛤ Ft. Eden   Mer 13 Mar 2019 - 12:09 —
Willow L. Logan
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Chambre : Chambre 16, étage 5, avec un certain Eden en coloc'
Occupation : Chasseuse, ça m'permet de buter des êtres vivants en toute impunité
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I will punish and destroy those responsible for this ploy, I will seek a thousand deaths, I will bring a thousand years of war. All that I had taken away, my home is gone, and my love ones slain (@mortal reminder // pentakill)
mortal reminder
☆ Eden & Willow ☆
 
Aujourd'hui, l'Homme n'est plus. Vulgaire chimère que les faibles d'esprits idéalisent, encore. Rêve de retrouver, un jour. Tout autant qu'ils font une idylle de ce misérable taudis battis des mains de ceux qu'ils ont insulter, dénigrer. Haïs, il y avait jadis. Méprisables délinquants autrefois condamner par la société, qu'ils sont pourtant aujourd'hui les premiers à tenter de reconstruire.
Le monde n'est plus que ruine, tout autant que l'est l'être humain. Valeurs fondamentales envolées aux cieux alors que ceux y résidant quittaient leur antre tangible, sous terre. Toute forme de mœurs faisant autrefois la fierté d'une nation toute entière n'étaient plus que poussière.
Animal primitif que nous étions devenus, humains ayant survécu. Prenant la place de ces animaux décimés par la contamination, dans un naturel si déroutant que nous avions fermer les yeux à ce sujet, craintif de réaliser ce que nous étions devenus. Véritables régressions, nous n'étions guère plus évolué que nos ancêtres, ces hommes des cavernes dont-on riait enfants. La civilisation n'était plus, seuls quelques rares barbares robustes peuplait encore nos terres.
Retour à l'état primitif de l'Homme, peut-être avions nous tout perdu pour mieux renaître de nos cendres, tels ces phœnix que nous avions idéalisés. Ou peut-être étions-nous destinés à être décimés, et que nous n'étions plus que des erreurs de la nature, à avoir survécu à l'impossible.
Avions-nous seulement encore le droit de vivre ?

Animal que je suis, et qu'il me semble avoir toujours été, c'est sans vergogne que je savoure cet instant de luxure, dans les bras d'un homme, qui peut-être, avais de quoi être admirer.
Ou peut-être serait-il détester, si la vérité se savait.
Passé que Destiny clamait oublié tel un credo, ne faisant manière de ceux se présentant sous une identité passé. Pourtant, ceux couvrant d'un voile leur passé, serait jeté sur la place publique, si leur mensonge venait à se savoir. Car au fond, on pardonnait aux meurtriers mais guère aux menteurs. Douce ironie, n'est-ce pas ?
Il leur serait reproché d'avoir tenter d'oublier qui ils étaient eux-mêmes. On les aurait maudit que de n'avoir sut se saisir à bonne escient de cette rédemption qui était offerte - celle d'oublier les maux d'une vie passé. Pour autant, j'étais certaine que les usurpateurs, une fois découvert, serait blâmer.
Douce hypocrisie de l'homme ayant survécu au chaos lui-même.

Corps malléable entre les mains de cet homme aux multiples facettes, c'est dans un secret commun que nous abdiquons l'indécence distance entre nos corps, brulants.
Brulants d'un désir qui se voudrait interdit. Brulants sous les douleurs d'un passé qu'on veut oublier.
Cœur crevé, on sait tous deux que nous avons mille et un maux à oublier. Que nos cœurs sont meurtris par un passé rêvé, et que c'est pour cela que nous offrons nos corps sans honte.
Tentative vulgaire de combler un vide dont-nous refusions de reconnaitre l'existence elle-même.
Ce corps imposant au-dessus du miens, il y a cette fierté me prenant à la gorge qui me hurle d'inverser les rôles. De ne le laisser passer sur mon être de la sorte. Veine espoir que de se convaincre que nous étions maître de nos envies, puérils.
Pourtant, je ne fais que sceller nos lèvres de nouveau, langue valsant audacieusement l'une contre l'autre. Je ne me battrais par contre lui, pas pour si peu.
A quoi bon chercher à se convaincre de notre capacité à exercer une domination quelconque, lorsque nous étions tous deux soumis aux déboires de nos cœurs, meurtris.

Tissu échouant au sol, je ploie sous l'audace de ses gestes. Paumes se saisissant de ce dos aux courbes connues sur le bout des doigts, tandis que le corps se soulève sous une misérable envie de lui.
Prends-moi, et oublions tout, l'espace d'un instant seulement.
Il y a cette violence nouvelle en ses gestes, animaux prétentieux que nous étions. Peau nacrée qui ressortira marquer du délice du moment, rappel d'une insolence tentante à laquelle nous aurons céder, une nouvelle fois.
Peau incendiaire sous les caresse irradiantes, doigts joueurs glissant le long de sa colonne, venant, finalement, vulgairement se jouer du tissu de ce pantalon sous lesquels il se glisse, intangible limite représentant une faiblesse mêlée à une détresse criante.
La détresse de ployer sous un passé odieux assassins de passions que nous ne savons oublier.
Finalement, dans une audace redondante, la boucle de sa ceinture saute, tandis que le malin glisse sous mes doigts. Doigts, qui, à peine laissent-ils échouer, victorieux, la ceinture au sol, remonte, se glissant à leur tour sous ce tissu défendu, tâtant ces muscles déjà connus par cœur.
Des lèvres, qui, faible de l'envie de ne plus être capable de prononcer le moindre douloureux mot, viennent chercher à atteindre ces clavicules encore dissimulé par le tissu. Pressure pressante, qui demande finalement à retrouver l'insolence mordante de celles d'Eden.

Que nous sommes faibles, misérables animaux se berçant d'illusions précaires, vulgaires.

Sujet: Re: Mortal reminder ⛤ Ft. Eden   Jeu 14 Mar 2019 - 10:13 —
Eden North
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Mortal reminder.
Feat Willow L. Logan.
Les frissons se dessinent sur mon corps alors même que nous jouons ce jeu téméraire. La porte est-elle seulement fermée ?
Mais pourquoi s'inquiéter de ces détails inutiles. Qu'ils entrent, qu'ils observent ô combien le monde peut les surprendre. De ces maux oubliés le temps de quelques caresses délicates déposées sur un corps frêle & meurtri par les années de chaos. Il est là le défi.
S'abandonner à un corps qui me connait par cœur, s'apprêter pour qu'elle s'offre à moi. Lui jurer silence & plaisir, de ces souvenirs passés qui s'emmêlent à ceux présents. De pouvoir faire ce que je veux d'elle alors qu'elle avait toujours été maîtresse de notre relation. Malsaine, certes, mais authentique. Parfois même unique.
J'épouse les courbes, déposant quelques baisers pressés sur la peau brûlante de mon amante. Je sens que tout en moi se raidit à la simple pensée d'effleurer davantage que son ventre.
Joueuse & téméraire, elle s'attarde sur la ceinture de mon pantalon, joueuse de l'élastique lâche de ce pantalon avant que la boucle saute & atterrisse près de son t-shirt.
Qu'elle est belle. Magnifique femme, démone & sauvage. Je me mords la lèvre en l'observant alors qu'elle joue & m'arrache un soupire d'aisance.

Josh, casse-toi.

Je finis par me redresser, le temps d'enlever cette limite de tissus entre nous avant de replonger chercher mon dû sur ses lèvres charnues. Sa peau contre la mienne, brûlante & désireuse.
Je ne sais pas comment j'ai fait pour me passer d'elle toutes ces années. Marié à la fidélité d'une femme aussi sauvage, père d'un enfant pré-conçu, mort prématurément. Malgré la tristesse de ce souvenir qui vient parasiter le plaisir de la chair, j'arrive à me libérer de mes démons juste pour l'entendre soupirer son plaisir.
Bien qu'elle ait eu le métier pour la forger, je sais combien cet acte peut sembler désespérer. Désespérer de besoins. Un instinct primitif qui demande plus que le plaisir, il appelle à la virilité. Au besoin de se sentir homme, & dominant. Bien que je ne sois rien de tout ça, il est plaisant de la voir se laisser prêter au jeu.
Au moins, maintenant.
Mes lèvres brûlent, je n'en puis plus de vouloir absorber son âme à chaque baiser langoureux. Oubliant parfois de respirer, retrouvant l'air avec précipitation & le souffle lourd, court. Mes mains dessinent sur sa peau avant de s'y agripper plus fermement. Jouant des hanches contre les siennes alors que les mains baladeuses de la belle appellent aux vices.


©️ FRIMELDA

Sujet: Re: Mortal reminder ⛤ Ft. Eden   Mer 5 Juin 2019 - 10:59 —
Willow L. Logan
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I will punish and destroy those responsible for this ploy, I will seek a thousand deaths, I will bring a thousand years of war. All that I had taken away, my home is gone, and my love ones slain (@mortal reminder // pentakill)
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☆ Eden & Willow ☆
Débâcles d'âmes tourmentées, égarer au sein d'une civilisation qui n'est plus; ordre perdu. Sentiment de ne savoir de quelle judicieuse façon se placer, se présenter, effort mondain constant que de supporter la foule; étouffante. Ruines d'une vie passé; vénérer. Étreintes brûlantes à l'indécence enivrante. Enveloppe corporel sacralisée par ces audacieux baiser ravivant un brasier; éteint. Moment d'inconscience assénant à ma conscience la fatale sentence; infidèle. Mais elle n'est plus là, Angélique. Joshua n'était guère le premier auquel mon corps pliait sous un désir feint, volonté sous-jacente que de s'oublier, un instant, pourtant, l'instant est différent de ces précédents. Passion naissante, sincérité étouffer par quelques soupirs d'aisances s'échappant de mes lèvres. Pardonne-moi, toi qui est au cieux.

Le jeu de nos corps s'embrassant en une danse sulfureuse ne représente plus qu'une banalité auxquels les années m'ont forgés; besoin que de maîtriser l'art du plaisir à offrir aux hommes comme aux femmes comme nul autre, afin d'assurer une rentrée d'argent; réconfortante, effaçant la honte rongeant mon être; fugace. Chienne de vie à la débauche qui, pourtant, me rend nostalgique.
Situation pourtant aux inconnus antipodes d'une redondance apaisante, tissu, barrière intangible d'une limite qui n'est plus, volant au sol. Nouveauté en cet instant; charmeur. Homme que s'affirme être Eden, tandis que la guerrière abîmée ploie le genou, confiance étiolé synonyme d'une douce promesse silencieuse que la faiblesse serait ici tût, apprécier.
Tu n'es qu'une femme, Willow. Et je ne suis guère plus, sous ces mains aventureuses éveillant quelques sens anciens. Nul besoin de mener une futile lutte afin de conserver l'honneur d'être maîtresse de l'acte barbare nous unissant, prestance égocentrique si fièrement arborée étouffer par ces quelques mèches ébènes ponctuant mes traits, reflets d'une entité qui n'existe plus depuis des décennies de cela.



Sujet: Re: Mortal reminder ⛤ Ft. Eden    —
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